mercredi 6 octobre 2010

SOS RDCONGO: TOLAMUKA, AGISSONS ENSEMBLE, CALL OF WAKE UP FOR ACTION !

RDC : le combat pour la paix aux Nord et Sud- Kivu

We are launching this inquiry message, seeking international attention and solidarity to support our efforts for the rehabilitation of social conditions in DR Congo. So please act now to put an end to the humanitarian tragedy in the Congo.
Ces enfants orphelins attendent notre aide, ont besoin de notre amour et de notre attention.

Plus de 2, 1 millions des personnes déplacées au Kivu sui
Il y a un an, la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), accueillait provisoirement des dizaines de milliers de personnes déplacées par les combats entre les forces du gouvernement et divers groupes armés. Aujourd’hui,Le Nord et le Sud-Kivu comptent 47 camps, qui abritent à l’heure actuelle plus de 117 000 déplacés, dont 15 000 ont été déplacés par des affrontements entre des groupes armés.
La violence est le fléau des deux provinces du Kivu. « Des hommes armés circulent toujours dans les villages », a dit un ancien déplacé de Bukavu dans le Sud-Kivu, qui vit maintenant à Goma.
Les violences récentes sont pour la plupart imputées aux milices étrangères, qui comptent environ 5 000 hommes, d’après des observateurs militaires de Goma. D’après OCHA, les provinces du Nord et Sud-Kivu compte au moins 1,36 million de personnes déplacées, dont un million ont fui leurs maisons en 2009. L’UNHCR s’inquiète de la situation dans certains camps. « A Kichanga, les déplacés sont utilisés pour des travaux forcés », a dit Masti Notz, chef du bureau de l’UNHCR pour le Nord-Kivu. « Nous sommes de plus en plus préoccupés par ce qui se passe. »
Kinshasa au 21 ème siècle, Mbanza Lemba, après la pluie

eurosionkin
Peuple congolais, réveillons-nous! refusons d’être enterrés vivants !

Kinshasa, Station  après la pluie à Kinsuka
L’extermination de la population congolaise á l’est

3229042895_9076139fbe_o
Sur l’avenu Mbinza, Q/Manenga à Ozone
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjswjOW7DeEHylH4kCfQ5LkUsmteo-IHA5IRDVEBdUL1gA7X7-lqqkb6wzbtrUopBtQjAE95hbrpbElFNWkxkfPpz7D3FWLMgrLvIw246OZ8ydXKeBaSzaEBBhMLuc_9LaVBkk6WS_P_I-A/s400/erosions-kinshasa-fin-du-monde-2012.jpg
…. et la lutte quotidienne pour la survie!


La violence armée intensifie un déplacement massif de la population
Les populations de la partie orientale de la République démocratique du Congo sont-elles condamnées à une vie d’errance ?
La question est en droit d’être posée à l’analyse du nombre croissant des personnes identifiées ayant déserté leurs lieux de résidence, fuyant les affrontements entre l’armée régulière et des groupes armés (locaux et étrangers) ainsi que les exactions collatérales.
De sources humanitaires, il y aurait à ce jour près d’un million et demi de déplacés internes identifiés dans l’Est du pays.
« Nous sommes prêts à tout faire pour rendre effectif le retour des réfugiés et des déplacés. Le HCR et la communauté internationale sont disposés à accompagner le gouvernement dans le processus de protection et d’assistance humanitaires des populations à condition qu’on puisse garantir les conditions de sécurité et promouvoir la réconciliation », a déclaré mercredi le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, en visite dans la province de l’Equateur.
De fait, la « protection » des populations est du ressort de l’Exécutif national. « Tous les Congolais ont droit à la paix et à la sécurité tant sur le plan national qu’international. L’Etat a le devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous … », stipulent les articles 52 et 51 de la Constitution.
http://udpsonline.com/eikones/gomafocus/goma%20en%20feu.jpg?0.8356853770116401
Sur le terrain, il se constate une capacité limitée de l’Etat congolais de restaurer la paix et l’autorité de l’Etat dans les provinces du Kivu et Orientale, terriblement secouées depuis une dizaine d’années par les activités de groupes armés locaux et étrangers (rwandais et ougandais), qui massacrent la population congolais, pillent massivement les resoources du Congo et  permettent l’infiltration clandestine des populations rwandaises pour occuper les localités et villes vidées de populations congolaises, enfuies dans des camps des réfugiés et abandonnées á leur triste sort.
Ces rwandais qui se déversent sur le sol congolais á l’est sont faussement mis sous l’étiquette des « réfugiés congolais » qui pourtant ne parlent aucune langue congolaise et ne sont reconnus ni par les chefs coutumiers, ni par les habitants de la région. Ce qui  étonne les Congolais, est le fait de voir le gouvernement intensifier des accords avec le Rwanda pour le retour de ces sois-disant « réfugiés Congolais »venus du Rwanda, mais ce même gouvernement congolais ne se soucie point du sort des Congolais entassés dans des camps des réfugiés et des millions des déplacés internes depuis des années. Ces étranges « réfugiés congolais »au Rwanda sont -ils plus importants que des millions des réfugiés congolais internes ou qui ont trouvé refuge dans d’autre pays que le Rwanda???! Ceci dévoile en plein jour la complicité des acteurs actuels au pouvoir á Kinshasa dans le processus de dépeuplement du Congo pour implanter cladestinément des population rwandaises au Congo pour continuer les pillages systématiques des ressources du Congo et la destabilisation  permanente de l’Afrique centrale.
Oú sont passé les « troupes du défilé du Cinquantenaire »qui ont fait une démonstration de force le 30 juin sur le boulevard du 30 juin á Kinshsa? We are launching this inquiry message, seeking international attention and solidarity to support our efforts for the rehabilitation of social conditions in DR Congo. So please act now to put an end to the humanitarian tragedy in the Congo.

