Les militaires sont sortis de leur camp tôt ce lundi matin selon des témoins qui rapportent que les habitants de Fada N'Gourma sont restés terrés chez eux une bonne partie de la journée, de peur que les tirs ne reprennent.
Les militaires ont fait libérer leur collègue, inculpé pour viol contre une fillette de 14 ans. « Il était détenu à la maison d'arrêt et l'instruction était en cours », a précisé le président du tribunal. Antelm Tarpaga a par ailleurs confié à RFI qu'il avait quitté la ville pour des raisons de sécurité, car il avait été informé d'une marche des militaires sur le palais de justice. Les autorités locales et le ministre de la Défense étaient injoignables cet après-midi.
C'est le deuxième incident de ce type en moins d'une semaine au Burkina Faso. Mercredi dernier des militaires dans la capitale avaient tiré en l'air durant cinq heures et pillé des magasins, pour protester contre la condamnation à des peines de prison ferme de cinq soldats dans une affaire de mœurs.
Depuis les trois syndicats de magistrats du pays, ainsi que les syndicats des avocats et des greffiers, observent une grève des procédures. Ils réclament des autorités qu'elles prennent des mesures pour protéger les palais de justice. Ils souhaitent par ailleurs que tous les justiciables, y compris les militaires, saisissent non les armes mais les voies de recours légales s'ils souhaitent contester des décisions de justice.
C'est le deuxième incident de ce type en moins d'une semaine au Burkina Faso. Mercredi dernier des militaires dans la capitale avaient tiré en l'air durant cinq heures et pillé des magasins, pour protester contre la condamnation à des peines de prison ferme de cinq soldats dans une affaire de mœurs.
Depuis les trois syndicats de magistrats du pays, ainsi que les syndicats des avocats et des greffiers, observent une grève des procédures. Ils réclament des autorités qu'elles prennent des mesures pour protéger les palais de justice. Ils souhaitent par ailleurs que tous les justiciables, y compris les militaires, saisissent non les armes mais les voies de recours légales s'ils souhaitent contester des décisions de justice.
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