08/07/2012
Paul KAGAME et Barack OBAMA, War criminals
Le Rwanda et la Maffia internationale par le canal du Rwanda, fournit hommes de troupes, armes, munitions et appuis multiples aux rebelles M23 afin de l’aider à résister à l’offensive lancée depuis plusieurs mois déjà par les Forces armées de la République démocratique du Congo (RDC).
La situation humanitaire créée par l’insécurité instaurée par le M23 dans l’Est n’a pas laissé indifférent le secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) qui annonce la tenue mercredi prochain à Addis-Abeba d’une session extraordinaire du comité interministériel régional.
Une seule interprétation se dégage : Kinshasa est poussé à négocier avec Kigali.
La coalition Kigali-Maffia internationale met les bouchées doubles pour faire du M23 un groupe invulnérable, à l’instar du RCD et du CNDP à l’époque. Elle fournit hommes de troupes, armes, munitions et appuis multiples au nouveau groupe rebelle afin de l’aider à résister à l’offensive lancée depuis plusieurs mois déjà par les Forces loyalistes.
Dans le même temps, la situation humanitaire créée par ces affrontements armés devient de plus en plus désastreuse : mort des populations civiles et déplacements massifs des survivants qui, dans leur errance, sont exposés aux exactions et toutes sortes d’intempéries.
Les Nations unies, l’Union européenne et, à leur suite, l’Union africaine ont dénoncé cette nouvelle vague d’insécurité dans l’Est créée par le M23 à la solde de Kigali.
Toutefois, aucune mesure ni sanction n’a accompagné cette condamnation verbale. L’attitude des uns et des autres laissait deviner l’ouverture des négociations comme voie de sortie de crise. L’Union européenne, la première, avait encouragé Kigali et Kinshasa à poursuivre le dialogue, malgré les révélations du rapport des Nations unies.
Cette fois, c’est la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui fait le relais. Depuis Bujumbura, le secrétariat exécutif de la CIRGL annonce la tenue, le mercredi 11 juillet 2012 à Addis-Abeba en Ethiopie, d’une session extraordinaire du Comité interministériel régional de la CIRGL. Cela en marge des sessions ordinaires de l’Union africaine (UA).
Selon le communiqué de presse rendu public le 6 juillet dernier, le secrétariat exécutif de la CIRGL précise que la réunion de la capitale éthiopienne aura pour préoccupation «d’évaluer la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la RDC et d’arrêter des propositions et modalités concrètes de sécurisation et de préservation de bonnes relations entre les Etats de la région».
Le document indique que la démarche s’inscrit dans l’esprit du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs.
Pour justifier sa démarche, le secrétariat exécutif de la CIRGL rappelle deux engagements pris par les pays membres.
D’abord, celui contenu dans la Déclaration de Dar es-Salaam relative à «leur détermination collective à faire de la région des Grands Lacs un espace de paix et de sécurité durable, de stabilité politique et sociale, de croissance et de développement partagés».
Ensuite, celui pris les 5 et 16 décembre 2011 à Kampala par les chefs d’Etat et de gouvernement (Ouganda) dans leur déclaration lors du 4ème sommet ordinaire et de la session spéciale sur les violences sexuelles et basées sur le Genre (VSBG). Ils s’étaient engagés à, «dans un délai convenu, éradiquer les groupes armés existants actuellement dans la région, conformément au protocole de la CIRGL sur la Non agression et la défense mutuelle».
Cela dit, Kinshasa est mis devant un fait accompli, à savoir négocier avec Kigali. Mais derrière celui-ci, son pantin de M23. Or, qui dit négocier suppose faire des concessions. Qu’est-ce que les deux parties vont se concéder dans la capitale éthiopienne? C’est là que le bat blesse. Le Rwanda a beau nié, démenti qu’il ne soutient pas le M23 mais les faits sont là, éloquents.
Les informations qui viennent du terrain ne sont guère reluisantes. Des défections se succèdent au sein des FARDC et les rebelles du M23 font tomber des localités les unes après les autres dans la province du Nord-Kivu.
Bien plus, nos fameux mutins grossissent leurs rangs de manière exponentielle de même que leur puissance de feu.
Peut-on mettre cet exploit dans le compte de la providence ?
L’opinion nationale n’est plus aveugle du tout.
On voudrait bien prendre au mot la démarche du secrétariat exécutif de la CIRGL qui déplore la catastrophe humanitaire dans le Nord-Kivu, d’une part et, met en garde les auteurs d’éventuelles violations graves des droits humains, crimes de guerres et crimes contre l’humanité, d’autre part.
Si les négociations d’Addis-Abeba vont servir à renforcer la coopération bilatérale menacée de rupture, passe encore.
Mais si elles sont destinées à faire acter les revendications exprimées par le M23 mais qui, en réalité, datent de l’époque du CNDP et du RCD, la délégation de Kinshasa à Addis-Abeba est avisée : l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC ne sont pas négociables. Autrement dit, aucune concession ne sera faite sur ces deux matières.
La RDC ne devra pas disparaître au profit de la survie de la sous-région des Grands Lacs. C’est désormais de notoriété, depuis la publication du dernier rapport des Nations unies sur la situation sécuritaire en RDC, qu’une des parties signataires du pacte de Non agression n’a pas respecté son engagement.
