vendredi 8 juin 2012

Le dernier discours de Mzee L. D. Kabila : «Les Envahisseurs du Congo seront écrasés »


Jeudi, 31 Mai 2012


MZeeLDK00
le Soldat du Peuple Congolais 

Florilège de Mzee Laurent Desiré Kabila, Héros National et Président de la R.D.C (1997-2001)

Parlant de la Conférence des Amis du Congo convoquée par la Banque Mondiale à Bruxelles le 3-4 décembre 1997, Kabila dit ce qui suit : « L’assistance doit être sans condition. Les congolais doivent eux-mêmes déterminer les projets les plus utiles à leur pays » 

  1. "La voie du capitalisme à l’échelle nationale est illusoire car le capital est contrôlé par la Haute Finance Internationale." Pour éviter d’être taxer de communiste, il disait la même chose en définissant son modèle économique de « économie sociale du marché ». « Pratiquer le libéralisme sous la houlette du FMI, comme le fit Kengo wa Dondo, le grand économiste des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, c’est bel et bien rationaliser l’irrationnel et les inepties de la période mobutiste.
  2. A la place du capitalisme et du libéralisme, Mzee LDK avait une vision nationaliste et collectiviste du développement économique : « promouvoir l’appartenance à une nation, construire un Etat national solidaire, renforcer le pouvoir des exploités, utiliser la science et la technologie au service du peuple »  
  3. "La zone de base devra être un Centre de Regroupement de Villages. C’est autour de lui que devra s’organiser l’autosuffisance de nourriture, de transport, de communication, de logement, de santé et d’éducation. Chaque centre de Regroupement des villages sera équipé d’adduction d’eau, d’énergie électrique, d’écoles, de centres de santé de soins primaires, de tuileries, de briqueteries, de coopératives et de caisses d’épargne et de crédit. Des comités locaux de développement seront démocratiquement élus. Le peuple devra s’impliquer à tous les niveaux et demeurer au centre de toutes les actions du développement." ( discours au CPP)
  4. Les multinationales sont pour un panafricanisme néocolonial. Dans ce qu’elles appellent intégration économique régionale entre le Congo, le Rwanda, l’Ouganda, et la Tanzanie, elles veulent empêcher l’émergence d’un Congo économiquement puissant, indépendant, s’appuyant sur ses masses populaires, un Congo qui se donne pour vocation le panafricanisme anti-impérialiste.
  5. Le Ministre des Finances Mawapanga Mwana Nanga défendant le projet économique de Mzee LDK à Bruxelles :
«Chercher à lier cette aide à un visa préalable des institutions financières internationales est tout simplement ridicule car ses institutions n’ont aucun droit de souveraineté sur notre pays…

Voyez le nouveau mandataire à l’Onatra. Il est entrain de réhabiliter la voie ferrée entre Kinsuka et Kintambo. Durant l’ancien régime, cela aurait nécessite une grosse étude de la Banque Mondiale qui aurait couté plus que tout ce qu’on va dépenser pour réaliser ces travaux.

Et croyez-moi, cela ne plait pas à certaines puissances extérieures qui veulent que, même pour acheter une craie, quelqu’un en occident puisse toucher 2000 dollars pour payer cette craie à notre place…

L’occident est prêt à payer le prix fort pour avoir ce genre d’aventuriers au pouvoir… Il y a trois pays en Afrique qui font peur à l’Occident : Le Nigeria, le Congo et l’Afrique du Sud. Si ces trois pays deviennent forts et indépendants, aucun pays d’Europe ne pourra plus jouer avec l’Afrique.

C’est la raison pour laquelle ils tiennent à nous mettre à genoux pour qu’ils continuent à puiser tout ce qu’ils veulent. Le principal pour un pays, c’est d’avoir la force économique. Dès que nous avons cette force, c’est terminé pour les Occidentaux, car ils ne pourront plus venir chez nous qu’à nos propres termes.

Avec le Président Kabila nous y arriverons Ils viendront ici, non plus aux termes de la Banque Mondiale, du FMI, des Etats-Unis, de la France, mais à nos propres termes. J’en suis sur parce que cet homme-là, le Président Kabila, est un vrai nationaliste. » 

Extraits du livre de Ludo Martens, Kabila et la révolution congolaise. Panafricanisme ou néocolonialisme ? Tome 1, Editions EPO, 2002. 

© Beni-Lubero Online

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