Joseph Kabila et sa mère putative Sifa Mahanya le jour de la célébration du mariage religieux avec Olive Lembe en 2006.
La population congolaise se plaint des abus commis par un bon nombre de délinquants se disant « membres de la famille présidentielle ». Certains sont des frères de Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo (RDC) : M. Zoe Kabila, M. Bébé Kibawa, M. Ibrahim Kabila, Madame Salvatrice Mataga, M. Dieudonné Kabila alias Dydo, Madame Pétronie Kabila. Tous ces délinquants échappent de facto à la justice congolaise aujourd’hui.
Le concept de « famille » fait référence a un ménage constitué de « deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants ». Il peut s’étendre à un ensemble apparenté de plusieurs personnes vivant dans le même foyer. Pour protéger l’intimité conjugale dans le ménage, la loi a délimité le cadre de vie avec ses frères et sœurs, grands-parents, belles-mères, Beau-fils, cousins, oncles, tantes, etc.
La Constitution de la RDC ne reconnait qu’un individu élu Président de la République qui a droit aux avantages liés à son rang, dont l’escorte et la garde rapprochée. Le Code de la Famille définit la famille légale constituée du mari, épouse, et enfants à charge. Les collatéraux (frères, sœurs, grands parents, oncles, tantes et cousins) n’en font pas partie. Il n’existe aucun concept de « famille présidentielle », dans les lois de la RDC.
Les personnes citées sont accusées de s’adonner à la commission des faits délictuels, contraire à la constitution et aux lois congolaises au nom de la « famille présidentielle » dont en voici quelques cas illustratifs :
Le 19 octobre 2010, M. Zoe Kabila, frère du Président Joseph Kabila Kabange avait « ordonné des militaires mis à sa garde de battre deux agents de la Police de Circulation Routière (PCR), M. Yandu et M. Mukoyo, en fonction au rond-point Chamic, boulevard du 30 juin, Kinshasa ; au motif que ceux-ci auraient changé la direction de priorité au moment où M. Zoe Kabila allait passer. (VSV, Communiqué du 20 octobre 2010)
Le 30 juillet 2010, M. Ibrahim Kabila, frère du Président Joseph Kabila Kabange avait porté des coups contre des agents de l’Office des Douanes et Accises (OFIDA) du Katanga parmi lesquels le sous-directeur de Kasumbalesa. Il exigeait la libération de quatre véhicules importés sans qu’il ait payé les droits des douanes et autres taxes y afférent. (Asadho, communiqué du 30 juillet)
Le 24 décembre 2008, M. Bébé Kibawa, frère du Président Joseph Kabila Kabange avait successivement violé avec violence, puis rendu grosse J.M. sa belle-sœur mineure de 16 ans. (Asadho, communiqué de presse du 24 décembre 2008)
Le 16 octobre 2008, M. Bébé Kibawa, accompagné de 9 militaires armés de la GR, avait enlevé puis torturé son beau-père Lwamba Kabungo âgé de 62 ans et deux agents du parquet militaire assignés à la protection de madame Masala Kiluba victime des menaces de mort de sa part (de M. Kibawa). Les 3 infortunés furent entassés dans le coffre du véhicule, puis acheminés à la ferme de sa tante «Maman Kibawa» où ils furent torturés. (Asadho, communiqué de presse du 24 décembre 2008)
