Le portail éventré d'une des deux entrées du camp d'Akouédo. Abidjan, le 6 août 2012.
Reuters/Thierry Gouegnon
Le camp militaire d'Akouédo, dans l'ouest d'Abidjan, a été attaqué tôt ce lundi matin 6 août. Bilan provisoire : 6 soldats des FRCI et un assaillant tués. Paul Koffi Koffi, le ministre ivoirien de la Défense, s'est rendu sur place avec une délégation de l’état-major.
D'après les témoignages recueillis sur place, ces assaillants visaient l'armurerie du camp, une armurerie qui aurait été en grande partie vidée. A la veille de la fête de l'indépendance du pays, les autorités tentent de sécuriser au mieux la capitale économique ivoirienne.
Les responsables de l'état-major ivoirien enchaînent les réunions de crise depuis le petit matin. Impossible pour le moment de désigner les auteurs de cette attaque, qui semblait viser l'armurerie du camp d'Akouédo. De nombreuses armes de gros calibres auraient été emportées ainsi que des munitions.
Sur place, les soldats sont encore sous le choc, incapables de comprendre qu'on ait pu les atteindre si facilement à l'intérieur même du camp militaire. Tous se plaignent de leur manque d’équipement qui les a empêchés de se défendre la nuit dernière. Ces militaires du camp d’Akouédo se disent délaissés et appellent le gouvernement à les aider.
Beaucoup parlent aussi de complicités internes qui auraient permis aux assaillants de pénétrer à l'intérieur du camp, mais seule une enquête des autorités permettra de mieux analyser l'enchaînement des faits.
Cette attaque fait suite à un autre événement sanglant : dans la nuit de samedi à dimanche, un poste d'observation de l'armée ivoirienne ainsi qu'un commissariat de police ont essuyé des tirs nourris à Yopougon, dans l'ouest d'Abidjan. Bilan : quatre soldats tués.
Presque au même moment, c'est encore un autre camp militaire qui a été visé à Abengourou, vers la frontière ghanéenne mais aucune victime n'est à déplorer.
Les autorités n'ont pas encore établi de lien entre ces différentes attaques. Mais celles-ci portent en tout cas un sérieux coup au dispositif sécuritaire actuellement en place en Côte d'Ivoire.
Sur place, les soldats sont encore sous le choc, incapables de comprendre qu'on ait pu les atteindre si facilement à l'intérieur même du camp militaire. Tous se plaignent de leur manque d’équipement qui les a empêchés de se défendre la nuit dernière. Ces militaires du camp d’Akouédo se disent délaissés et appellent le gouvernement à les aider.
Beaucoup parlent aussi de complicités internes qui auraient permis aux assaillants de pénétrer à l'intérieur du camp, mais seule une enquête des autorités permettra de mieux analyser l'enchaînement des faits.
Cette attaque fait suite à un autre événement sanglant : dans la nuit de samedi à dimanche, un poste d'observation de l'armée ivoirienne ainsi qu'un commissariat de police ont essuyé des tirs nourris à Yopougon, dans l'ouest d'Abidjan. Bilan : quatre soldats tués.
Presque au même moment, c'est encore un autre camp militaire qui a été visé à Abengourou, vers la frontière ghanéenne mais aucune victime n'est à déplorer.
Les autorités n'ont pas encore établi de lien entre ces différentes attaques. Mais celles-ci portent en tout cas un sérieux coup au dispositif sécuritaire actuellement en place en Côte d'Ivoire.
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