L’Américain Roger Meece, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Congo-Kinshasa
C’est la déclaration faite mercredi 13 juin par le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies à Kinshasa.
M. Mounoubai a ajouté que ces citoyens rwandais sont dans le camp DDRRR à Goma (Nord-Kivu). Ils avaient fait l’objet d’une interview au cours de la quelle ils avaient déclaré avoir été recrutés au Rwanda.
Ce ne sont pas des prisonniers, mais des soldats accueillis dans le camp DDRRR, en attendant une décision des deux pays, le Rwanda et la RDC.
Quant aux quatorze autres, ce sont des anciens militaires, citoyens congolais mutins du mouvement M23, alliés à Bosco Ntaganda et Sultani Makenga, deux hommes qui partagent clairement des intérêts des positions et des objectifs communs : des soldats de l’ex-CNDP intégrés dans les FARDC.
Par ailleurs, le commandant Thibaut de la Coste, porte-parole militaire ai de la MONUSCO, a indiqué le même jour, à Kinshasa, que les principaux foyers de tension au Nord-Kivu persistent et mobilisent toujours autant l’ensemble des unités de la Force de la MONUSCO déployées dans la province.
La Force de la MONUSCO, qui ne participe pas aux combats, garde un dispositif en périphérie des zones de combats, notamment à Bunagana, dans le cadre de sa mission de protection des civils à travers l’opération « Strong Flank » (Flan renforcé).
Quatre postes opérationnels supplémentaires de Rumangabo, Rubare, Bunagana et Belgian Hill sont toujours en place, ainsi que la réserve mobile de deux pelotons blindés, le poste de commandement avancé et la cellule de coordination conjointe avec les FARDC à Bunagana.
Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR, rebelles rwandais en RDC) et les groupes armés Rahiya Mutomboki et alliés, infectent les régions au sud des territoires de Walikale et de Masisi par la logique des représailles.
(ACP/CIC)
© Congoindépendant
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