Posté le 30-03-2011
OUAGADOUGOU – Le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, aurait été tué mardi par des militaires à Ouagadougou, selon plusieurs sources concordantes.
« Les militaires ont tabassé le maire avant de le brûler », rapporte une source jointe par téléphone à Ouagadougou. Une autre source révèle qu’ « il était déjà agonisant ». L’information n’a toutefois pas encore été confirmée de source officielle. Le domicile du Chef de l’armée, aurait été saccagé par des militaires en colère.
Simon Compaoré, par ailleurs cousin du Président Blaise Compaoré, est accusé d’entretenir une milice parallèlement à l’armée du Burkina. C’est elle qui, aux dires de plusieurs témoignages, serait responsable de la répression des différentes marches des étudiants.
Le Burkina Faso est en proie ces dernières semaines à une mutinerie de soldats suite aux condamnations de certains de leurs camarades accusés d’exactions sur les civiles. Deux mois auparavant, les élèves et étudiants avaient manifesté de façon continu pour réclamer « justice et vérité » au décès de l’élève Justin Zongo dans les locaux de la police de Koudougou.
« Les militaires ont tabassé le maire avant de le brûler », rapporte une source jointe par téléphone à Ouagadougou. Une autre source révèle qu’ « il était déjà agonisant ». L’information n’a toutefois pas encore été confirmée de source officielle. Le domicile du Chef de l’armée, aurait été saccagé par des militaires en colère.
Simon Compaoré, par ailleurs cousin du Président Blaise Compaoré, est accusé d’entretenir une milice parallèlement à l’armée du Burkina. C’est elle qui, aux dires de plusieurs témoignages, serait responsable de la répression des différentes marches des étudiants.
Le Burkina Faso est en proie ces dernières semaines à une mutinerie de soldats suite aux condamnations de certains de leurs camarades accusés d’exactions sur les civiles. Deux mois auparavant, les élèves et étudiants avaient manifesté de façon continu pour réclamer « justice et vérité » au décès de l’élève Justin Zongo dans les locaux de la police de Koudougou.
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