mardi 28 décembre 2010

[Direct] Pendant la mission de la Cedeao : heurts entre partisans de Gbagbo et casques bleus

28/12/2010 à 11h:31 Par la rédaction web, avec Baudelaire Mieu à Abidjan
   
Le président cap-verdien Pires (g) accueilli à l'aéroport par le Premier ministre de Gbagbo.Le président cap-verdien Pires (g) accueilli à l'aéroport par le Premier ministre de Gbagbo.© AFP
Les trois présidents mandatés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap Vert) et Ernest Koroma (Sierra Leone) doivent essayer ce mardi de trouver une issue pacifique à la crise qui paralyse la Côte d'Ivoire depuis le second tour de l'élection présidentielle. L'organisation sous-régionale s'est déjà prononcée pour un départ du président sortant Laurent Gbagbo, en menaçant d'intervenir militairement.
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16H40 : [Jeuneafrique.com] Selon une source diplomatique, deux casques bleus Bangladais de l'Onuci ont été blessés dans des heurts avec des partisans de Laurent Gbagbo dans son fief abidjanais de Yopougon, alors que la mission des chefs d'États mandatés par la Cedeao est en cours. Leur véhicule aurait été incendié. Cette source n'était pas en mesure de révéler l'identité (civils ou militaires) des assaillants.
15H40 : [AFP] 19 120 Ivoiriens se sont réfugiés au Libéria pour échapper aux violences électorales depuis le début de la crise selon un nouvelle estimation de l'ONU. Ce chiffre est en hausse de 5 000 personnes depuis samedi.
15H05 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] Une très brève rencontre a eu lieu dans la matinée à l'hôtel Pullman entreCharles Blé Goudé, le ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo et leader des « jeunes patriotes », et Choi Young-jin, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire. Le contenu de la conversation n'a pas filtré, mais au vu des attaques répétées du premier contre l'Onuci (qu'il a notamment accusé de vouloir préparer un génocide en Côte d'Ivoire), l'échange était vraisemblablement tendu.
14H50 : [BBC] Peu avant la rencontre entre les chefs d'État mandatés par la Cedeao et le président sortant, son camp a laissé entrevoir l'état d'esprit dans lequel il se trouve. « Évitons la déliquance politique, a déclaré Ahoua Don Melo, le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo. Aucune institution internationale n'a le droit d'intervenir de force pour imposer un président dans un État souverain. »
14H15 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan et AFP] La rencontre a débuté entre le président sortant Laurent Gbagbo et les trois présidents-émissaires de la Cedeao; au Palais présidentiel du Plateau. Le Béninois Thomas Boni Yayi, le Sierra Léonais Ernest Koroma et le Capverdien Pedro Pires sont arrivés dans des voitures séparées, et ont été acceuillis avec une accolade par Laurent Gbagbo.
Ils doivent ensuite rencontrer Alassane Ouattara dans son quartier général de l'hôtel du Golf.
13H30 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] Les chefs d'État mandatés par la Cedeao quittent l'hôtel Pullman pour le Palais présidentiel du Plateau, situé à environ 500 mètres, où les attend le président sortant Laurent Gbagbo.

©Google Maps
La réunion entre les représentants de l'ONU, de l'UA et de la Cedeao a duré environ 45 minutes et n'a pas été suivie d'une déclaration.
12h45 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] Les chefs d'État Thomas Boni Yayi et Ernest Koroma, rejoints par Pedro Pires, ont débuté leur réunion avec Choi Young-jin, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire à l'hôtel Pullman d'Abidjan. Victor Gbeho, le président de la Commission de la Cedeao et Ambroise Niyonsaba, le représentant spécial de l'UA en Côte d'Ivoire, sont aussi présents.
12H10 : [AFP] Dans une déclaration à la radio nationale capverdienne, avant son départ pour Abidjan, le président capverdien Pedro Pires s'est dit très préoccupé par la situation de la Côte d'Ivoire qui est « en train de glisser vers une situation très compliquée » selon lui. « Je ne vois pour le moment aucune tentative dans le sens de résoudre le conflit de manière durable. Au contraire, je constate que toutes les approches vont dans le sens unique de satisfaire des intérêts immédiats », a-t-il ajouté, sans plus de précision.
Il a cependant dit garder « espoir car dans la diplomatie, la règle, c'est que tous les conflits se terminent à la table de négociations ».
12H00 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] Le président capverdien Pedro Pires, troisième membre de la mission de la Cédéao est arrivé à l'aéroport d'Abidjan. Il s'apprête à rejoindre ses homologues béninois Thomas Boni Yayi et sierra léonais Ernest Koroma, qui sont déjà à l'hôtel Pullman avec le dirigeant de l'Onuci Choi Young-jin.
11H15 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] Choi Young-jin est arrivé à son tour à l'hôtel Pullman d'Abidjan pour rencontrer les chefs d'État mandatés par la Cédéao. Le Béninois Thomas Boni Yayi et le Sierra-Léonais Ernest Koroma y sont déjà présents mais le Capverdien Pedro Pires est toujours attendu.
11H00 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] Thomas Boni Yayi et Ernest Koroma ont rejoint l'hôtel Pullman d'Abidjan où ils doivent commencer, avec une Choi Young-jin, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, leurs rencontres prévues aujourd'hui pour trouver une issue à la crise ivoirienne. Le président capverdien Pedro Pires est toujours attendu.
10H25 : [Baudelaire Mieu, à Abidjan] À l'aéroport de Port-Bouët, au sud d'Abidjan, les présidents Boni Yayi et Koroma attendent dans le salon présidentiel l'arrivée de Pedro Pires. Quand celui-ci aura atterri, ils se rendront ensemble à l'hôtel Pullman du Plateau pour rencontrer Choi Young-jin, le représentant spécial en Côte d'Ivoire du secrétaire général de l'ONU, Ban ki-Moon.
Lundi : l'Union africaine (UA) a désigné le Premier ministre kényan Raila Odinga pour coordonner les efforts diplomatiques de ses membres visant à résoudre la crise ivoirienne, après l'échec de la médiation de l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki. Raila Odinga avait été l'un des premiers à évoquer publiquement l'éventualité d'uneintervention militaire contre Laurent Gbagbo. Confronté à une crise comparable, mais beaucoup plus violente, après la présidentielle kényane de 2007, Raila Ondinga avait finalement accepté un compromis en prenant le poste de Premier ministre même s'il se considérait comme vainqueur du scrutin.

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