mercredi 29 décembre 2010

Mission impossible pour les casques bleus en Côte d’Ivoire

29/12 11:55 CET

L’attaque hier à Abidjan d’un convoi de l’ONU souligne la difficulté pour les casques bleus de travailler en Côte d’Ivoire.

Même si Laurent Gbagbo réclame le départ de la mission des Nations-Unies, le mandat des 10 000 casques bleus a été rallongé de six mois.

Mais leurs conditions de travail sont difficiles. Hier un soldat de la paix a été blessé à la machette, au milieu d’une foule nombreuse fidèle à Gbagbo : “Quand l’ONUCI est arrivé avec quatre tanks, raconte un témoin, ils ont essayé de traverser, tout le monde était en alerte, est sorti, et on les a fait repartir d’où ils étaient venus, à leur base. On a pas besoin d’eux ici.”

3000 patrouilles comme celle-là ont lieu chaque jour. Ici, ce sont des casques bleus jordaniens. Alors qu’en théorie la police ne peut pas empêcher les opérations des troupes onusiennes, chaque confrontation est tendue : “C’est très dangereux, très dangereux, explique le chef de la patrouille, parce que la police, quand elle nous arrête, est armée.”

Cette fois encore, les casques bleus jordaniens devront obéir à la police et faire demi-tour. Dans les rues d’Abidjan, c’est Laurent Gbagbo qui fait la loi.

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