Mardi, 15 Mai 2012
La situation de la guerre consécutive à la traque ordonnée par le régime en place à Kinshasa contre le général renégat Bosco Ntaganda se poursuit au Nord-Kivu où une accalmie relative s'été observée hier lundi.
Mais alors que plusieurs sources d’informations confirment la mise en déroute des mutins commandés par le Colonel Makenga Sultani au Nord-Kivu, le Rwanda vient de proposer sa médiation entre le régime de Joseph Kabila et le fameux mouvement du 23 mars (M23) venu se substituer comme par enchantement à l’ex-Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) fondé par Laurent Nkunda.
Dimanche dernier déjà, le ministre rwandais en charge de la Défense nationale, le général James Kabarebe, a rencontré son homologue Congolais Alexandre Luba Mambo dans la ville rwandaise de Gisenyi, voisine de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Rien de substantiel n’a transpiré de ce fête à tête entre les deux personnalités, mais selon des informations obtenues par recoupement, le Rwanda « souhaiterait obtenir le règlement à l’amiable du conflit au Nord-Kivu » !
Autrement dit, le Rwanda veut amener le pouvoir Kinshasa à négocier la cessation d’une guerre désormais déterminante pour l’avenir du pays en échange de l’abandon des poursuites engagées contre Bosco Ntaganda !
Un Etat indépendant et souverain
Mais pourquoi cette initiative de médiation est-elle venue ainsi avec empressement du président Paul Kagame et pas d’un Chef d’Etat autre que lui ? Cette question mérite une réponse claire.
La volonté de Kigali d’offrir sa médiation à Kinshasa apporte un éclairage nouveau sur le rôle joué par le Rwanda dan les guerres à répétition que la RDC a connues et plus particulièrement dans l’affaire Bosco Ntaganda dont l’histoire macabre remonte au temps du recrutement de ce dernier comme mercenaire rwandais après avoir servi respectivement dans les rangs du Front Patriotique rwandais (FPR) et de l’Armée patriotique rwandaise (APR).
Soucieux de préserver la vie d’un “agent spécial qui lui aura servi longtemps à couvrir son rôle de pyromane et de pilleur des ressources naturelles de la RDC, Kigali se présente aujourd’hui avec la casquette de sapeur pompier pour finalement en appeler à la responsabilité de la communauté internationale, toujours sensible à ses jérémiades !
Le pouvoir de Kinshasa n’a pas encore donné sa position (du moins officiellement) vis-à-vis de l’offre de médiation de Kigali, mais l’opinion nationale qui reste mobilisée en faveur de l’arrestation et du transfert de Bosco Ntaganda à la Cpi ne cesse de trépigner d’impatience.
Il en est de même de la communauté internationale qui multiplie ses pressions sur ceux qui exercent l’imperium au pays afin que cet homme dangereux soit livré sans délai supplémentaire à cette haute instance judiciaire internationale.
Le pouvoir de Kinshasa dont les penchants de vassalité vis-à-vis de Kigali ont toujours fait l’objet de véhémentes récriminations des partis politiques et des organisations de la société civile dans le pays est présentement placé devant ses responsabilités, Il s’agit de démontrer que la RDC est un Etat indépendant et souverain dans son organisation et ses décisions.
KAMBALE MUTOGHERWA
La situation de la guerre consécutive à la traque ordonnée par le régime en place à Kinshasa contre le général renégat Bosco Ntaganda se poursuit au Nord-Kivu où une accalmie relative s'été observée hier lundi.
Mais alors que plusieurs sources d’informations confirment la mise en déroute des mutins commandés par le Colonel Makenga Sultani au Nord-Kivu, le Rwanda vient de proposer sa médiation entre le régime de Joseph Kabila et le fameux mouvement du 23 mars (M23) venu se substituer comme par enchantement à l’ex-Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) fondé par Laurent Nkunda.
Dimanche dernier déjà, le ministre rwandais en charge de la Défense nationale, le général James Kabarebe, a rencontré son homologue Congolais Alexandre Luba Mambo dans la ville rwandaise de Gisenyi, voisine de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Rien de substantiel n’a transpiré de ce fête à tête entre les deux personnalités, mais selon des informations obtenues par recoupement, le Rwanda « souhaiterait obtenir le règlement à l’amiable du conflit au Nord-Kivu » !
Autrement dit, le Rwanda veut amener le pouvoir Kinshasa à négocier la cessation d’une guerre désormais déterminante pour l’avenir du pays en échange de l’abandon des poursuites engagées contre Bosco Ntaganda !
Un Etat indépendant et souverain
Mais pourquoi cette initiative de médiation est-elle venue ainsi avec empressement du président Paul Kagame et pas d’un Chef d’Etat autre que lui ? Cette question mérite une réponse claire.
La volonté de Kigali d’offrir sa médiation à Kinshasa apporte un éclairage nouveau sur le rôle joué par le Rwanda dan les guerres à répétition que la RDC a connues et plus particulièrement dans l’affaire Bosco Ntaganda dont l’histoire macabre remonte au temps du recrutement de ce dernier comme mercenaire rwandais après avoir servi respectivement dans les rangs du Front Patriotique rwandais (FPR) et de l’Armée patriotique rwandaise (APR).
Soucieux de préserver la vie d’un “agent spécial qui lui aura servi longtemps à couvrir son rôle de pyromane et de pilleur des ressources naturelles de la RDC, Kigali se présente aujourd’hui avec la casquette de sapeur pompier pour finalement en appeler à la responsabilité de la communauté internationale, toujours sensible à ses jérémiades !
Le pouvoir de Kinshasa n’a pas encore donné sa position (du moins officiellement) vis-à-vis de l’offre de médiation de Kigali, mais l’opinion nationale qui reste mobilisée en faveur de l’arrestation et du transfert de Bosco Ntaganda à la Cpi ne cesse de trépigner d’impatience.
Il en est de même de la communauté internationale qui multiplie ses pressions sur ceux qui exercent l’imperium au pays afin que cet homme dangereux soit livré sans délai supplémentaire à cette haute instance judiciaire internationale.
Le pouvoir de Kinshasa dont les penchants de vassalité vis-à-vis de Kigali ont toujours fait l’objet de véhémentes récriminations des partis politiques et des organisations de la société civile dans le pays est présentement placé devant ses responsabilités, Il s’agit de démontrer que la RDC est un Etat indépendant et souverain dans son organisation et ses décisions.
KAMBALE MUTOGHERWA
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