le 8 août 2012.
L’enjeu des assises qu’a abritées Kampala, la capitale de l’Ouganda, était de discuter des modalités du déploiement de la mission militaire ainsi que de sa composition.
Beaucoup de choses ont été dites au sujet de la force internationale neutre que la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) se propose d’envoyer en RDC.
D’aucuns y voient une forme de négation de la souveraineté du pays, eu égard à l’option tendant à l’établir à la frontière commune avec le Rwanda .
L’on redoute, en effet, que cette force qui viendra se superposer aux casques bleus de la Monusco, déjà sur le terrain, ne puisse se mouvoir à la longue en une force d’interposition entre les deux pays.
Une telle perspective dissuaderait certes les belligérants à camper sur leurs positions en observant un cessez-le feu mais, dans le fond, la stratégie consisterait, d’après certains, à dégager un espace devant se muer plus tard en une sorte de micro État à la solde du M23 et de ses parrains.
Dans divers milieux politiques congolais, l’on ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur cette éventualité qui risquerait de consacrer l’option de la balkanisation du pays tant décriée.
Si, sur le principe, cette force ne pose aucun problème, c’est au niveau des modalités de son déploiement que les choses se corsent, étant entendu que tous les participants aux assises de Kampala n’avaient pas une même lecture quant aux enjeux et aux modalités de son effectivité.
D’où, le couac ayant sanctionné le premier jour de cette rencontre où chacun tentait de tirer la couverture de son côté.
Alors qu’à l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement membres de la CIRGL, tenu à Addis-Abeba le 15 juillet, il était question d’une force internationale neutre, le Rwanda a plutôt plaidé en faveur d’une force régionale essentiellement composée d’éléments provenant des armées des pays de la sous-région.
Ce revirement du régime de Paul Kagame est perçu par maints analystes comme une preuve supplémentaire de l’obstination de Kigali à laisser les choses en état dans une sous-région des Grands lacs où il tient à jouer les premiers rôles au détriment de la RDC pourtant prédisposée, de part sa situation géostratégique, à être la locomotive de cette partie du continent.
En clair, comme a eu à le confirmer un expert interrogé sur la question, le Rwanda, comme d’ailleurs le reste des pays membres de la sous-région, n’est pas prêt à voir une armée forte et dissuasive émerger en RDC, ce qui oblitérait la matérialisation de son projet macabre de démembrement de son voisin.
Le crédo du Rwanda, pense-t-on, demeure, jusqu’à preuve du contraire, celui de continuer à tirer profit des immenses ressources du sol et du sous-sol dont regorge la partie orientale de la RDC.
En fait, les soldats étrangers venus d’ailleurs que de la sous-région sont redoutés par Kigali qui tient mordicus à avoir une main mise sur le territoire congolais via des groupes armés créés pour le besoin de la cause, certifie une certaine opinion.
Au-delà de l’aspect purement diplomatique, la rencontre de Kampala aura, une fois de plus, étalé au grand jour le dessein funeste de Kigali consistant à administrer la portion du territoire congolais contrôlé par le M23.
Il est plus que temps que la RDC se prenne militairement en charge en vue de faire échec à tous les pièges d’instabilité montés contre elle, se convainquent maints observateurs.
Alain Diasso
Direct!cd
L’enjeu des assises qu’a abritées Kampala, la capitale de l’Ouganda, était de discuter des modalités du déploiement de la mission militaire ainsi que de sa composition.
Beaucoup de choses ont été dites au sujet de la force internationale neutre que la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) se propose d’envoyer en RDC.
D’aucuns y voient une forme de négation de la souveraineté du pays, eu égard à l’option tendant à l’établir à la frontière commune avec le Rwanda .
L’on redoute, en effet, que cette force qui viendra se superposer aux casques bleus de la Monusco, déjà sur le terrain, ne puisse se mouvoir à la longue en une force d’interposition entre les deux pays.
Une telle perspective dissuaderait certes les belligérants à camper sur leurs positions en observant un cessez-le feu mais, dans le fond, la stratégie consisterait, d’après certains, à dégager un espace devant se muer plus tard en une sorte de micro État à la solde du M23 et de ses parrains.
Dans divers milieux politiques congolais, l’on ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur cette éventualité qui risquerait de consacrer l’option de la balkanisation du pays tant décriée.
Si, sur le principe, cette force ne pose aucun problème, c’est au niveau des modalités de son déploiement que les choses se corsent, étant entendu que tous les participants aux assises de Kampala n’avaient pas une même lecture quant aux enjeux et aux modalités de son effectivité.
D’où, le couac ayant sanctionné le premier jour de cette rencontre où chacun tentait de tirer la couverture de son côté.
Alors qu’à l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement membres de la CIRGL, tenu à Addis-Abeba le 15 juillet, il était question d’une force internationale neutre, le Rwanda a plutôt plaidé en faveur d’une force régionale essentiellement composée d’éléments provenant des armées des pays de la sous-région.
Ce revirement du régime de Paul Kagame est perçu par maints analystes comme une preuve supplémentaire de l’obstination de Kigali à laisser les choses en état dans une sous-région des Grands lacs où il tient à jouer les premiers rôles au détriment de la RDC pourtant prédisposée, de part sa situation géostratégique, à être la locomotive de cette partie du continent.
En clair, comme a eu à le confirmer un expert interrogé sur la question, le Rwanda, comme d’ailleurs le reste des pays membres de la sous-région, n’est pas prêt à voir une armée forte et dissuasive émerger en RDC, ce qui oblitérait la matérialisation de son projet macabre de démembrement de son voisin.
Le crédo du Rwanda, pense-t-on, demeure, jusqu’à preuve du contraire, celui de continuer à tirer profit des immenses ressources du sol et du sous-sol dont regorge la partie orientale de la RDC.
En fait, les soldats étrangers venus d’ailleurs que de la sous-région sont redoutés par Kigali qui tient mordicus à avoir une main mise sur le territoire congolais via des groupes armés créés pour le besoin de la cause, certifie une certaine opinion.
Au-delà de l’aspect purement diplomatique, la rencontre de Kampala aura, une fois de plus, étalé au grand jour le dessein funeste de Kigali consistant à administrer la portion du territoire congolais contrôlé par le M23.
Il est plus que temps que la RDC se prenne militairement en charge en vue de faire échec à tous les pièges d’instabilité montés contre elle, se convainquent maints observateurs.
Alain Diasso
Direct!cd
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