dimanche 10 avril 2011

Ce n’est plus Classé SECRET DEFENSE : Les dessous de la ‘reddition’ que la France voulait imposer à Laurent Gbagbo

10 avril 2011
Lundi dernier, la Côte d’Ivoire toute entière a été témoin d’un fait rocambolesque.
Le Président Laurent Gbagbo, Président démocratiquement élu des ivoiriens, est l’objet d’attaques qui ont tout d’une tentative d’assassinat.
Des aéronefs français pilonnent sa résidence qui est elle-même la cible d’assauts des troupes rebelles d’Alassane Ouattara. Au même moment Paris sort son joker.
Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères de Sarkozy, devant les parlementaires français, parle de la fin de Laurent Gbagbo, à qui il aurait été demandé de signer un document dûment écrit de sa main et qui indiquerait qu’il part du pouvoir, tout en reconnaissant la victoire d’Alassane Ouattara. La chose paraissait trop grosse comme un montage pour ne pas suscitée notre curiosité. Aujourd’hui, les langues se délient un peu plus autour de cette folle journée.
Selon des sources proches des discussions, car il y en a effectivement eu, il ne s’agissait ni plus ni moins que d’un chantage fait à Laurent Gbagbo concernant les richesses du sous-sol de son pays.
Sarkozy aurait fait à Laurent Gbagbo la proposition de retenir pour la France : 80% du pétrole des revenues du bassin pétrolier du Golf de Guinée. Sur les 20 restants, une ponction de 10% devrait être faite pour le compte du Burkina Faso et l’autre 10% restant à la Côte d’Ivoire.
Sur la question, les sources proches des discussions téléphoniques tripartites (Elysée, Ambassade de France en Côte d’Ivoire, Ministère français des AE), indiquent que le Chef de l’Etat ivoirien aurait opposé un refus PLUS que catégorique. Le Président Laurent Gbagbo aurait gentiment conseillé à ses interlocuteurs de l’assassiner plutôt que d’espérer de lui qu’il abonde dans leur sens. La liaison téléphonique ainsi rompue entre les trois parties, la France n’a eu d’autre alternative que d’ordonner le pilonnage de la résidence de Laurent Gbagbo et d’y positionner des rebelles.
Le déroulement des évènements qui s’en suivaient a failli pousser Laurent Gbagbo à faire des révélations de taille sur cette discussion téléphonique. C’est en effet, le Chef de l’Etat ivoirien, lui-même, qui a téléphoné à la chaîne de télévision française LCI et à son Rédacteur en Chef pour faire le grand déballage, mais en fin stratège, il a laissé passer l’orage se bornant à dire que son départ n’est pas à l’ordre du jour et qu’il n’en a jamais été question lors de ces fameuses discussions.
Moralité : Le Président Laurent Gbagbo est encore et toujours le « Woodi » et Président démocratiquement élu de tous les ivoiriens.

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