Par Le Potentiel
Outre cette suggestion, les participants ont recommandé à l’exécutif central d’assurer l’effectivité de la décentralisation budgétaire en recettes et en dépenses, et de réglementer les modalités de collaboration entre les intervenants du secteur rural. Ils ont également demandé au gouvernement central d’élaborer un plan national d’aménagement du territoire et veiller à sa déclinaison aux échelons provincial et local.
Aux gouvernements provinciaux, il a été recommandé d’élaborer des plans de développement au profit de leurs provinces respectives. Les participants leur ont demandé d’assurer le suivi et l’exécution des projets et programmes provinciaux, veiller à la synergie entre les interventions et introduire une planification opérationnelle pour les Cinq Chantiers de la République en milieu rural.
Il a été demandé également à l’endroit de la Société civile de mobiliser, sensibiliser, informer et encadrer les organisations des structures communautaires de base et d’appuyer l’identification biométrique des ONG et associations.
Les participants ont demandé à la population vivant en milieu rural de se constituer en structures autogérées pour participer activement à la prise de décisions, l’identification des besoins prioritaires et à l’élaboration des plans locaux. Et cela, sans oublier de s’impliquer dans l’appropriation des projets réalisés.
Au ministère du Développement rural, il a été exigé, notamment d’exécuter la politique définie dans la stratégie sectorielle nationale du monde rural, de mettre en place les mécanismes de coordination au niveau national, provincial et des Entités territoriales décentralisées.
L’occasion faisant le larron, le ministre du Développement rural, Philippes Undji a, exhorté les participants à s’approprier les résultats de l’atelier et les mécanismes de mise en œuvre recommandés pour la coordination et l’identification des opérateurs de son secteur.
Dans leur déclaration finale, les participants ont promis « de s’investir dans le plaidoyer et le lobbying afin que l’avant-projet des textes portant cadre de concertation et d’harmonisation sur les activités de développement rural, soit sanctionné par le décret du Premier ministre ». Car, « cela reste la voie obligée pour permettre aux uns et aux autres de relever le vrai défi en milieu rural, celui de lutter contre la pauvreté de plus 70 % de la population congolaise », ont-ils indiqué.
Trois moments forts ont marqué les activités de l’atelier dit de haut niveau, dont le thème principal portait sur « les Cinq chantiers en milieu rural et la gouvernance du secteur du développement rural ». Il y a eu une série d’exposés, la présentation de l’état des lieux du développement rural dans les 11 provinces, ainsi que des échanges interactifs en vue d’enrichir les textes de base.
LUDI CARDOSO
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