jeudi 30 août 2012

Le Gouvernement RD Congolais a perdu tous les repères de la gouvernance.



Morts à Mambasa, Ebola à Isiro, massacre des civils à Walikale, crimes ciblés des milices sur les populations banyarwanda et les perturbations de fournitures d’électricité dans les hôpitaux de Kinshasa, Kabila a perdu les repères, il ne sait plus pourquoi il est à la tête de l’Etat congolais.

Ces derniers jours les populations congolaises traversent des temps obscurs ponctués des nombreuses difficultés de tous ordres et dans tous les domaines de la vie quotidienne qui confirment l’incapacité du Gouvernement Congolais à prendre les mesures urgentes pour améliorer tant soit peu le bien être social des populations dont il a la charge.

En effet, en l’espace d’une semaine nous avons appris la mort de plus de 60 personnes dans une mine d’or artisanale à MAMBASA dans la Province Orientale, celle de plusieurs dizaines de victimes du virus EBOLA dans la Ville d’ISIRO dans la même Province, celle de 22 personnes appartenant à la communauté hutu tuées par les Nyatura et plusieurs autres centaines des morts dues à la perturbation de la fourniture d’électricité dans nombreux hôpitaux de la capitale mégalopole KINSHASA où vivent plus de 10 millions d’âmes ; sans parler de ceux qui meurent de faim, Joseph KABILA KABANGE a perdu les repères !

Signalons en passant que la fièvre hémorragique Ebola déclarée depuis plus de 6 semaines dans le District Ugandais de KIBALE frontalier de la Province Orientale congolaise n’a fait sa réapparition au Congo que la semaine dernière, alors que le virus causal y est endémique et les experts de l’OMS affirment que c’est du Congo qu’est venue la transmission de la maladie vers l’Uganda après avoir évidemment causé des morts dont le nombre ne sera jamais connu !

C’est le matin du 20 août 2012 que le Ministre Congolais de la Santé a déclaré fièrement avoir reçu du Gouvernement central la somme insignifiante de 136.000$ (136 millions Francs congolais) pour prendre les mesures nécessaires afin de stopper cette terrible maladie dont aucun traitement n’est découvert jusqu’à nos jours.

Pire encore dans la capitale Kinshasa, les délestages du courant électrique dénoncées dans un de nos articles sur ce même site web www.soleildugraben.com, ont fini par atteindre les endroits et secteurs les plus sensibles pour la vie des populations congolaises, nous disons les hôpitaux, les maternités, les centres de transfusion sanguine, les salles d’opérations chirurgicales etc…

Dans un article publié ce 20/08/2012 et intitulé « Kinshasa : les coupures d’électricité compliquent le traitement des malades hospitalisés, une radio proche du pouvoir, RadioOkapi.net écrit exactement ceci :

« Les coupures intempestives d’électricité enregistrées ces derniers temps dans les hôpitaux de Kinshasa ont des conséquences fâcheuses sur la prise en charge des malades.

Plusieurs hôpitaux sont souvent obligés de transférer les malades. La maternité de Kintambo a du mal à prendre en charge les enfants nés prématurément. Et le Centre national de Transfusion sanguine a des problèmes pour conserver les poches de sang ».

A la maternité de Kintambo, la prise en charge des enfants prématurés est devenue un véritable casse-tête suite au manque d’électricité. La maternité de Kintambo ne fonctionne qu’à partir de l’après-midi. Les coupures d’électricité sont fréquentes dans cette institution dans la matinée.

« Le manque d’électricité dans les avant-midis ne permet pas aux machines de fonctionner à temps plein. Cela a un impact négatif sur la santé des malades. Et parfois, ça ralentit le service», affirme Docteur Luyeye, le médecin directeur de cette structure.

Plusieurs hôpitaux de la capitale sont touchés par ce fléau. Certains hôpitaux comme la polyclinique de Selembao sont dans le noir depuis plusieurs mois. Cette polyclinique est confrontée à des sérieuses difficultés pour stériliser le matériel utilisé lors des interventions chirurgicales.

L’un des responsables de la polyclinique de Selembao, Dieudonné Kondi avoue que son institution évacue très souvent les malades vers d’autres structures. A leurs risques et périls. (Source, radio okapi.net)

« Le petit centre d’à côté nous envoie des patients. Mais à partir de 18 heures, on ne peut plus rien faire car on ne peut pas travailler dans le noir. Alors, nous emmenons donc les malades ailleurs. Or un patient peut mourir en cours de route», déclare Dieudonné Kondi (Source redio okapi.net).

Le Centre national de transfusion sanguine situé dans la commune de Bandalungwa a du mal à conserver le sang des donneurs toujours à cause du manque d’électricité. »

Au Katanga et plus précisément à Lubumbashi dans la zone de Kamalondo, les interventions chirurgicales s’effectuent à la lumière des bougies et pourtant tous les operateurs miniers de la province payent 1 million de dollars frais de participation à la vie sociale de la province du Katanga, disent les autorités provinciales.

Il y a trois mois tous les commerçants œuvrant dans cette province avaient été obligés de payer 300.000 USD pour acheter des transformateurs électriques afin de mettre fin au récurent problème des délestages disait SALOMON le conseiller du gouverneur Moise KATUMBI CHAPWE.

Jacques Roux disait : « La liberté n’est qu’un vain fantôme quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément, la démocratie n’est qu’un vain fantôme lorsque les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre les soins de santé sans verser des larmes… »

La rédaction du www.soleildugraben.com pense que sans justice sociale la République ne vaut rien, car la démocratie ne peut s’exercer que par des hommes à l’abri du besoin. Le droit au bonheur est le premier des droits de l’homme, le bafouer est un crime contre l’humanité.

Le 22.08.2012 la rédaction de www.soleildugraben.com

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