dimanche 8 juillet 2012

Franc Congolais : des contrefacteurs impriment à Nairobi !

Selon des sources sûres, un réseau mafieux composé des Congolais, Ouest-Africains et Asiatiques s'organise pour mettre en circulation les nouvelles coupures de la contrefaçon du franc congolais.

Plusieurs milliards de FC contrefaits seront injectés dans l'économie sabotant ipso facto les mesures d'encadrement programmées par la BCC pour contenir tout dérapage, au profit de cette organisation criminelle.

A en croire les mêmes sources, ce réseau n'est pas à son premier coup; il a aussi contrefait les coupures de 500 FC lors de sa mise en circulation. Deux à trois containers de ce billet imprimé dans la contrefaçon toujours à Nairobi ont franchi les frontières congolaises à partir du Nord du pays, confondus avec des cargaisons de marchandises innocentes.

Imprimé hors norme technique et avec du mauvais intrant, ce billet de la contrefaçon est toujours identifié, surtout après plusieurs manipulations.

Le gros problème est que dans des provinces congolaises, les populations ne peuvent pas faire le distinguo entre les vraies et les mauvaises coupures de toutes les monnaies y compris le dollar.

Et la circulation concomitante des billets de la contrefaçon et du circuit fiduciaire officiel est rendue possible du fait de la difficulté de séparer la vraie du faux, de la disponibilité de détecteur de faux billets et du niveau culturel.

Et la mise en circulation de coupures à valeur faciale élevée présente pour ce réseau une opportunité fabuleuse. Avec des coupures de 1000, 5000 et 10.000 FC, les mafieux ne pourront aussi mieux être motivés.

Toujours selon les mêmes sources, il existe à Nairobi des imprimeries performantes clandestines où s'adressent les contrefacteurs de toutes les nationalités. Ces imprimeries sont la propriété des puissants hommes d'affaires qui se sont enrichis dans la mafia.

La seule façon d'empêcher l'entrée de leurs productions dans le territoire national est le verrouillage des frontières septentrionales. Et cela est une tâche ardue en raison de sa fluidité et de l'insécurité ambiante.

Mais le meilleur moyen consiste aussi à la mobilisation de la population appelée à dénoncer tout billet suspect, toute manipulation de masses importantes de ces nouvelles coupures.

Dans cette opération, la contribution de tout citoyen est un devoir civique. C'est cela la seule solution pour barrer la route à l'introduction de ces fausses coupures dans le pays.


LF

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