Peuple Congolais l’heure de la conscientisation individuelle et collective est arrivée. Soyons Unis. Sortons de l’amnésie et de la paralysie collective!! ! Nous sommes en plein processus d’extermination sous une occupation meurtrière! Il y a péril en la demeure !
RAPPORT SUR LA CATASTROPHE SURVENUE A SANGE DANS LA PLAINE DE RUZIZI

INTRODUCTION
Au soir du 02 juillet 2010, il s’est produit, sur la route nationale n° 5, une catastrophe dans la Plaine de  la RUZIZI, dans la Cité de Sange, qui a coûté la vie à plusieurs vies humaines et plusieurs autres personnes avec des brûlures très graves. A ce bilan il faut ajouter des maisons,  animaux domestiques, arbres  et autres biens qui ont été consumés par les flammes.
Le dimanche 04 juillet 2010, une équipe composée des organisations membres de la Coalition Congolaise pour la Justice Transitionnelle, CCJT, s’était rendue sur terrain pour s’enquérir de la situation en vue d’un éventuel monitoring.
L’équipe était composée de :
-       Mme Stella YANDA, Présidente de l’ICJP et Secrétaire Exécutive de INITIATIVES ALPHA
-       Mr Raphaël WAKENGE, Coordinateur National de la CCJT et Coordinateur de ICJP
-       Mr Pablo MUKE, Permanent  de CCJT
La délégation a quitté Bukavu aux environs de 8h15’ pour atteindre la cité de Sange vers 11h40’. Chaque membre de l’équipe, en ce qui le concerne, s’était déployé sur terrain pour récolter les informations auprès des témoins ayant vécu le drame ou qui auraient été frappés directement ou indirectement par ces événements douloureux. C’est à  15h00 que la délégation avait quitté Sangé pour atteindre Bukavu vers 19h30.
La méthode utilisée était le contact direct avec les témoins à travers des interviewes ouvertes, le recoupement des informations recueillies entre les membres de la délégation dans un échange, la prise des photos, récolte des éléments sonores et l’observation.
LOCALISATION
La cité de Sange se trouve 80 km  au Sud de  Bukavu et à près 45 km d’Uvira, chef lieu du territoire portant le même nom. Elle compte plus de 35.000 habitants dont une bonne partie est composée des  populations déplacées venues des moyens plateaux et des villages environnants, fuyant l’insécurité qui y a sévi pendant plusieurs années. Nombreux déplacés sont encore revenus depuis le lancement des opérations de traque des FDLR en juillet 2009. Cette population est constituée  à 70 % de jeunes dont l’âge varie entre 15 et 30 ans. Notons que par manque d’emploi, beaucoup de ces jeunes  ont été recrutés au sein des groupes armés, tant internes qu’étrangers, qui ont sévi sur cette partie de la province.
DEROULEMENT DES FAITS
D’après les déclarations des personnes trouvées sur les lieux du drame et celles qui avaient contacté les uns et les autres depuis le jour même de l’accident, c’est vers 17 heures du vendredi 02 juillet 2010 qu’un camion –citerne en partance pour Uvira, portant la plaque d’immatriculation kenyane ZD 3860,  transportant 49.000 litres d’essence s’est renversé en plein  centre de négoce de la cité de Sange. L’accident est survenu quand le chauffeur voulait effectuer un dépassement d’un minibus qui était en arrêt sur la chaussée à un endroit dont la largeur  de la route n’atteignait pas 6 m et où le côté qu’il avait pris était érodé. Ne connaissant pas la structure de la route, la partie a cédé et le camion n’a plus pu revenir sur la chaussée et est tombé sur le côté gauche du chauffeur.  Cet accident n’a au départ causé aucune perte en vie humaine sauf quelques dommages remarqués sur le véhicule et l’état de traumatisme observé  sur le chauffeur qui  fut dépêché au centre de santé/Etat pour des soins  de secours. Après s’être retrouvé, ce dernier avait insisté pour demander à la population de s’éloigner de ce véhicule au risque d’un éventuel incendie. D’autres conducteurs ont aussi  demandé à la population de ne pas s’approcher du camion car ils avaient observé qu’il y avait déjà du carburant qui sortait du véhicule en petite quantité.

