Devant l'échec des médiations en cours pour trouver une issue à la crise ivoirienne, le président sud-africain plaide en faveur d'une nouvelle approche. Jacob Zuma propose de vérifier les accusations sérieuses de fraudes émises de part et d'autre et de pouvoir avancer, en fonction des résultats. La question pourrait être étudiée au sommet de l'Union africaine, le 30 janvier prochain à Addis-Abeba, a-t-il indiqué. Jacob Zuma s'est exprimé le 21 janvier sur la crise post-électorale en Côte d'Ivoire lors dune conférence de presse à l'occasion de la visite en Afrique du Sud de Yoweri Museveni, le président ougandais.
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Nous devons faire autre chose que de demander à l'un des deux leaders de partir», voilà ce que dit aujourd'hui Jacob Zuma. Le président sud-africain avait adopté le mois dernier la ligne de l'Union africaine, appelant Laurent Gbagbo à se retirer du pouvoir au profit de son rival Alassane Ouattara. Mais il constate que tous les efforts faits n'ont pas réussi à débloquer la situation.
Le médiateur de l'Union africaine, le Premier ministre kenyan a de nouveau quitté Abidjan cette semaine sur un constat d'échec. Raila Odinga plaide du coup pour plus d'isolement diplomatique et de sanctions financières afin toujours de contraindre Laurent Gbagbo au départ. Mais pour le président sud-africain, au contraire, il est temps de changer de stratégie.
Jacob Zuma rappelle qu'il y a eu de «
graves accusations » sur des irrégularités pendant le vote ; il estime qu'il faut trouver un moyen de vérifier les faits, pour pouvoir avancer, en fonction des résultats, et il donne rendez- vous à ses pairs le 30 janvier, dans moins de 10 jours à Addis Abéba, pour en débattre au sommet de l'Union africaine.
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