Des services de renseignement affirment que la résidence du colonel Kanyama a été encerclé par les éléments de la DEMIAP (Détection des Militaires Anti Patrie). On reproche à ce dernier le cambriolage, l’enlèvement et la disparition de l’honorable député Diomi Ndongala.
Des services de renseignement affirment que la résidence du colonel Kanyama a été encerclé par les éléments de la DEMIAP (Détection des Militaires Anti Patrie) hier samedi 30 juin vers 16 h30’.
Deux des éléments du commandant de district de la Lukunga ont été arrêtés. Par ailleurs le très célèbre colonel s’est retranché dans sa résidence de Kintambo.
On reproche à ce dernier le cambriolage, l’enlèvement et la disparition de l’honorable député Diomi Ndongala. Le colonel Kanyama doit expliquer aux Congolais par quel réflexe, a-t-il su l’action en flagrance de l’honorable Diomi afin d’obtenir le mandat de perquisition de sa résidence auprès du procureur.
Alors que le prétendu parent des jeunes filles confirme qu’il était en discussion avec la sentinelle quant il a aperçu une Jeep de patrouille de la police.
« C’es trop amateur, il faut laisser ce genre de mise en scène aux professionnels de théâtre » a dit un député de la majorité.
Par quelle magie, cet officier chargé de perquisition a pu convaincre le procureur de délivrer le mandat pour une action postérieure. Il est également impérieux de comprendre que « les droits de chacun constituent les devoirs de tous ».
Si les dirigeants ont tendance, pour des raisons politiciennes égoïstes, à oublier cette valeur-base, les citoyens au contraire ont le devoir de la leur rappeler et de la défendre. La loi est au-dessus de tous et égale pour tous…le citoyen n’obéit à personne en particulier mais à la loi, et la loi vaut également pour tous.
« Pour tous car cela suppose aussi que les pouvoirs soient soumis à la loi et aient à rendre compte devant elle de leur gestion, de toute décision estimée injuste devant le système de droit.
Par conséquent, le colonel Kanyama « esprit de mort » qui est omniscient doit éclairer notre lanterne sur le pouvoir qu’il détient de séquestrer un citoyen après l’avoir arrêté.
Diomi Ndongala au centre d’une polémique
Une frange de l'opposition institutionnelle, les Forces acquises au changement, a animé une conférence de presse au cours de laquelle la situation de Diomi a été évoquée. Selon elles, les méthodes utilisées contre le président de la DC ne diffèrent en rien des stratagèmes qui avaient servi, en 2010, à maquiller l'assassinat de l'activiste des droits de l'homme, Floribert Chebeya.
Eugène Diomi Ndongala est au centre d’une polémique. Pour les forces acquises au changement, le président de la Démocratie chrétienne et porte-parole de la mouvance tshisekediste, est victime d’une cavale politique.
« Il dérange et il faut le museler », explique le député Martin Fayulu, pour qui les méthodes du pouvoir sont connues : « Le pouvoir en place est en train de traquer Eugène Diomi.
Je suis député comme Diomi, et Diomi étant député, nous voulons une enquête parlementaire. Le monsieur qui prétend être le père des filles – et ces filles-là – qui sont-elles réellement ?
Chebeya, on a trouvé un condom et des cheveux dans sa voiture. Diomi (…), on dit qu’on a trouvé des capotes chez lui ».
[avec Y.KONGOLO]
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