Malheureusement, il s’est observé un afflux des curieux sur le lieu du drame. Dans un premier temps les militaires des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) ont essayé de disperser la masse mais selon les informations reçues, ils n’ont pas hésité à sombrer, avec leurs collègues de la MONUSCO (Mission de l’ONU pour  la Stabilisation du Congo) basés sur place dans les actes de pillage en vidant d’abord le réservoir du véhicule accidenté. Comme si cela ne suffisait pas, ces militaires sont allés jusqu’à ouvrir les vannes de la citerne pour se servir à leur guise. Ce fut le début de la kermesse tragique avec une marrée de carburant qui coulait à flot à partir des vannes ouvertes par les militaires et qui se disputaient le monopole de contrôle et de commandement entre eux. Seuls pouvaient accéder à ce lieu leurs favoris (épouses, enfants,  amis et autres).
Comme la population ne pouvait pas s’approcher de la source (les vannes) contrôlée par les militaires, tous confondus (FARDC et MONUSCO), celle-ci s’était contentée de la coulée libre du carburant en creusant de petits trous de captage pouvant leur faciliter de puiser sans beaucoup de peine. Des récipients de toute sorte ont été amenés sur les lieux : jerricanes, bidons en plastic, seaux, casseroles, bassines, gobelets, etc. Certaines personnes amenaient directement  leur butin à leurs domiciles mais d’autres par contre, déposaient d’abord le carburant sur les lieux dans différents récipients.
C’est ainsi qu’un motard, ayant réalisé le plein de son réservoir, voulant démarrer, a occasionné l’explosion qui a été à la base du drame, selon les témoins trouvés sur place. Les flammes se sont propagées sur  une grande superficie atteignant plus de 1 000 m² et brûlant personnes, maisons, arbres… Ce fut la désolation et le carnage.
Bilan
Au matin du samedi 03 juillet 2010, on a déchiffré un total de 232 personnes mortes calcinées sur place  et de nombreux blessés graves par brulures qui ont été admis, dans un premier temps, dans différents centres  de santé de la place. Les capacités et  conditions d’accueil étant limitées dans les infrastructures médicales de la place, une partie de ces infortunés a été conduite directement à Uvira. Les cas les plus graves ont été transférés à Bukavu (28 cas) par voie aérienne grâce à l’intervention des hélicoptères de la MONUSCO. Les blessés ont été accueillis respectivement à l’hôpital de Panzi et à l’hôpital Général Provincial de Référence de Bukavu. Le nombre de morts augmente au jour le jour pour atteindre le nombre de 271 à la date du 13 juillet 2010. Quelques maisons ont été incendiées complètement dont 3 salles de projection vidéo construites en palles, quelques cabanes logeant le marché. Il y a eu aussi des  pertes de biens matériels dont des générateurs, des  motos, des ustensiles de cuisines, des appareils  (postes téléviseurs, lecteurs vidéo, récepteurs d’antennes paraboliques, animaux domestiques, …)
Selon les témoignages recueillis auprès de la population et des secouristes, il y avait aussi des corps sans vie des éléments de la MONUSCO que l’on pouvait facilement identifier grâce aux gilets pare balles qu’ils portaient au dessus de leurs uniformes.
Constat :
-       Le nombre et les catégories exacts de personnes mortes restent difficiles à préciser d’autant plus que certaines victimes ont été réduites en cendre. Seul un recensement exhaustif de la population peut aider à avoir une idée exacte des pertes en vies humaines.
-       La faible capacité d’accueil des formations médicales de la  place (Centre hospitalier, Centres de santé) n’a pas été à la hauteur de satisfaire la demande accrue des blessés.
-       Difficulté  d’estimer les biens matériels consumés ainsi que leur valeur étant donné que certains responsables pouvant déclarer ont péri dans le drame.
