le 18 juin 2012.
Honoré Ngbanda Nzambo a été ambassadeur du Zaïre en Israël (1982-1985), ministre de la Défense (1990-1992) et conseiller spécial en matière de sécurité du président Mobutu Sese Seko (1992-1997). Il a contribué aux négociations secrètes pour la libération de Nelson MANDELA. Aujourd’hui farouche opposant à Joseph Kabila
KINSHASA (Direct.cd) Suite au communiqué du Secrétaire général de l’UDPS qui a provoqué l’émoi et suscité la confusion autour de la « Déclaration commune UDPS-APARECO-ARP » faite à Paris ce jeudi 14 juin 2012, l’APARECO et de l’ARP appellent les Congolais à « ne pas se laisser distraire par des polémiques inutiles » provoquées par « les problèmes internes de communication » au sein de l’UDPS, comme l’a expliqué à RFI Monsieur Félix TSHISEKEDI, Secrétaire national de l’UDPS chargé des relations extérieurs.
Dans un communiqué publié sur le site apareco-rdc.com, le parti d’Honoré Ngbanda et celui de Faustin Munene confirment «l’engagement» du Président de l’UDPS à la «Déclaration commune faite à Paris ce jeudi 14 juin ».
« L’assertion du Secrétaire général de l’UDPS selon laquelle son président, Monsieur Etienne Tshisekedi n’a pas été mis au courant de cet événement surprend, alors que l’élaboration du texte de déclaration a été faite du côté UDPS, non par son représentant à Paris comme le prétend Monsieur Shabani, mais par les deux hauts responsables nationaux de l’UDPS, en l’occurrence Monsieur Félix Tshisekedi, Secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS et Monsieur Albert MOLEKA, Directeur de cabinet du Président national de l’UDPS », affirme le communiqué signé conjointement par ces deux partis de l’opposition basés à Paris.
L’APARECO et l’ARP rappellent que la « déclaration qui a été publiée par l’UDPS-APARECO-ARP a été motivée par la convergence de leurs préoccupations et de leurs opinions au sujet de la gravité de la situation politique en RDC (…) à cet effet, la Déclaration commune du 14 juin n’est qu’un premier pas symbolique de notre marche décisive et irréversible vers la libération totale et inconditionnelle de notre pays », poursuit le communiqué.
Pour rappel, après la signature d’une déclaration commune à Paris entre l’UDPS, l’APARECO et l’ARP, le secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, Jacquemain Shabani , viendra démentir « toute autorisation » de son mouvement « à une telle initiative ».
Félix Tshisekedi avait pourtant certifié sur RFI que son père « a bien donné son quitus » à cet accord, tout comme Albert Moleka, conseiller d’Etienne Tshisekedi, qui a confirmé sur France24 le rapprochement UDPS-APARECO-ARP.
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi n’en est pas à son premier volte-face, le cafouillage médiatique est presque devenu la marque de fabrique de ce parti d’opposition congolaise. On se souvient de l’épisode rocambolesque de l’avion affrété en Afrique du sud pendant la campagne électorale qui s’était vu refuser ou non (on ne saura jamais), l’autorisation d’atterrir à Kisangani.
Etienne Tshisekedi réagit de manière confuse… et tardivement. Rapidement, plus personne ne comprend rien. La même confusion interviendra lors de l’exclusion des députés UDPS qui souhaitaient siéger à l’Assemblée nationale malgré le boycott décidé par Etienne Tshisekedi.
Avec la déclaration commune de Paris, on se retrouve un peu dans la même configuration. Plusieurs membres de l’UDPS donnent des versions divergentes… Etienne Tshisekedi ne dit rien et donne l’impression de ne pas trancher. Alors qu’une simple déclaration du président de l’UDPS suffirait à clarifier la situation.
Dernière élément qui pourrait expliquer le flottement qui règne à la tête de l’UDPS : la rumeur persistante de tensions entre Thsisekedi et Shabani au sujet d’un éventuel détournement d’argent sur la vente de cartes de membres du parti. Pour ‘heure, tout le monde un signe du « patron »… qui se fait attendre.
