jeudi 23 août 2012

La riposte : Soro Guillaume tremble…, déjà !


Soro Guillaume : premier ministre

: Je n’enverrai pas, comme à mon habitude, ce papier à la presse écrite « bleue », déjà et suffisamment bâillonnée. Le sieur Lakpé, nouveau lèche-bottes du régime ouattariste, en serait trop heureux. Cela n’en vaut pas la peine.

Je le dis, à dessein, pour que chacun mesure - à son niveau - l’ampleur et la gravité de la confiscation de la liberté d’expression en Côte d’Ivoire, sous le régime d’Alassane Ouattara.

Mais c’est déjà ça de gagné, de m’adresser à vous, exclusivement, chers amis, lecteurs internautes. Ici (sur le net), nous pouvons lutter à armes égales avec nos adversaires, si du moins ils (les Adopissancistes) en ont.
Vous avez certainement entendu, le chef rebelle, Soro Guillaume, se faire remarquer, à nouveau et de la plus grossières des manières: « Le FPI est une organisation terroriste ivoirienne à éradiquer », a-t-il dit.

Faut-il répondre aux élucubrations du rebelle sanguinaire Soro Guillaume ? Cet individu à qui, l’odeur du crime colle, comme celle du bouc, pestilentielle et inséparable ? Faut-il le suivre dans sa démence ? Non, nous ne lui ferons pas ce plaisir. Nous ne descendrons pas, comme lui, dans la poubelle. Cependant…

Savez-vous quel état d’esprit peut animer un individu sentant sa fin toute proche ? Avez-vous jamais vu, un homme pris de panique devant « le danger » qui, à coup sûr, l’emportera ? Eh bien, le rebelle, « petit gros » - visiblement amaigris – Soro Guillaume, nous en donne la parfaite illustration.

Soro Guillaume, ce chef rebelle arriviste, est un cas de pathologie critique sur lequel nous nous attarderons, quelque peu.

Inutile de regarder à ce qu’il a dit, c’est-à-dire, à ses divagations. Allons plus loin. Intéressons-nous plutôt, à ce qui l’a poussé à cette triste et misérable sortie, à cette dérive verbale.

Cas de figure 1

Son (Soro) numéro 1, disons son adversaire direct – à qui il ne manquera pas, soyez-en sûrs, de planter un couteau dans le dos, à l’occasion propice – est attaqué par un commando que l’on dit « mystérieux ».

En fait, ce commando est un véritable cauchemar pour le régime ouattariste. Il sait bien, le sieur Soro, que si son mentor venait à être emporté par ce commando, son sort à lui, serait deux fois pire que le sien. Il faut donc prévenir le mal. Sauf que, pour ce cas, il se trompe lourdement d’adversaire, en indexant le FPI.

Cas de figure 2

Ces hommes à lui sont sur le terrain. Ce sont eux, le « commando mystérieux ». Ils cherchent à précipiter la chute de Ouattara, pour positionner Soro Guillaume, leur véritable commanditaire. Mais ici, il y a un concurrent de taille sur son chemin : le FPI, principal parti d’opposition, « bête noire » du régime Ouattara.

Que faire dans les deux cas ? Que faire quand le « danger » FPI est ainsi permanent ? Quand le FPI, dans tous les cas de figure, contrarie les sombres ambitions de Soro ? Il faut, selon ses propres termes l’ « éradiquer ».

Le FPI est ainsi, un casse-tête pour Soro, un obstacle, mieux, un danger permanent, qui contrarie ses plans et lui ôte – visiblement – le sommeil. Non pas que ce parti ait les arguments militaires dont lui, Soro, chef rebelle, dispose.

Mais à cause des arguments politiques, intellectuels et des ressources humaines de qualités que regorge ce parti d’opposition, le FPI. Un parti dont le leader reste, sans conteste, le charismatique Laurent Gbagbo et qui a, avec lui, l’assentiment de la majorité – nous pesons nos mots - du peuple ivoirien.

La réalité, c’est que ce triste individu, dont les mains sont maculées de sang, ne dort plus depuis que les armes ont tonnées à Yopougon, Akouédo, Abengourou, Agboville, Dabou…, Toulépleu. Il vit ces attaques comme un criminel – car il l’est – qu’on escorte, en ses derniers instants, dans le couloir de la mort, admis à l’option : chaise électrique.

Au-delà des soubresauts d’un Soro « Kigba-folie » Guillaume, qui n’échappera pas à son triste sort de rebelle, chers compatriotes, retenons tout simplement ce qu’a dit Mathieu Olivier de Jeune Afrique : « les ivoiriens jugeront ».

Marc MicaelZemami1er@yahoo.fr

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