-       L’intervention des autorités tant provinciales que territoriales  et l’appui matériel de la MONUSCO est non négligeable dans le transfert des blessés dans des formations médicales/hôpitaux d’Uvira et de Bukavu.
-       La spontanéité des organisations philanthropiques et internationales (la Croix Rouge du Congo, le CICR et l’OMS) et de la société civile notamment la Fédération des Entreprises du Congo « FEC » et les organisations des droits de l’homme dont ICJP, SEDI, RADHOSKI,… est non négligeable dans les interventions d’urgence.
-       L’implication du gouvernement central et la présence du Président de la République témoignent un sentiment de réconfort moral et de compassion avec les familles des victimes.
-       Faible niveau d’intervention dans certaines institutions de santé de la place n’a pas soulagé la demande accrue des blessés avec le manque de médicaments et l’insuffisance du personnel médical.
-       Les gestes de solidarité nationale et internationale ont été enregistrés à travers l des messages de compassion frisant de partout. On enregistre aussi  la disponibilité du personnel soignant et des spécialistes en provenance d’autres provinces plus précisément de Kinshasa et de l’étranger (Israël, Belgique, Suisse, …). Ces apports contribuent  beaucoup dans le réconfort moral et la réduction de la mortalité et des séquelles graves parmi les survivants.
-       L’hôpital Général de Référence d’Uvira a manqué des médicaments pour les soins d’urgence pour les brûlures, notamment les pansements (tuiles gras), le bleu de méthylène etc. Les victimes étaient couchées à plus d’une personne sur le lit. Certains lits manquaient même des matelas.
-       Le site choisi pour l’enterrement des victimes ne semble pas bien approprié car le sol est très sablonneux et instable. Le trou n’ayant pas été profond, il y a risque que pendant la saison des pluies prochaine il y ait des eaux de pluies qui vont emporter le sable du site.
Assistance
Dès le lendemain du drame il a été constitué un comité de crise au niveau local composé des leaders communautaires. Le Comité de crise au niveau provincial est chapeauté par le Ministre Provincial des Travaux Publics, Infrastructures et Reconstruction qui assumait l’intérim du Ministre Provincial de la Santé empêché.
Les victimes du drame de Sange ont été enterrées dans une fosse commune à Kyanyunda. C’est la Fédération des Entrepreneurs du Congo, FEC, antenne d’Uvira qui a mis une pelle mécanique à la disposition de la cité pour creuser et couvrir le grand trou.
Dès lors, les casques bleus de la MONUSCO assurent la sécurité du lieu.
Difficultés
Au cours de cette descente, l’équipe de la CCJT avait connu quelques difficultés notamment :
-       Le manque des moyens disponibles pour atteindre les lieux du drame  dès l’annonce du drame et pouvoir  apporter leur contribution à ce genre d’activités ;
-       La réticence observée auprès de certaines personnes enquêtées dans la livraison de l’information ;
-       Beaucoup de membres des familles des victimes n’étaient pas en état de faire des témoignages, d’autres n’étaient pas sur place à Sange. Ils étaient soit à Uvira ou à Bukavu pour se rendre compte de la situation des victimes blessés ;
-       Difficulté de suivre et coordonner l’assistance sur terrain
-       Peu d’attention pour établir les responsabilités, MONUSCO, Etat congolais, SONAS, police, FARDC, les autorités locales, etc par rapport au drame.
Conclusion
Depuis bien des années plusieurs événements malheureux se sont succédé dans l’ensemble de la province du Sud Kivu. La répétition de ces événement et les pertes, tant en vies humaines qu’en biens matériels et environnementaux qu’ils ont occasionnés ; devraient interpeller les autorités depuis bien longtemps afin qu’elles prennent des mesures adéquates de sécurisation des populations pour leur éviter le pire.
