D'un point de vue purement technique, le vote devrait pouvoir se tenir le 23 janvier, même si un doute subsiste selon certaines sources bien informées. Les bulletins de vote, les fiches et procès-verbaux de résultats doivent encore être acheminés dans toutes les préfectures. Il faut aussi former les membres des bureaux de vote et surtout afficher les listes électorales.
L'autre incertitude concerne les candidats eux-mêmes : le président François Bozizé et son prédécesseur Ange-Félix Patassé seront bien de la partie, mais les 3 autres candidats laissent encore planer la menace de se retirer. Mettant en cause la sincérité des élections, ces candidats ont adressé au secrétaire général des Nations unies un mémorandum ; ils y pointent les lacunes du processus électoral et demandent toute une série de corrections impossibles à mettre en œuvre en 2 semaines.
Autre question : quelle sera l'attitude des groupes politico-militaires ? Les rebelles de la CPJP sont actifs dans le quart Nord-est. Perturber la campagne électorale serait pour eux un bon moyen de faire entendre leur voix. Quant aux ex-rebelles de l'APRD et de l'UFDR, ils n'ont pas désarmé et pourraient empêcher un candidat de faire campagne dans une localité ou faire pression sur les électeurs le jour du vote.
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