vendredi 19 novembre 2010

Le DG ai Albert Kasongo impliqué dans le détournement de plus de 9 millions de USD

Conclusion de la commission d’enquête de contre-vérification à l’OCC
Le DG ai Albert Kasongo impliqué dans le détournement de plus de 9 millions de USD
Par  Le Potentiel
Les carottes semblent cuites pour le numéro un de l’OCC, Albert Kasongo Mukonzo, après la conclusion de la commission d’enquête de contre-vérification sur la disparition des pièces comptables au département financier de cet établissement public. Pour cette commission, l’ADG ai de l’OCC est au centre d’une maffia qui ne pas dit son nom.
«Il est établi, de façon irréfutable, que l’impôt sur le chiffre d’affaires à l’intérieur a été traité par l’Office congolais de contrôle (OCC) jusqu’au mois de septembre dans le sens d’une minoration systématique et délibérée, causant un préjudice incommensurable au Trésor public. » Telle est la conclusion à laquelle a abouti la commission d’enquête de contre- vérification sur la disparition des pièces comptables au département financier de l’OCC. Enquête initiée par le ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises (CPME), Bernard Biango Sango. C’est ce que Le Potentiel apprend des investigations qu’il a menées depuis l’épreuve des forces, dernièrement, entre le directeur général ai de cette unité de services du Portefeuille de l’Etat, Albert Kasongo Mukonzo, et le numéro un du CPME, sa tutelle administrative.
Ce préjudice est évalué à USD 9.147.334,63, renseigne-t-on dans les milieux interrogés. Qui font remarquer qu’«il est inadmissible qu’un établissement public, comme l’OCC, puisse s’ingénier à éluder, de façon intentionnelle et délictueuse, un impôt dû à l’Etat, d’autant plus qu’en ce moment, sous le haut patronage du président de la République, chef de l’Etat, le ministre des Fiances organise la «Campagne nationale de sensibilisation au civisme fiscal» sous le thème : «Je paie mes impôts, je suis un bon citoyen».
Dans les milieux de cet établissement public au parfum du pot aux roses, on note que cette minoration ne masque que, si habilement, un détournement des deniers publics pour une période qui va du 1er février 2008 au 31 mai 2010. Et d’ajouter que cette pratique de minorisation «constitue, par ailleurs, l’illustration d’une mégestion caractérisée, loin de la bonne gouvernance, cheval de bataille du gouvernement». Aussi est-on inquiet à l’OCC pour l’avenir de cet établissement public après les résultats obtenus en un laps de temps par cette commission de contre-vérification. C’est ainsi qu’on émet le vœu de voir qu’un audit généralisé soit diligenté. Ce, étant donné qu’à titre illustratif, indique-t-on dans les mêmes milieux, «les provision à justifier au 31 mai 2010 s’élèvent à 3.810.000.000 FC, soit 4.233.334 dollars américains et que plusieurs zones d’ombre méritent d’être éclairées».
Pour certains membres de la commission, pas très bavards, devant de tels faits avérés, la politique de la «Tolérance zéro» devrait être appliquée. A les en croire, la tutelle est d’avis que «le directeur général ai de l’OCC doit être suspendu de ses fonctions, pour qu’il soit, avec tous les complices de la direction général, du département financier et d’autres départements et services, impliqués de loin ou de près, déféré devant la justice pour répondre aux faits ci-haut dénoncés».
Ils font observer que la tutelle aurait déjà transmis le rapport de la commission à la hiérarchie de l’Etat pour appréciation et sanction éventuelle.
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