21/04/2012 Par Stéphane Ballong
Une plantation de palmiers, à Kango, près de Libreville au Gabon, le 15 août 2011 Xavier. © Bourgois/AFP
Les agro-industriels asiatiques et européens investissent de plus en plus dans la culture du palmier à huile. Leur nouvelle cible : l’Afrique. Dans son n°2676, en kiosques du 22 au 28 avril, Jeune Afrique enquête sur cette ruée controversée.
Que ce soit au Gabon, au Cameroun, au Nigeria, au Congo ou encore en Côte d’Ivoire, l’Afrique est le nouvel eldorado de la culture du palmier à huile. Au Liberia, des contrats de plus de 3 milliards de dollars ont été signés entre 2009 et 2011 pour la création de près de 600 000 hectares de plantations.
À travers tout le continent, plus de 2,5 millions d’hectares de terres cultivables ont déjà été attribuées aux groupes internationaux.
Dans son n° 2676, en kiosques du 22 au 28 avril, Jeune Afrique présente sous la forme d’une carte détaillée cette course à la terre et aux investissements.
Sime Darby, Golden Agri-Resources, Olam et Wilmar, les mastodontes agro-industriels d’Asie du Sud-Est, n’ont jamais été aussi présents en Afrique. Et ils ne sont pas les seuls.
Les italiens ENI et Fri-El Green Power, l’américain Herakles ou encore l’allemand Symboil misent aussi sur cette matière première dont le prix à la tonne a été multiplié par quatre en dix ans, tandis que la demande mondiale ne cesse de croître.
Préservation des forêts
Massivement utilisée dans l’agroalimentaire (chocolat, biscuits, huile de table), dans les cosmétiques et dans l’énergie (biocarburants), l’huile de palme est pourtant contestée en Occident, notamment par les ONG environnementales.
De fait, l’Indonésie et la Malaisie, qui représentent à elles seules 85 % de la production mondiale, sont obligées de durcir leurs législations foncières pour préserver leurs forêts…
Dans ce contexte, un certains nombre de questions se posent. Les économies du continent peuvent-elles véritablement tirer profit de cet engouement pour l’huile de palme ?
Les contrats signés entre États et multinationales sont-ils équilibrés ?
Et quelle est la stratégie des huiliers africains pour contrer les lobbies anti-palme ?
Réponses dans Jeune Afrique, à partir du 22 avril.
Une plantation de palmiers, à Kango, près de Libreville au Gabon, le 15 août 2011 Xavier. © Bourgois/AFP
Les agro-industriels asiatiques et européens investissent de plus en plus dans la culture du palmier à huile. Leur nouvelle cible : l’Afrique. Dans son n°2676, en kiosques du 22 au 28 avril, Jeune Afrique enquête sur cette ruée controversée.
Que ce soit au Gabon, au Cameroun, au Nigeria, au Congo ou encore en Côte d’Ivoire, l’Afrique est le nouvel eldorado de la culture du palmier à huile. Au Liberia, des contrats de plus de 3 milliards de dollars ont été signés entre 2009 et 2011 pour la création de près de 600 000 hectares de plantations.
À travers tout le continent, plus de 2,5 millions d’hectares de terres cultivables ont déjà été attribuées aux groupes internationaux.
Dans son n° 2676, en kiosques du 22 au 28 avril, Jeune Afrique présente sous la forme d’une carte détaillée cette course à la terre et aux investissements.
Sime Darby, Golden Agri-Resources, Olam et Wilmar, les mastodontes agro-industriels d’Asie du Sud-Est, n’ont jamais été aussi présents en Afrique. Et ils ne sont pas les seuls.
Les italiens ENI et Fri-El Green Power, l’américain Herakles ou encore l’allemand Symboil misent aussi sur cette matière première dont le prix à la tonne a été multiplié par quatre en dix ans, tandis que la demande mondiale ne cesse de croître.
Préservation des forêts
Massivement utilisée dans l’agroalimentaire (chocolat, biscuits, huile de table), dans les cosmétiques et dans l’énergie (biocarburants), l’huile de palme est pourtant contestée en Occident, notamment par les ONG environnementales.
De fait, l’Indonésie et la Malaisie, qui représentent à elles seules 85 % de la production mondiale, sont obligées de durcir leurs législations foncières pour préserver leurs forêts…
Dans ce contexte, un certains nombre de questions se posent. Les économies du continent peuvent-elles véritablement tirer profit de cet engouement pour l’huile de palme ?
Les contrats signés entre États et multinationales sont-ils équilibrés ?
Et quelle est la stratégie des huiliers africains pour contrer les lobbies anti-palme ?
Réponses dans Jeune Afrique, à partir du 22 avril.
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