jeudi 31 mars 2011

Burkina Faso : Blaise Compaoré poursuit ses consultations

Le président burkinabé Blaise Compaoré.
Le président burkinabé Blaise Compaoré.
AFP / O. Morin
Par RFI
Au Burkina Faso, le couvre-feu a été décrété mercredi soir sur l'ensemble du territoire de 21h00 à 6h00 du matin. Depuis une semaine, les autorités font face à un mouvement de colère sans précédent au sein des forces armées. Des incidents sérieux ont eu lieu à Ouagadougou, à Gaoua, ainsi qu'à Fada Ngourma.
Avec notre correspondant à Ouagadougou

Discours de Blaise Compaoré
Président de la République du Burkina Faso
Je prendrai des mesures vigoureuses pour la protection de l'ensemble des populations
 

31/03/2011 par RFI
Dès hier soir, Blaise Compaoré a commencé les concertations annoncées dans son adresse à la Nation. Ainsi, il a reçu les chefs religieux et coutumiers. Ce jeudi 31 mars 2011, il devra s’entretenir dans un premier temps avec le corps judiciaire, dont une bonne partie est en grève à la suite de la libération forcée des militaires condamnés en justice. Une libération faite par leurs camarades mutins.
Dans un second temps, ce sera l’armée. Chaque corps devra envoyer des représentants. Les concertations devraient se faire séparément avec les officiers, les sous-officiers, les soldats et militaires du rang.
Tirs à Ouagadougou

Bénéwendé Sankara
Président de l'UNIR-PS
Le président Compaoré a déçu
31/03/2011 par RFI
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sur le terrain la nuit dernière, ce fut le tour des soldats de Banfora, à l’ouest du pays. Ils ont tiré des coups de feu, obligeant les populations à s’enfermer avant l’heure du couvre-feu. A Ouagadougou et ses environs, on a entendu quelques tirs. En revanche, c’était le calme à Fada N'gourma et à Gaoua.
A Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, il n’y avait rien à signaler durant la nuit, après la folle rumeur d’hier après-midi : une fausse rumeur de mutinerie au camp Ouezin Coulibaly qui aura cependant semé un vent de panique au sein de la population.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire