le 21 juin 2012.
Comme tous les pays francophones du monde, le Canada est sous pression. Des Canadiens originaires de la République démocratique du Congo, pays africain qui abritera le prochain Sommet de la Francophonie, ont adressé au Premier ministre Stephen Harper un mémorandum de 20 pages, qui met le gouvernement dans une situation embarrassante.
Le Collectif pour le Congo, une organisation basée au Canada, et militant notamment pour la promotion de la démocratie au Congo, voudrait voir le Canada boycotter ce 15ème Sommet prévu en octobre 2012 dans la capitale congolaise, Kinshasa.
« Le Canada a une image et une réputation au-delà de ses frontières d’être le pays où les droits de la personne (…) sont très respectés. C’est ainsi que nous, hommes et femmes d’origine congolaise et autres Canadiens de souche, bénéficiaires de ces bienfaits, avons l’obligation de protéger cet héritage et ce prestige », expliquent les responsables de ce mouvement, Guy-Alain Songo et Sage-Fidèle Gayala, dans leur correspondance.
Pour eux, le Canada ne devrait pas « altérer son image de marque » en décidant d’assister à cette réunion des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones.
Deuxième plus important bailleur de fonds après la France, le gouvernement canadien contribue à environ 40 millions $ par année au fonctionnement des institutions dépendantes de l’Organisation internationale de la francophonie. C’est donc un rôle de premier plan qu’assume le Canada.
Le Collectif attend donc que le gouvernement de M. Haper adopte, contre le gouvernement congolais organisateur de ce sommet, la même position que celui-ci a affichée contre le Sri Lanka dans le cadre du Sommet du Commonwealth, prévu en 2013 dans ce pays asiatique.
« M. Harper, rappelle le Collectif pour le Congo, avait, en septembre 2011, averti qu’il ne participerait pas à ce Sommet des pays de l’espace anglophone si le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, continuait à bloquer l’enquête sur d’éventuels crimes contre l’humanité commis dans ce pays en 2009 ».
« Et pour le cas du Congo, soutient le document du Collectif, tous les ingrédients sont réunis pour que le Canada agisse de la même façon ».
« Combien faut-il des rapports (d’enquêtes) des missions internationales sur les violations massives des droits humains en République démocratique du Congo, combien faut-il de morts, de femmes violées, comment faut-il démontrer que le gouvernement en place (au Congo) a volé au peuple son élection (…) pour que le gouvernement canadien puisse, ne fût-ce que, boycotter le sommet de la francophonie? », s’interroge ce Collectif qui doit son existence aux multiples cris de détresse, mais aussi à des appels à la solidarité internationale lancés par les populations meurtries du Congo qui, depuis 1997, subissent des humiliations de la part de ses voisins de l’Est, le Rwanda en l’occurrence, accusés de faire main-basse aux ressources naturelles de la RDC, profitant de l’instabilité qui sévit dans les régions congolaises du Kivu, victimes de guerre à répétition.
Ce mouvement, qui lance un appel à une manifestation de protestation le 30 juin à Ottawa, salue par ailleurs « la courageuse » décision des associations de la Fédération des Communautés Francophones et Acadienne du Canada qui, par la voie de leur présidente, Marie-France Kenny, ont pris la ferme résolution de boycotter le sommet de Kinshasa.
Comme tous les pays francophones du monde, le Canada est sous pression. Des Canadiens originaires de la République démocratique du Congo, pays africain qui abritera le prochain Sommet de la Francophonie, ont adressé au Premier ministre Stephen Harper un mémorandum de 20 pages, qui met le gouvernement dans une situation embarrassante.
Le Collectif pour le Congo, une organisation basée au Canada, et militant notamment pour la promotion de la démocratie au Congo, voudrait voir le Canada boycotter ce 15ème Sommet prévu en octobre 2012 dans la capitale congolaise, Kinshasa.
« Le Canada a une image et une réputation au-delà de ses frontières d’être le pays où les droits de la personne (…) sont très respectés. C’est ainsi que nous, hommes et femmes d’origine congolaise et autres Canadiens de souche, bénéficiaires de ces bienfaits, avons l’obligation de protéger cet héritage et ce prestige », expliquent les responsables de ce mouvement, Guy-Alain Songo et Sage-Fidèle Gayala, dans leur correspondance.
Pour eux, le Canada ne devrait pas « altérer son image de marque » en décidant d’assister à cette réunion des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones.
Deuxième plus important bailleur de fonds après la France, le gouvernement canadien contribue à environ 40 millions $ par année au fonctionnement des institutions dépendantes de l’Organisation internationale de la francophonie. C’est donc un rôle de premier plan qu’assume le Canada.
Le Collectif attend donc que le gouvernement de M. Haper adopte, contre le gouvernement congolais organisateur de ce sommet, la même position que celui-ci a affichée contre le Sri Lanka dans le cadre du Sommet du Commonwealth, prévu en 2013 dans ce pays asiatique.
« M. Harper, rappelle le Collectif pour le Congo, avait, en septembre 2011, averti qu’il ne participerait pas à ce Sommet des pays de l’espace anglophone si le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, continuait à bloquer l’enquête sur d’éventuels crimes contre l’humanité commis dans ce pays en 2009 ».
« Et pour le cas du Congo, soutient le document du Collectif, tous les ingrédients sont réunis pour que le Canada agisse de la même façon ».
« Combien faut-il des rapports (d’enquêtes) des missions internationales sur les violations massives des droits humains en République démocratique du Congo, combien faut-il de morts, de femmes violées, comment faut-il démontrer que le gouvernement en place (au Congo) a volé au peuple son élection (…) pour que le gouvernement canadien puisse, ne fût-ce que, boycotter le sommet de la francophonie? », s’interroge ce Collectif qui doit son existence aux multiples cris de détresse, mais aussi à des appels à la solidarité internationale lancés par les populations meurtries du Congo qui, depuis 1997, subissent des humiliations de la part de ses voisins de l’Est, le Rwanda en l’occurrence, accusés de faire main-basse aux ressources naturelles de la RDC, profitant de l’instabilité qui sévit dans les régions congolaises du Kivu, victimes de guerre à répétition.
Ce mouvement, qui lance un appel à une manifestation de protestation le 30 juin à Ottawa, salue par ailleurs « la courageuse » décision des associations de la Fédération des Communautés Francophones et Acadienne du Canada qui, par la voie de leur présidente, Marie-France Kenny, ont pris la ferme résolution de boycotter le sommet de Kinshasa.
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