Julian Ngwej Nadie,
Direct.cd
Avec Christophe Rigaud, afrikarabia.com
Honoré Ngbanda Nzambo a été ambassadeur du Zaïre en Israël (1982-1985), ministre de la Défense (1990-1992) et conseiller spécial en matière de sécurité du président Mobutu Sese Seko (1992-1997). Il a contribué aux négociations secrètes pour la libération de Nelson MANDELA. Aujourd’hui farouche opposant à Joseph Kabila
KINSHASA (Direct.cd) Suite au communiqué du Secrétaire général de l’UDPS qui a provoqué l’émoi et suscité la confusion autour de la « Déclaration commune UDPS-APARECO-ARP » faite à Paris ce jeudi 14 juin 2012, l’APARECO et de l’ARP appellent les Congolais à « ne pas se laisser distraire par des polémiques inutiles » provoquées par « les problèmes internes de communication » au sein de l’UDPS, comme l’a expliqué à RFI Monsieur Félix TSHISEKEDI, Secrétaire national de l’UDPS chargé des relations extérieurs.
Dans un communiqué publié sur le site apareco-rdc.com, le parti d’Honoré Ngbanda et celui de Faustin Munene confirment «l’engagement» du Président de l’UDPS à la «Déclaration commune faite à Paris ce jeudi 14 juin ».
« L’assertion du Secrétaire général de l’UDPS selon laquelle son président, Monsieur Etienne Tshisekedi n’a pas été mis au courant de cet événement surprend, alors que l’élaboration du texte de déclaration a été faite du côté UDPS, non par son représentant à Paris comme le prétend Monsieur Shabani, mais par les deux hauts responsables nationaux de l’UDPS, en l’occurrence Monsieur Félix Tshisekedi, Secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS et Monsieur Albert MOLEKA, Directeur de cabinet du Président national de l’UDPS », affirme le communiqué signé conjointement par ces deux partis de l’opposition basés à Paris.
L’APARECO et l’ARP rappellent que la « déclaration qui a été publiée par l’UDPS-APARECO-ARP a été motivée par la convergence de leurs préoccupations et de leurs opinions au sujet de la gravité de la situation politique en RDC (…) à cet effet, la Déclaration commune du 14 juin n’est qu’un premier pas symbolique de notre marche décisive et irréversible vers la libération totale et inconditionnelle de notre pays », poursuit le communiqué.
Pour rappel, après la signature d’une déclaration commune à Paris entre l’UDPS, l’APARECO et l’ARP, le secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, Jacquemain Shabani , viendra démentir « toute autorisation » de son mouvement « à une telle initiative ».
Félix Tshisekedi avait pourtant certifié sur RFI que son père « a bien donné son quitus » à cet accord, tout comme Albert Moleka, conseiller d’Etienne Tshisekedi, qui a confirmé sur France24 le rapprochement UDPS-APARECO-ARP.
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi n’en est pas à son premier volte-face, le cafouillage médiatique est presque devenu la marque de fabrique de ce parti d’opposition congolaise. On se souvient de l’épisode rocambolesque de l’avion affrété en Afrique du sud pendant la campagne électorale qui s’était vu refuser ou non (on ne saura jamais), l’autorisation d’atterrir à Kisangani.
Etienne Tshisekedi réagit de manière confuse… et tardivement. Rapidement, plus personne ne comprend rien. La même confusion interviendra lors de l’exclusion des députés UDPS qui souhaitaient siéger à l’Assemblée nationale malgré le boycott décidé par Etienne Tshisekedi.
Avec la déclaration commune de Paris, on se retrouve un peu dans la même configuration. Plusieurs membres de l’UDPS donnent des versions divergentes… Etienne Tshisekedi ne dit rien et donne l’impression de ne pas trancher. Alors qu’une simple déclaration du président de l’UDPS suffirait à clarifier la situation.
Dernière élément qui pourrait expliquer le flottement qui règne à la tête de l’UDPS : la rumeur persistante de tensions entre Thsisekedi et Shabani au sujet d’un éventuel détournement d’argent sur la vente de cartes de membres du parti. Pour ‘heure, tout le monde un signe du « patron »… qui se fait attendre.
Julian Ngwej Nadie,
Direct.cd
Avec Christophe Rigaud, afrikarabia.com
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