Octobre 2008, M. Ibrahim Kabila ordonna aux militaires mis à sa disposition d’enlever et torturer une personne chargée d’assurer la sécurité à l’Hôtel Uhuru appartenant à sa tante paternelle, Mme Kibawa. (Asadho, communiqué d’octobre 2008)
Le 10 septembre 2008, Bébé Kibawa en présence des militaires, il avait donné des coups de poing et de genou à sa belle-mère Mme Masala Kiluba qui lui réclamait 30 dollars américains pour apurer les factures de l’Hôpital Flora où N.M. était internée pour soins intensifs. (Asadho, communiqué de presse du 24 décembre 2008)
Le 9 aout 2008, Bébé Kibawa avait brûlé les parties génitales de Madame N. M. l’une de ses femmes au motif qu’elle serait soupçonnée d’infidélité. (Asadho, 24 déc. 2008)
Le 27 décembre 2005, M. Ibrahim Kabila ordonna l’enlèvement de M. Patrick au motif que sa mère lui devait 824 dollars américains. Interrogé par radiookapi.net, Ibrahim Kabila proféra des injures et des menaces de mort contre le journaliste. (Radio Okapi)
Le 26 aout 2005, Ibrahim Kabila avait grièvement blessé au couteau un homme en pleine rue à Lubumbashi. De son côté, Dieudonné Kabila, neveu du chef de l’Etat, aidé par un major des FARDC, avait passé à tabac un jeune dans une boite de nuit. (Radio Okapi)
Janvier 2005, le prévenu Ibrahim Kabila avait proféré des menaces de mort et injures aux magistrats sensés entendre son cas et détruit des biens publics. (APA)
Le 29 juillet 2003, Madame Salvatrice Mataga, tante maternelle du Président Joseph Kabila Kabange, accompagnée de 10 militaires, avait fait arrêter et détenir illégalement M. Bony Lilitiyo, vérificateur à l’Office des Douanes et Accises (OFIDA) parce que ce dernier exigeait le paiement des droits des douanes requis a l’importation de 4 camions transportant des produits pétroliers.
Le 15 juin 2002, Dieudonné Kabila alias Dydo, neveu du feu Président Laurent Désiré Kabila ordonna aux militaires agissant sous ses ordres d’arrêter arbitrairement de son domicile et le torturer physiquement M. Jules Dassin Ngandu Mwana Muyombi, Divisionnaire à la Cour d’Appel de Lubumbashi au motif que son fils nommé Alain Ngandu serait soupçonné d’avoir volé 2.900 dollars américains.
Le 12 juin 2002, Mme Pétronie Kabila, tante paternelle du Président Joseph Kabila avait ordonné à ses gardes de torturer son travailleur M. Kabeya Kitenge qui en mourut, au motif qu’il serait soupçonné d’avoir volé des épis de maïs dans sa ferme sise Route Kafubu.
Le concept de « famille » fait référence a un ménage constitué de « deux parents mariés ou non ainsi que leurs enfants ». Il peut s’étendre à un ensemble apparenté de plusieurs personnes vivant dans le même foyer. Pour protéger l’intimité conjugale dans le ménage, la loi a délimité le cadre de vie avec ses frères et sœurs, grands-parents, belles-mères, Beau-fils, cousins, oncles, tantes, etc.
La Constitution de la RDC ne reconnait qu’un individu élu Président de la République qui a droit aux avantages liés à son rang, dont l’escorte et la garde rapprochée. Le Code de la Famille définit la famille légale constituée du mari, épouse, et enfants à charge. Les collatéraux (frères, sœurs, grands parents, oncles, tantes et cousins) n’en font pas partie. Il n’existe aucun concept de « famille présidentielle », dans les lois de la RDC.