A part les événements malheureux du bateau MUSAKA, survenus sur le lac Kivu il y a quelques années, l’on se souvient encore des catastrophes survenue  en date du 26 avril 2010 et celle de la nuit du 08 juillet 2010, des pirogues motorisées communément appelées BOATS ont chaviré et avec elles plusieurs dizaines de personnes ont perdu leurs vies. A ce tableau, il ne faut pas oublier toute la complaisance que l’on observe dans le chef des agents de la police de circulation routière (communément appelés POLICIERS DE ROULAGE) qui ferment les yeux devant des véhicules surchargés et des  conducteurs qui ne respectent aucune norme de règlement routier après avoir tendu la « main fermée » à ceux qui ont le rôle de réglementer la circulation.
Nous ne saurons terminer ce rapport sans  formuler quelques  recommandations que voici :
-         Organiser un recensement pour identifier le nombre réel des personnes disparues ;
-         Appuyer la cellule de crise localement mise en place pour mieux répondre à la mission lui assignée ;
-         Organiser une campagne en vue de désinfecter la partie où le drame s’est produit afin de prévenir une quelconque épidémie surtout en cette saison sèche ;
-         Interpeller le commandant militaire des FARDC en place ainsi que celui des casques blues de la MONUSCO pour la participation  des militaires à ce pillage honteux ;
-         Doter les centres de santé des médicaments et augmenter le personnel soignant dans ces dits centres ;
-         Mener des actions de prévention sur toute l’étendue de la province en vue de limiter d’autres cas similaires qui surviendraient à l’avenir ;
-          Mettre en place les mécanismes d’indemnisation des victimes de cette tragédie en élaborant un programme pour cette fin ;
-         Diligenter les travaux de réhabilitation  RN5 sur le tronçon Bukavu-Kamanyola-Fizi ;
-         Mener une campagne de sensibilisation  de la population sur les valeurs positives  et appuyer les populations avec certains projets d’auto-prise en charge en vue d’éradiquer la pauvreté
-         Planifier un programme d’accompagnement psychosocial des survivants et des autres membres des familles de personnes mortes ou non. Ce programme pourra être réalisé par des personnes formées pour cette fin ;
-         adapter le processus DDR au contexte en initiant des programmes qui  puissent absorber, tant soit peu,  la main d’œuvre locale.
Il faut aussi dire que depuis le jour du drame il reste encore des points qui ne sont pas éclaircis. Il n’y a nulle part où on a mentionné que le chauffeur qui a fait l’accident n’était pas le chauffeur kenyan qui est venu avec  le camion depuis Mombasa. Ce dernier ayant connu des problèmes avec ses papiers, aurait dû rester à BUGARAMA au Rwanda. Comme le propriétaire du produit tenait à ce que le camion atteigne Uvira le même jour, il aurait recouru au service d’un chauffeur congolais d’Uvira. Il semble que ce détail est tenu au grand secret pour ne pas créer des difficultés avec la compagnie d’assurance du Kenya.
En second lieu, on parle d’une partie du carburant qui a été récupérée du tank. Ce qui serait possible car la vanne du compartiment au centre de la citerne n’a pas été ouverte. Toutefois on n’a pas dit quelle est la quantité qui a été récupérée sur le total de 49.000 litres qu’il y avait dans la citerne. Il y a enfin ce mutisme  en rapport avec les pertes en vies humaines dans les rangs des éléments de la MONUSCO dont on ne veut pas parler. N’ayant pas d’informations selon lesquelles les éléments de la MONUSCO se seraient retrouvés sur les lieux du drame sur demande expresse du propriétaire de la marchandise, la population les a considérés au même niveau que tous les  autres pilleurs.
Fait à Bukavu, le 06 juillet 2010.
Pour le groupe,
Stella YANDA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire