Publié le25 mai 2011 pardirectscoop
ABIDJAN – L’ex-conseiller à la sécurité du Président Gbagbo, Kadet Bertin, a rejeté dans une interview publié lundi dans le quotidien ivoirien L’Intelligent les accusations de coup d’Etat portées à son endroit.
Le « mode de fonctionnement binaire de l’Exécutif ivoirien risque de dégénérer prochainement en une crise plus grave et plus violente qu’une hypothétique attaque de l’extérieur », estime l’ex-ministre qui a invité les nouvelles autorités à résoudre les défis « d’ordre sécuritaire » du pays.
Selon lui, les différents accords signés dans le cadre de la résolution de la crise ont conduit à l’affaiblissement progressif de la Présidence de la République au profit de la Primature. « Une situation qui perdure », relève-t-il.
Quant à la question sécuritaire, il rejoint les nombreuses voix qui ne cessent de dénoncer les exactions des combattants pro-Ouattara dans les rues d’Abidjan. « Il faut mettre fin à la division de la ville d’Abidjan en zones d’insécurité gérées par des chefs de guerre notoirement connus pour leur bestialité depuis 2002 », soutient-il.
Les exactions se poursuivent, faisant place à une « chasse aux sorcières » contre les personnes jugées proches du Président Gbagbo, obligées ainsi de s’exiler pour échapper à une mort certaine. La situation sécuritaire ne semble pas s’être amélioré à Abidjan plus d’un mois après la capture du Président Gbagbo par la coalition France-ONUCI-Licorne.
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