Les personnes citées sont accusées de s’adonner à la commission des faits délictuels, contraire à la constitution et aux lois congolaises au nom de la « famille présidentielle » dont en voici quelques cas illustratifs :
Le 19 octobre 2010, M. Zoe Kabila, frère du Président Joseph Kabila Kabange avait « ordonné des militaires mis à sa garde de battre deux agents de la Police de Circulation Routière (PCR), M. Yandu et M. Mukoyo, en fonction au rond-point Chamic, boulevard du 30 juin, Kinshasa ; au motif que ceux-ci auraient changé la direction de priorité au moment où M. Zoe Kabila allait passer. (VSV, Communiqué du 20 octobre 2010)
Le 30 juillet 2010, M. Ibrahim Kabila, frère du Président Joseph Kabila Kabange avait porté des coups contre des agents de l’Office des Douanes et Accises (OFIDA) du Katanga parmi lesquels le sous-directeur de Kasumbalesa. Il exigeait la libération de quatre véhicules importés sans qu’il ait payé les droits des douanes et autres taxes y afférent. (Asadho, communiqué du 30 juillet)
Le 24 décembre 2008, M. Bébé Kibawa, frère du Président Joseph Kabila Kabange avait successivement violé avec violence, puis rendu grosse J.M. sa belle-sœur mineure de 16 ans. (Asadho, communiqué de presse du 24 décembre 2008)
Le 16 octobre 2008, M. Bébé Kibawa, accompagné de 9 militaires armés de la GR, avait enlevé puis torturé son beau-père Lwamba Kabungo âgé de 62 ans et deux agents du parquet militaire assignés à la protection de madame Masala Kiluba victime des menaces de mort de sa part (de M. Kibawa). Les 3 infortunés furent entassés dans le coffre du véhicule, puis acheminés à la ferme de sa tante «Maman Kibawa» où ils furent torturés. (Asadho, communiqué de presse du 24 décembre 2008)
Octobre 2008, M. Ibrahim Kabila ordonna aux militaires mis à sa disposition d’enlever et torturer une personne chargée d’assurer la sécurité à l’Hôtel Uhuru appartenant à sa tante paternelle, Mme Kibawa. (Asadho, communiqué d’octobre 2008)
Le 10 septembre 2008, Bébé Kibawa en présence des militaires, il avait donné des coups de poing et de genou à sa belle-mère Mme Masala Kiluba qui lui réclamait 30 dollars américains pour apurer les factures de l’Hôpital Flora où N.M. était internée pour soins intensifs. (Asadho, communiqué de presse du 24 décembre 2008)
Le 9 aout 2008, Bébé Kibawa avait brûlé les parties génitales de Madame N. M. l’une de ses femmes au motif qu’elle serait soupçonnée d’infidélité. (Asadho, 24 déc. 2008)
Le 27 décembre 2005, M. Ibrahim Kabila ordonna l’enlèvement de M. Patrick au motif que sa mère lui devait 824 dollars américains. Interrogé par radiookapi.net, Ibrahim Kabila proféra des injures et des menaces de mort contre le journaliste. (Radio Okapi)
Le 26 aout 2005, Ibrahim Kabila avait grièvement blessé au couteau un homme en pleine rue à Lubumbashi. De son côté, Dieudonné Kabila, neveu du chef de l’Etat, aidé par un major des FARDC, avait passé à tabac un jeune dans une boite de nuit. (Radio Okapi)
Janvier 2005, le prévenu Ibrahim Kabila avait proféré des menaces de mort et injures aux magistrats sensés entendre son cas et détruit des biens publics. (APA)
Le 29 juillet 2003, Madame Salvatrice Mataga, tante maternelle du Président Joseph Kabila Kabange, accompagnée de 10 militaires, avait fait arrêter et détenir illégalement M. Bony Lilitiyo, vérificateur à l’Office des Douanes et Accises (OFIDA) parce que ce dernier exigeait le paiement des droits des douanes requis a l’importation de 4 camions transportant des produits pétroliers.
Le 15 juin 2002, Dieudonné Kabila alias Dydo, neveu du feu Président Laurent Désiré Kabila ordonna aux militaires agissant sous ses ordres d’arrêter arbitrairement de son domicile et le torturer physiquement M. Jules Dassin Ngandu Mwana Muyombi, Divisionnaire à la Cour d’Appel de Lubumbashi au motif que son fils nommé Alain Ngandu serait soupçonné d’avoir volé 2.900 dollars américains.
Le 12 juin 2002, Mme Pétronie Kabila, tante paternelle du Président Joseph Kabila avait ordonné à ses gardes de torturer son travailleur M. Kabeya Kitenge qui en mourut, au motif qu’il serait soupçonné d’avoir volé des épis de maïs dans sa ferme sise Route Kafubu.
Le monologue congolais - Congo.monologue@gmail.com, Kinshasa, le 22 Octobre 2010
© Congoindépendant 2003-2010
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