Après deux mois de révolte et de répression, le président du Yemen a fait une première concession ce dimanche soir, en limogeant son gouvernement. Objectif : calmer la rébellion, après la mort d'une cinquantaine de manifestants sous les tirs de la police vendredi.
Les protestataires, eux, réclamaient le départ du président lui-même, au pouvoir depuis 32 ans. Ali Abdhallah Saleh a déjà donné des gages en assurant qu'il ne se représenterait pas en 2013, et qu'il ne souhaitait pas transmettre son poste à son fils.
Vendredi, une nouvelle manifestation a été réprimée dans le sang : des tireurs ont tué 52 personnes, selon l'AFP. Un massacre qui a renforcé les divisions au sein du régime. Dernières défections en date : celle de la ministre des Droits de l'homme, qui a dénoncé un « crime horrible, lâche et perfide », et celle de l'ambassadeur du Yemen auprès des Nations-Unies.
Ce dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont participé aux funérailles d'une trentaine de victimes dans la capitale, Sanaa. Cette fois-ci, les forces de l'ordre avaient reçu l'ordre de se montrer discrètes. (Voir la vidéo)
Les protestataires, eux, réclamaient le départ du président lui-même, au pouvoir depuis 32 ans. Ali Abdhallah Saleh a déjà donné des gages en assurant qu'il ne se représenterait pas en 2013, et qu'il ne souhaitait pas transmettre son poste à son fils.
Vendredi, une nouvelle manifestation a été réprimée dans le sang : des tireurs ont tué 52 personnes, selon l'AFP. Un massacre qui a renforcé les divisions au sein du régime. Dernières défections en date : celle de la ministre des Droits de l'homme, qui a dénoncé un « crime horrible, lâche et perfide », et celle de l'ambassadeur du Yemen auprès des Nations-Unies.
Ce dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont participé aux funérailles d'une trentaine de victimes dans la capitale, Sanaa. Cette fois-ci, les forces de l'ordre avaient reçu l'ordre de se montrer discrètes. (Voir la vidéo)
Photo : manifestation à Sanaa lors des funérailles des victimes de l'évacuation du sit-in de l'université vendredi (K. Abdullah/Reuters)
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