01/05/2012
Bosco NTAGANDA - Chef de rebelle tutsi rwandais à l'Est de la RDC.
Bosco Ntaganda a affirmé qu'il n'était pas impliqué dans les violents combats qui opposent dans l'est de la RDC l'armée à des soldats mutins. Je suis dans ma ferme près de Mushaki. Ma hiérarchie militaire sait que je suis là et m'a autorisé d'y rester. Même le chef de l'Etat «Joseph KABILA» le sait.
Le général Jean-Bosco Ntaganda a affirmé qu'il n'était pas impliqué dans les violents combats qui opposent dans l'est de la RDC l'armée à des soldats mutins, ex-membres de la rébellion dont il était chef d'état-major.
Je ne suis pas impliqué dans les affrontements qui se passent entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et les militaires qui ont fait défection début avril notamment dans la province du Nord-Kivu (est), a déclaré en swahili à l'AFP le général Ntaganda, interrogé par téléphone.
Je suis dans ma ferme près de Mushaki. Ma hiérarchie militaire sait que je suis là et m'a autorisé d'y rester. Même le chef de l'Etat (Joseph Kabila) le sait, a ajouté le haut-gradé habituellement basé à Goma, la capitale provinciale, et dont la localisation n'était pas connue avec certitude.
Début avril, plus d'une dizaine d'officiers supérieurs, ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ont quitté les rangs avec quelques centaines d'hommes dans les provinces instables des Nord et Sud Kivu (est).
Les soldats ex-rebelles, dont la plupart auraient rejoint leurs unités ou se seraient rendus, sont proches du général Ntaganda, ex-chef d'état-major du CNDP recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Ils ont été intégrés comme lui dans l'armée régulière début 2009 après un accord de paix avec Kinshasa.
J'ai appris que les mutins auraient des revendications qui les poussent à déserter les rangs des FARDC, a dit Jean-Bosco Ntaganda, expliquant qu'il n'avait pas le pouvoir de les combattre parce qu'il n'avait pas de fonction de commandement actuellement.
Depuis dimanche, des combats opposent l'armée régulière aux mutins au Nord-Kivu, surtout dans les territoires de Masisi -où se trouve Mushaki- et Walikale, où des soldats ex-rebelles se sont alliés à une milice d'auto-défense Maï Maï accusée d'avoir participé dans la zone aux viols de près de 400 personnes l'été 2010.
Interrogé sur sa réaction lorsque les combats à l'arme lourde se sont produits près de sa ferme, le général Ntaganda a déclaré: Je n'ai pas paniqué lors des affrontements de Mushaki parce que je suis militaire, et que j'ai ma garde rapprochée.
Connu aussi sous le surnom de Terminator, Jean-Bosco Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d'enfants quand il était dans une autre milice au début des années 2000.
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a annoncé mi-mars qu'il allait demander un nouveau mandat d'arrêt contre lui pour des crimes supplémentaires de viols et meurtres, commis, selon des ONG des droits de l'homme, quand il était au CNDP et depuis son intégration dans l'armée.
Si la CPI a des questions à me poser, je peux y répondre parce que je ne me reproche rien. Moi, j'étais la quatrième personnalité au sein du mouvement de Thomas Lubanga, l'ancien chef de milice que la CPI a reconnu coupable de crimes de guerre pour avoir utilisé des enfants soldats pendant la guerre civile en Ituri (nord-est de la RDC) en 2002-2003.
Selon lui, Thomas Lubanga, fondateur de l'Union des patriotes congolais (UPC) et ex-commandant des Forces patriotiques pour la libération du Congo, branche militaire de l'UPC ne faisait que se défendre, je ne vois pas en quoi il peut être poursuivi, a-t-il ajouté.
Kinshasa a toujours refusé d'arrêter le général Ntaganda, sous la prétexte que la paix devait primer sur la justice. Mais lors de sa récente visite à Goma, le président Kabila a légèrement changé de ton, même s'il se refuse de céder à la pression internationale.
Cette indiscipline qui s'est manifestée dans l'armée, cette fois-ci je viens régler ça. A la prochaine, que ce soit Bosco Ntaganda ou n'importe quel autre officier, ils seront arrêtés et déférés devant la justice, avait-il mis en garde.
Si le haut-gradé était arrêté, le chef de l'Etat président a évoqué la possibilité de le juger en RDC, à Goma ou Kinshasa.
