Jeudi, 26 Mai 2011
D’après le Programme village assaini, 37.000.000 (trente-sept millions) de Congolais n’ont pas accès à l’eau potable, enquête rendue publique lors d’une matinée d’information et de restitution des résultats 2010 à Kinshasa. La population s’est toujours plainte de la qualité d’eau consommée qui entraîne de graves maladies.
L’accès à l’eau potable est aussi l’un des Objectifs du Millénaire pour le Développement, et le Président de la République dans son programme quinquennat a placé l’eau potable comme l’une des préoccupations des cinq chantiers en vue de protéger la vie et la santé des Congolais. En effet, des efforts sont fournis mais jusque-là, le Congolais a encore des doutes sur la qualité de l’eau qu’il consomme. Cette même eau d’une qualité douteuse est aussi rare dans certains quartiers de la ville de Kinshasa où des jeunes gens sont tentés de faire de longue distance à la recherche d’eau potable. Et si en milieu urbain l’accès à l’eau potable pose problème, quel en est le sort des milieux ruraux ?
Pour répondre à cette question, le Programme village assainirait d’abord l’état des lieux avant de proposer des pistes de solution. A cet effet, il ressort de cette enquête que la province de l’Equateur est la plus touchée avec 94,7%, suivie celle du Kasaï occidental avec 93,4% tandis que 47 millions des Congolais vivent dans un environnement insalubre du fait de ne pas utiliser des latrines améliorées. L’Equateur se retrouve dans ce cadre avec un taux de 0,4 %, le Kasaï Occidental avec 0,1 % et le Katanga 0,9 % a ajouté que plus de 10 millions de Congolais pratiquent, dans la même optique, la défection à l’air libre et 40 millions sont exposés à des maladies des mains sales du fait qu’ils ne se lavent pas les mains aux moments critiques.
Le médecin-coordonnateur provincial du programme a fait part des conséquences enregistrées au cours de l’année 2010, notamment la diarrhée avec le décès de plus de 2 millions d’enfants de moins de 5 ans, telle cas survenu au Kasaï Occidental avec un taux de 27 Gb, le paludisme avec environ 3 millions d’enfants de moins de 3 ans, surtout au Kasaï Occidental, et au Sud-Kivu, la poliomyélite où, sur 128 cas en 2010, le Kasaï Occidental et le Bandundu occupent la tête du classement et, enfin, le choléra avec près de 3.600 cas recensés cette année (2011), avec 51 décès. Face à la crise dans les secteurs de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, et pour faire valoir les droits fondamentaux y afférents, le gouvernement, avec le concours des partenaires en la matière, a mis sur pied ce programme qui dispose de 149 zones de Santé rurales et périurbaines à travers le pays depuis 2006 et que 49 autres zones des mêmes catégories sont attendues d’ici 2012.
Le programme vise à augmenter la couverture rurale en matière d’approvisionnement en eau, d’hygiène et d’assainissement de plus de 11 millions de Congolais d’ici 2015. Il a l’ambition d’atteindre 15.200 villages et 2.600 écoles assainis. Son objectif est de réduire de 25 % la morbidité et la mortalité due aux maladies d’origine hydrique et au manque d’assainissement, par un bon comportement des règles d’hygiène.
RTM
D’après le Programme village assaini, 37.000.000 (trente-sept millions) de Congolais n’ont pas accès à l’eau potable, enquête rendue publique lors d’une matinée d’information et de restitution des résultats 2010 à Kinshasa. La population s’est toujours plainte de la qualité d’eau consommée qui entraîne de graves maladies.
L’accès à l’eau potable est aussi l’un des Objectifs du Millénaire pour le Développement, et le Président de la République dans son programme quinquennat a placé l’eau potable comme l’une des préoccupations des cinq chantiers en vue de protéger la vie et la santé des Congolais. En effet, des efforts sont fournis mais jusque-là, le Congolais a encore des doutes sur la qualité de l’eau qu’il consomme. Cette même eau d’une qualité douteuse est aussi rare dans certains quartiers de la ville de Kinshasa où des jeunes gens sont tentés de faire de longue distance à la recherche d’eau potable. Et si en milieu urbain l’accès à l’eau potable pose problème, quel en est le sort des milieux ruraux ?
Pour répondre à cette question, le Programme village assainirait d’abord l’état des lieux avant de proposer des pistes de solution. A cet effet, il ressort de cette enquête que la province de l’Equateur est la plus touchée avec 94,7%, suivie celle du Kasaï occidental avec 93,4% tandis que 47 millions des Congolais vivent dans un environnement insalubre du fait de ne pas utiliser des latrines améliorées. L’Equateur se retrouve dans ce cadre avec un taux de 0,4 %, le Kasaï Occidental avec 0,1 % et le Katanga 0,9 % a ajouté que plus de 10 millions de Congolais pratiquent, dans la même optique, la défection à l’air libre et 40 millions sont exposés à des maladies des mains sales du fait qu’ils ne se lavent pas les mains aux moments critiques.
Le médecin-coordonnateur provincial du programme a fait part des conséquences enregistrées au cours de l’année 2010, notamment la diarrhée avec le décès de plus de 2 millions d’enfants de moins de 5 ans, telle cas survenu au Kasaï Occidental avec un taux de 27 Gb, le paludisme avec environ 3 millions d’enfants de moins de 3 ans, surtout au Kasaï Occidental, et au Sud-Kivu, la poliomyélite où, sur 128 cas en 2010, le Kasaï Occidental et le Bandundu occupent la tête du classement et, enfin, le choléra avec près de 3.600 cas recensés cette année (2011), avec 51 décès. Face à la crise dans les secteurs de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, et pour faire valoir les droits fondamentaux y afférents, le gouvernement, avec le concours des partenaires en la matière, a mis sur pied ce programme qui dispose de 149 zones de Santé rurales et périurbaines à travers le pays depuis 2006 et que 49 autres zones des mêmes catégories sont attendues d’ici 2012.
Le programme vise à augmenter la couverture rurale en matière d’approvisionnement en eau, d’hygiène et d’assainissement de plus de 11 millions de Congolais d’ici 2015. Il a l’ambition d’atteindre 15.200 villages et 2.600 écoles assainis. Son objectif est de réduire de 25 % la morbidité et la mortalité due aux maladies d’origine hydrique et au manque d’assainissement, par un bon comportement des règles d’hygiène.
RTM
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