mardi 24 mai 2011

Sur qui s’appuyer idéologiquement et politiquement parmi les leaders africains qui nous ont précédés.



sommet de l'union Africaine
II n’y a plus apparemment des grands leaders en Afrique depuis que Nkuamé Kruma n’y est plus. Depuis que Samoha Machel n’y est plus, Depuis qu’Ahmed Sékou Touré n’y est plus. La liste est longue... Ce qui manque aujourd’hui en Afrique, c’est des fils dignes capables de défendre l’indépendance de l’Afrique. Je sais que chaque africain aura son avis par rapport aux premiers leaders de nos indépendances.

Je vais peut-être provoquer certains d’entre vous. Mais, dans le but d’éclairer la lanterne des jeunes qui naissent sans comprendre ce qu’est l’Afrique, voire ce que l’on a fait d’elle, le moment est mieux indiquer de parler de ce que certains africains dignes on fait et ce que certains africains n’ont été que de vendeurs de l’Afrique. Ainsi, vous verrez qu’à chaque génération, il y’a toujours des africains qui trahissent l’indépendance en complotant avec les occidentaux pour tuer, et l’Afrique et les enfants vaillants d’Afrique qui voient clair.Connaissez-vous Sékou Touré ?Connaissez-vous Thomas Sankara ? Connaissez-vous Marien Ngouabi ? Connaissez-vous Lumumba ?

Pour ne parler que de ces 4 personnalités, je vais dire qu’ils étaient des bons enfants d’Afrique qui ont compris que les Africains ayant eu l’indépendance n’avaient pas le droit de la monnayer avec des terroristes et prédateurs économiques en Afrique. Tout devrait se faire d’égal à égal dans la coopération bilatérale et même multilatérale.Lorsque vous relisez leurs discours toujours liés aux actes, ils n’avaient besoin que de la conscience pure à exhiber face à la sauvegarde de l’indépendance et de la liberté. Malgré leurs défauts, ils ont choisi une ligne honnête celle de l’égalité et de la dignité des peuples et non celle où les Noirs devraient toujours être dominés par des Blancs.A Côté d’eux, il y’avait des grand théoriciens qui ont pactisé avec le diable.Connaissez-vous Léopold Sédar Senghor ?

Un riche intellectuel, richesse au plan des idées et de l’intellectualisme, mais n’a rien apporté à l’Afrique.Je lui reproche d’être un homme trop rêveur et surtout collé à l’occident en négligeant l’âme Noire, bien que sa négritude dans Paris a fait un grand écho. Curieusement, il a été incapable de créer même une académie africaine qui ferait la fierté des intellectuels africains d’expression française. Il a été celui qui dansait avec la chair des mots et de grandes phrases savantes dans une simple théorie sans pratique. Or L’égyptologue Cheikh Anta Diop était plus pragmatique et surtout savant sur les bases de l’évolution et de la modernité africaine. Senghor ne savait que contempler le cacao de la Côte d’Ivoire, sans encourager les planteurs Sénégalais à pratiquer la culture du cacao.Son premier ministre Abdou Diouf autant n’était qu’un grand rêveur et surtout voué à la politique du socialisme bâtard sans «praxis».Houphouët Boigny. Je ne vois rien de ce qu’il a fait même dans son propre pays. Voilà un homme qui enterra des milliards pour construire une basilique pauvre alors que cette bagatelle était indispensable pour réorganiser et restructurer des complexes agro-pastoraux et industriels pour aider la jeunesse.

Bongo Ondimba. Voilà celui qui n’a su que trahir toute l’Afrique en rentrant en collusion avec tous ceux de l’occident qui créaient des complots et coups d’État dans les pays d’Afrique, lui et Houphouët. A partir de 1959 à 1979, les deux ont même fait tuer de nombreux jeunes étudiants en France et des nombreux ministres dans des pays Africains. Insolite pour Bongo Ondimba, tout jeune, commença à faire partie des cercles des francs-maçons depuis le Lycée technique à Brazzaville, on le voit dans des missions obscures à Bangui avec des français douteux et, quitta le Lycée pour devenir militaire dans l’armée française où au cours d’une rencontre avec Jacques Foccart, il devient un espion contre des chefs d’États africains d’obédience socialiste. Qu’elle est leur apport à l’Afrique ? Rien, des guerres et des coups d’État. L’affaire du Biafra est une histoire grave qui a fait tuer des millions des biafrais. Les deux sont les premiers à avoir été en collusion avec la maffia française pour torpiller et piller l’Afrique.L’histoire de l’Afrique est infinie, et, elle doit être réécrite par les Africains eux-mêmes.

Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme

source : Gervais Mboumba

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