[Afp]
Bosco NTAGANDA - Chef de rebelle tutsi rwandais à l'Est de la RDC.
Bosco Ntaganda a affirmé qu'il n'était pas impliqué dans les violents combats qui opposent dans l'est de la RDC l'armée à des soldats mutins. Je suis dans ma ferme près de Mushaki. Ma hiérarchie militaire sait que je suis là et m'a autorisé d'y rester. Même le chef de l'Etat «Joseph KABILA» le sait.
Le général Jean-Bosco Ntaganda a affirmé qu'il n'était pas impliqué dans les violents combats qui opposent dans l'est de la RDC l'armée à des soldats mutins, ex-membres de la rébellion dont il était chef d'état-major.
Je ne suis pas impliqué dans les affrontements qui se passent entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et les militaires qui ont fait défection début avril notamment dans la province du Nord-Kivu (est), a déclaré en swahili à l'AFP le général Ntaganda, interrogé par téléphone.
Je suis dans ma ferme près de Mushaki. Ma hiérarchie militaire sait que je suis là et m'a autorisé d'y rester. Même le chef de l'Etat (Joseph Kabila) le sait, a ajouté le haut-gradé habituellement basé à Goma, la capitale provinciale, et dont la localisation n'était pas connue avec certitude.
Début avril, plus d'une dizaine d'officiers supérieurs, ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ont quitté les rangs avec quelques centaines d'hommes dans les provinces instables des Nord et Sud Kivu (est).
Les soldats ex-rebelles, dont la plupart auraient rejoint leurs unités ou se seraient rendus, sont proches du général Ntaganda, ex-chef d'état-major du CNDP recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Ils ont été intégrés comme lui dans l'armée régulière début 2009 après un accord de paix avec Kinshasa.
J'ai appris que les mutins auraient des revendications qui les poussent à déserter les rangs des FARDC, a dit Jean-Bosco Ntaganda, expliquant qu'il n'avait pas le pouvoir de les combattre parce qu'il n'avait pas de fonction de commandement actuellement.
Depuis dimanche, des combats opposent l'armée régulière aux mutins au Nord-Kivu, surtout dans les territoires de Masisi -où se trouve Mushaki- et Walikale, où des soldats ex-rebelles se sont alliés à une milice d'auto-défense Maï Maï accusée d'avoir participé dans la zone aux viols de près de 400 personnes l'été 2010.
Interrogé sur sa réaction lorsque les combats à l'arme lourde se sont produits près de sa ferme, le général Ntaganda a déclaré: Je n'ai pas paniqué lors des affrontements de Mushaki parce que je suis militaire, et que j'ai ma garde rapprochée.
Connu aussi sous le surnom de Terminator, Jean-Bosco Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d'enfants quand il était dans une autre milice au début des années 2000.
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a annoncé mi-mars qu'il allait demander un nouveau mandat d'arrêt contre lui pour des crimes supplémentaires de viols et meurtres, commis, selon des ONG des droits de l'homme, quand il était au CNDP et depuis son intégration dans l'armée.
Si la CPI a des questions à me poser, je peux y répondre parce que je ne me reproche rien. Moi, j'étais la quatrième personnalité au sein du mouvement de Thomas Lubanga, l'ancien chef de milice que la CPI a reconnu coupable de crimes de guerre pour avoir utilisé des enfants soldats pendant la guerre civile en Ituri (nord-est de la RDC) en 2002-2003.
Selon lui, Thomas Lubanga, fondateur de l'Union des patriotes congolais (UPC) et ex-commandant des Forces patriotiques pour la libération du Congo, branche militaire de l'UPC ne faisait que se défendre, je ne vois pas en quoi il peut être poursuivi, a-t-il ajouté.
Kinshasa a toujours refusé d'arrêter le général Ntaganda, sous la prétexte que la paix devait primer sur la justice. Mais lors de sa récente visite à Goma, le président Kabila a légèrement changé de ton, même s'il se refuse de céder à la pression internationale.
Cette indiscipline qui s'est manifestée dans l'armée, cette fois-ci je viens régler ça. A la prochaine, que ce soit Bosco Ntaganda ou n'importe quel autre officier, ils seront arrêtés et déférés devant la justice, avait-il mis en garde.
Si le haut-gradé était arrêté, le chef de l'Etat président a évoqué la possibilité de le juger en RDC, à Goma ou Kinshasa.
[Afp]
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