Un burkinabe passe devant une peinture murale représentant Thomas Sankara, à Ouagadoudou,
le 18 novembre 2010.
le 18 novembre 2010.
AFP
La campagne électorale au Burkina Faso s'est achevée vendredi 19 novembre 2010 à minuit. Les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour la présidentielle. Un rendez vous boudé par de nombreux citoyens puisque seulement 3 300 000 électeurs se sont inscrits sur les listes, sur un potentiel de 7 millions. Le président Blaise Compaoré affronte six candidats pour un scrutin sans grands enjeux électoraux, à l’image de cette campagne qui s’achève, déséquilibrée et bien peu animée.
Véritablement, cette campagne électorale 2010 n’aura pas passionné les foules, même en ce dernier jour de campagne. Le lion, Boukary Kaboré, a conduit une petite caravane, ce vendredi matin, à travers la capitale. Il a appelé ses militants à la vigilance pour le jour du scrutin.
En cette fin d’après-midi, Hama Arba Diallo, le député maire de la ville de Dori au nord du pays, a rassemblé ses partisans place de la Nation, en plein centre de Ouagadougou. « Hama Arba Diallo est l’homme qu’il faut, il a les mains propres », explique-t-on dans la petite assistance rassemblée pour l’occasion. « Et puis il faut voir ce qu’il a fait à Dori en cinq ans, explique un jeune militant. Là bas, en plein désert, tout le monde a l’eau courante pour un prix dérisoire, ce n’est pas le cas ici à Ouaga ».
Une véritable démonstration de force
Un meeting modeste, pas de grande voix de la chanson africaine invitée, pas de cars de militants, rien à voir bien sûr avec le grand meeting du chef de l’Etat. Rassemblés dans la stade du 4 août, environ 40 000 partisans du CDP ont crié « Blaiso président !». « On veut que Blaise ne quitte jamais le pouvoir », lance une femme. Une véritable démonstration de force que les partisans du chef de l’Etat souhaitent annonciatrice d’une victoire éclatante au soir du 21 novembre. Les autres candidats ont tenu leurs derniers meeting en province : M° Bénéwendé Sankara à Yako, à 110 km de Ouagadougou et François Kaboré à Siglé, à une cinquantaine de km de Ougadougou. Emile Paré à Kongoussi, à 115 km de Ouagadougou. Les candidats de l’opposition doivent se rassembler ce soir. Ils s’inquiètent pour la crédibilité du vote de dimanche et veulent examiner la situation.
En cette fin d’après-midi, Hama Arba Diallo, le député maire de la ville de Dori au nord du pays, a rassemblé ses partisans place de la Nation, en plein centre de Ouagadougou. « Hama Arba Diallo est l’homme qu’il faut, il a les mains propres », explique-t-on dans la petite assistance rassemblée pour l’occasion. « Et puis il faut voir ce qu’il a fait à Dori en cinq ans, explique un jeune militant. Là bas, en plein désert, tout le monde a l’eau courante pour un prix dérisoire, ce n’est pas le cas ici à Ouaga ».
Une véritable démonstration de force
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