28/10/2010 Par La rédaction web de Jeune Afrique
Photo de Callixte Mbarushimana datant de 2004 et diffusée par Interpol. © AFP
L’un des principaux leaders des rebelles hutus rwandais (FDLR), Callixte Mbarushimana, arrêté il y a peu à Paris, devra rester en détention. Sa demande de remise en liberté ayant été rejetée par la cour d’appel.
Callixte Mbarushimana, le secrétaire exécutif des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), suspecté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, reste en prison. La cour d’appel de Paris a rejeté sa demande de remise en liberté mercredi 27 octobre, pour éviter qu’il quitte le pays.Exilé en France depuis 2003, où il a obtenu le statut de réfugié politique et occupait un emploi de technicien informatique, Callixte Mbarushimana, 48 ans, a été interpellé le 11 octobre en vertu d'un mandat d'arrêt sous scellés délivré par la Cour pénale internationale (CPI). Placé en détention provisoire dans l'attente d'un éventuel transfert à la CPI, il avait demandé sa remise en liberté.
La CPI a retenu contre lui onze chefs d’accusation dont 6 de crimes de guerre et 5 de crimes contre l’humanité. Mbarushimana devra notamment répondre des viols, des meurtres, des persécutions à caractère sexiste et des destructions de biens auxquels se sont livrés les rebelles hutus rwandais en 2009 et 2010 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC)
Callixte Mbarushimana est soupçonné d'avoir « contribué intentionnellement et en personne à un plan commun consistant à mener des attaques contre la population civile afin de créer une “catastrophe humanitaire”, et à mettre en place une campagne internationale afin d'obtenir que l'on concède un pouvoir politique aux FDLR », avait indiqué la CPI dans un communiqué au moment de son arrestation. (Avec AFP)
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