Le président burkinabé Blaise Compaoré.
AFP / O. Morin
Avec notre correspondant à Ouagadougou
Dès hier soir, Blaise Compaoré a commencé les concertations annoncées dans son adresse à la Nation. Ainsi, il a reçu les chefs religieux et coutumiers. Ce jeudi 31 mars 2011, il devra s’entretenir dans un premier temps avec le corps judiciaire, dont une bonne partie est en grève à la suite de la libération forcée des militaires condamnés en justice. Une libération faite par leurs camarades mutins.
Dans un second temps, ce sera l’armée. Chaque corps devra envoyer des représentants. Les concertations devraient se faire séparément avec les officiers, les sous-officiers, les soldats et militaires du rang.
Tirs à Ouagadougou
Dans un second temps, ce sera l’armée. Chaque corps devra envoyer des représentants. Les concertations devraient se faire séparément avec les officiers, les sous-officiers, les soldats et militaires du rang.
Tirs à Ouagadougou
Sur le terrain la nuit dernière, ce fut le tour des soldats de Banfora, à l’ouest du pays. Ils ont tiré des coups de feu, obligeant les populations à s’enfermer avant l’heure du couvre-feu. A Ouagadougou et ses environs, on a entendu quelques tirs. En revanche, c’était le calme à Fada N'gourma et à Gaoua.
A Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, il n’y avait rien à signaler durant la nuit, après la folle rumeur d’hier après-midi : une fausse rumeur de mutinerie au camp Ouezin Coulibaly qui aura cependant semé un vent de panique au sein de la population.
A Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, il n’y avait rien à signaler durant la nuit, après la folle rumeur d’hier après-midi : une fausse rumeur de mutinerie au camp Ouezin Coulibaly qui aura cependant semé un vent de panique au sein de la population.
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