25/05/2011 KongoTimes!
Ne Muanda Nsemi - Le leader du parti politique Bundu Di Mayala (BDM), né des cendres de Bundu Dia Kongo (BDK).
Après la décision d'interdire le fonctionnement de son parti politique Bundu Di Mayala (BDM), né des cendres de Bundu Dia Kongo (BDK), le député Ne Muanda Nsemi : " Nous ne nous laisserons pas faire. " Le BDM se prépare à une vaste campagne électorale.
Le leader du parti politique Bundu Di Mayala, le député Ne Muanda Nsemi a vivement dénoncé hier mardi 24 mai 2011 la décision portant interdiction des activités de son parti politique sur l'étendue du territoire national y compris dans son fief du Bas-Congo. " Cette décision est une grave violation des droits, une atteinte à la démocratie. Je vous informe que notre parti se prépare à mener une série d'activités dans la perspective des élections à venir. Rien, en tout cas rien ne saurait arrêter la détermination des membres de notre parti le Bundu Di Mayala à mener des activités politiques en toute légalité et dans le respect des lois républicaines ", a-t-il expliqué.
Sur décision du vice-Premier ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Adophe Lumanu Bwana Sefu, le parti Politique Bundu Di Mayala (BDM) du député Ne Muanda Nsemi vient d'être interdit depuis le samedi dernier , de fonctionner sur l'ensemble du territoire national. Le ministre provincial de l'Agriculture, genre et Famille et porte-parole du gouvernement provincial du Bas-Congo, M. Marie-Ludovic Manoka Nzuzi l'a confirmé le week-end dernier dans son compte rendu de la session hebdomadaire ordinaire du conseil des ministres, sans donner de précisions sur cette décision.
Le bras de fer
Selon un message du ministère de l'Intérieur, la parti politique Bundu Di Mayala (BDM), né des cendres de Bundu Dia Kongo (BDK) n'est pas autorisé à fonctionner en République démocratique du Congo en vertu de l'arrêté ministériel numéro 073 - 2010 du 15 février portant rejet d'enregistrement de ce parti politique. Ce texte recommande aux autorités locales d'être fermes et rigoureuses face à toute tentative d'activer illégalement le Bundu Di Mayala comme parti politique. Mais pour les dirigeants du BDM, cette mesure vise à les écarter simplement de la compétition électorale du faite que cette structure politique fait office de force réelle de l'opposition dans certaines provinces du pays.
L'on se souvient qu'en février 2007 et février 2008, le gouvernement congolais a mené une opération punitive contre les partisans et militants de Bundu Di Mayala dans le Bas-Congo et ses environs. Ces évènements ont fait plusieurs milliers de victimes, notamment les membres de Bundu Dia Kongo et la population civile. Depuis ces évènements de triste mémoire, pas beaucoup d'efforts ont été menés pour essayer de faire baisser le climat de tension latent et les frustrations créées à l'issue de ces évènements. Pour un grand nombre d'observateurs, le gouvernement devra revoir le cas de ce parti politique de l'opposition afin de le remettre dans le jeu électoral. Car l'écarter risquerait simplement de donner de la matière à tous ceux qui affirment sans hésitation que le processus électoral a été piégé et que le pouvoir applique la loi d'exclusion pour écarter tout les partis politiques qui risqueraient de lui faire ombrage dans certaines provinces du pays.
Luc-Roger Mbala Bemba
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Ne Muanda Nsemi - Le leader du parti politique Bundu Di Mayala (BDM), né des cendres de Bundu Dia Kongo (BDK).
Après la décision d'interdire le fonctionnement de son parti politique Bundu Di Mayala (BDM), né des cendres de Bundu Dia Kongo (BDK), le député Ne Muanda Nsemi : " Nous ne nous laisserons pas faire. " Le BDM se prépare à une vaste campagne électorale.
Le leader du parti politique Bundu Di Mayala, le député Ne Muanda Nsemi a vivement dénoncé hier mardi 24 mai 2011 la décision portant interdiction des activités de son parti politique sur l'étendue du territoire national y compris dans son fief du Bas-Congo. " Cette décision est une grave violation des droits, une atteinte à la démocratie. Je vous informe que notre parti se prépare à mener une série d'activités dans la perspective des élections à venir. Rien, en tout cas rien ne saurait arrêter la détermination des membres de notre parti le Bundu Di Mayala à mener des activités politiques en toute légalité et dans le respect des lois républicaines ", a-t-il expliqué.
Sur décision du vice-Premier ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Adophe Lumanu Bwana Sefu, le parti Politique Bundu Di Mayala (BDM) du député Ne Muanda Nsemi vient d'être interdit depuis le samedi dernier , de fonctionner sur l'ensemble du territoire national. Le ministre provincial de l'Agriculture, genre et Famille et porte-parole du gouvernement provincial du Bas-Congo, M. Marie-Ludovic Manoka Nzuzi l'a confirmé le week-end dernier dans son compte rendu de la session hebdomadaire ordinaire du conseil des ministres, sans donner de précisions sur cette décision.
Le bras de fer
Selon un message du ministère de l'Intérieur, la parti politique Bundu Di Mayala (BDM), né des cendres de Bundu Dia Kongo (BDK) n'est pas autorisé à fonctionner en République démocratique du Congo en vertu de l'arrêté ministériel numéro 073 - 2010 du 15 février portant rejet d'enregistrement de ce parti politique. Ce texte recommande aux autorités locales d'être fermes et rigoureuses face à toute tentative d'activer illégalement le Bundu Di Mayala comme parti politique. Mais pour les dirigeants du BDM, cette mesure vise à les écarter simplement de la compétition électorale du faite que cette structure politique fait office de force réelle de l'opposition dans certaines provinces du pays.
L'on se souvient qu'en février 2007 et février 2008, le gouvernement congolais a mené une opération punitive contre les partisans et militants de Bundu Di Mayala dans le Bas-Congo et ses environs. Ces évènements ont fait plusieurs milliers de victimes, notamment les membres de Bundu Dia Kongo et la population civile. Depuis ces évènements de triste mémoire, pas beaucoup d'efforts ont été menés pour essayer de faire baisser le climat de tension latent et les frustrations créées à l'issue de ces évènements. Pour un grand nombre d'observateurs, le gouvernement devra revoir le cas de ce parti politique de l'opposition afin de le remettre dans le jeu électoral. Car l'écarter risquerait simplement de donner de la matière à tous ceux qui affirment sans hésitation que le processus électoral a été piégé et que le pouvoir applique la loi d'exclusion pour écarter tout les partis politiques qui risqueraient de lui faire ombrage dans certaines provinces du pays.
Luc-Roger Mbala Bemba
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