Avec notre envoyée spéciale à Juba
Les électeurs soudanais se sont fortement mobilisés dès la première journée de vote afin de choisir leur avenir et leur destin. Un futur qui devrait aboutir à la sécession. Ce divorce annoncé aura-t-il de graves conséquences ? Il reste en tout cas de sérieux litiges à régler, celui du partage des richesses pétrolières par exemple : 75% de l’or noir coule au sud mais doit être raffiné et évacué au nord.
Pour l’instant, Khartoum et Juba n’ont pas encore trouvé d’accord. Pour cet ex-officier de l’ancienne armée rebelle du Sud-Soudan, qui patiente dans une file d’attente, il n’est pas question de partager ces ressources : « Ce sera un arrangement entre notre gouvernement et ceux du Nord. Nous n’allons pas partager notre pétrole. Nous paierons la location du pipeline et des installations portuaires, mais nous ne partagerons pas le pétrole, pas même une goutte avec eux ».
Autre question épineuse, celle de la délimitation de certaines zones frontalières contestées par le Nord. L’ancien officier accuse Khartoum de mauvaise foi : « La démarcation est très claire, c’est celle laissée par le colonisateur britannique. Toutes les données sont là, toutes ces histoires sont fabriquées par le Parti national du Congrès. C’est l’arrogance de Khartoum qui a empêché le référendum à Abyei, mais il aura lieu que ça leur plaise ou pas. Abyei fait partie du Sud-Soudan. Tous ces obstacles vont être levés ».
Si, comme l’annoncent tous les pronostics, l’issue du vote consacre la partition du Soudan, les deux gouvernements, nordiste et sudiste, disposeront de six mois après le référendum pour trouver un terrain d’entente sur ces questions.
Les électeurs soudanais se sont fortement mobilisés dès la première journée de vote afin de choisir leur avenir et leur destin. Un futur qui devrait aboutir à la sécession. Ce divorce annoncé aura-t-il de graves conséquences ? Il reste en tout cas de sérieux litiges à régler, celui du partage des richesses pétrolières par exemple : 75% de l’or noir coule au sud mais doit être raffiné et évacué au nord.
Pour l’instant, Khartoum et Juba n’ont pas encore trouvé d’accord. Pour cet ex-officier de l’ancienne armée rebelle du Sud-Soudan, qui patiente dans une file d’attente, il n’est pas question de partager ces ressources : « Ce sera un arrangement entre notre gouvernement et ceux du Nord. Nous n’allons pas partager notre pétrole. Nous paierons la location du pipeline et des installations portuaires, mais nous ne partagerons pas le pétrole, pas même une goutte avec eux ».
Autre question épineuse, celle de la délimitation de certaines zones frontalières contestées par le Nord. L’ancien officier accuse Khartoum de mauvaise foi : « La démarcation est très claire, c’est celle laissée par le colonisateur britannique. Toutes les données sont là, toutes ces histoires sont fabriquées par le Parti national du Congrès. C’est l’arrogance de Khartoum qui a empêché le référendum à Abyei, mais il aura lieu que ça leur plaise ou pas. Abyei fait partie du Sud-Soudan. Tous ces obstacles vont être levés ».
Si, comme l’annoncent tous les pronostics, l’issue du vote consacre la partition du Soudan, les deux gouvernements, nordiste et sudiste, disposeront de six mois après le référendum pour trouver un terrain d’entente sur ces questions.
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