[Le Potentiel]
Paul KAGAME et Barack OBAMA, War criminals
Le Rwanda et la Maffia internationale par le canal du Rwanda, fournit hommes de troupes, armes, munitions et appuis multiples aux rebelles M23 afin de l’aider à résister à l’offensive lancée depuis plusieurs mois déjà par les Forces armées de la République démocratique du Congo (RDC).
La situation humanitaire créée par l’insécurité instaurée par le M23 dans l’Est n’a pas laissé indifférent le secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) qui annonce la tenue mercredi prochain à Addis-Abeba d’une session extraordinaire du comité interministériel régional.
Une seule interprétation se dégage : Kinshasa est poussé à négocier avec Kigali.
La coalition Kigali-Maffia internationale met les bouchées doubles pour faire du M23 un groupe invulnérable, à l’instar du RCD et du CNDP à l’époque. Elle fournit hommes de troupes, armes, munitions et appuis multiples au nouveau groupe rebelle afin de l’aider à résister à l’offensive lancée depuis plusieurs mois déjà par les Forces loyalistes.
Dans le même temps, la situation humanitaire créée par ces affrontements armés devient de plus en plus désastreuse : mort des populations civiles et déplacements massifs des survivants qui, dans leur errance, sont exposés aux exactions et toutes sortes d’intempéries.
Les Nations unies, l’Union européenne et, à leur suite, l’Union africaine ont dénoncé cette nouvelle vague d’insécurité dans l’Est créée par le M23 à la solde de Kigali.
Toutefois, aucune mesure ni sanction n’a accompagné cette condamnation verbale. L’attitude des uns et des autres laissait deviner l’ouverture des négociations comme voie de sortie de crise. L’Union européenne, la première, avait encouragé Kigali et Kinshasa à poursuivre le dialogue, malgré les révélations du rapport des Nations unies.
Cette fois, c’est la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui fait le relais. Depuis Bujumbura, le secrétariat exécutif de la CIRGL annonce la tenue, le mercredi 11 juillet 2012 à Addis-Abeba en Ethiopie, d’une session extraordinaire du Comité interministériel régional de la CIRGL. Cela en marge des sessions ordinaires de l’Union africaine (UA).
Selon le communiqué de presse rendu public le 6 juillet dernier, le secrétariat exécutif de la CIRGL précise que la réunion de la capitale éthiopienne aura pour préoccupation «d’évaluer la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la RDC et d’arrêter des propositions et modalités concrètes de sécurisation et de préservation de bonnes relations entre les Etats de la région».
Le document indique que la démarche s’inscrit dans l’esprit du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs.
Pour justifier sa démarche, le secrétariat exécutif de la CIRGL rappelle deux engagements pris par les pays membres.
D’abord, celui contenu dans la Déclaration de Dar es-Salaam relative à «leur détermination collective à faire de la région des Grands Lacs un espace de paix et de sécurité durable, de stabilité politique et sociale, de croissance et de développement partagés».
Ensuite, celui pris les 5 et 16 décembre 2011 à Kampala par les chefs d’Etat et de gouvernement (Ouganda) dans leur déclaration lors du 4ème sommet ordinaire et de la session spéciale sur les violences sexuelles et basées sur le Genre (VSBG). Ils s’étaient engagés à, «dans un délai convenu, éradiquer les groupes armés existants actuellement dans la région, conformément au protocole de la CIRGL sur la Non agression et la défense mutuelle».
Cela dit, Kinshasa est mis devant un fait accompli, à savoir négocier avec Kigali. Mais derrière celui-ci, son pantin de M23. Or, qui dit négocier suppose faire des concessions. Qu’est-ce que les deux parties vont se concéder dans la capitale éthiopienne? C’est là que le bat blesse. Le Rwanda a beau nié, démenti qu’il ne soutient pas le M23 mais les faits sont là, éloquents.
Les informations qui viennent du terrain ne sont guère reluisantes. Des défections se succèdent au sein des FARDC et les rebelles du M23 font tomber des localités les unes après les autres dans la province du Nord-Kivu.
Bien plus, nos fameux mutins grossissent leurs rangs de manière exponentielle de même que leur puissance de feu.
Peut-on mettre cet exploit dans le compte de la providence ?
L’opinion nationale n’est plus aveugle du tout.
On voudrait bien prendre au mot la démarche du secrétariat exécutif de la CIRGL qui déplore la catastrophe humanitaire dans le Nord-Kivu, d’une part et, met en garde les auteurs d’éventuelles violations graves des droits humains, crimes de guerres et crimes contre l’humanité, d’autre part.
Si les négociations d’Addis-Abeba vont servir à renforcer la coopération bilatérale menacée de rupture, passe encore.
Mais si elles sont destinées à faire acter les revendications exprimées par le M23 mais qui, en réalité, datent de l’époque du CNDP et du RCD, la délégation de Kinshasa à Addis-Abeba est avisée : l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC ne sont pas négociables. Autrement dit, aucune concession ne sera faite sur ces deux matières.
La RDC ne devra pas disparaître au profit de la survie de la sous-région des Grands Lacs. C’est désormais de notoriété, depuis la publication du dernier rapport des Nations unies sur la situation sécuritaire en RDC, qu’une des parties signataires du pacte de Non agression n’a pas respecté son engagement.
[Le Potentiel]
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