Publié le 27 Août 2012 by mpp
Le bourreau Congolais vient, une fois de plus, d’atteindre son but: Diomi Ndongala est mort. D’abord, enlevé, ensuite séquestré, torturé, empoisonné, puis tué.
A un certain moment, il devient difficile d’exprimer sa pensée tellement que l’on se sent impuissant devant les forces du mal.
Personnellement, Je ne suis pas étonné d’apprendre de la mort sinistre du Député Diomi Ndongala. L’homme devenait trop gênant pour avoir trop décrié et trop défendu “l’indéfendable”aux yeux du gouvernement: les résultats des élections et Tshisekedi.
Ce qui m’écœure c’est d’abord le jugement hâtif des hommes de Kabila (Claudia Girl, Samy Bakongo, Papy et compagnie) qui sont allés vite en besogne et mener une campagne d’intoxication pour salir la personnalité d’une personne que l’on d’abord accusé (peut-être injustement) de pédophile sans lui avoir jamais accordé l’opportunité de s’expliquer. Nous l’avons écrit: AFFAIRE DIOMI: OÙ EST NOTRE SENS DE JUGEMENT?(30 juin, 2012).
Ce qui m’écœure, c’est aussi le silence benoit, de Etienne Thisekedi, lui qui n’a pas eu le courage ne fut ce que de dénoncer l’enlèvement, puis la séquestration de l’élu du peuple alors que l’homme s’évertuait, nuit et jour pour proclamer et défendre la légitimité de celui-ci, en tant que président démocratiquement élu du Congo. A cet effet, nous invitons nos lecteurs de relire notre article intitulé: AFFAIRE DIOMI: OÙ EST LA VOIX LA PLUS AUTORISEÉ?du2juillet, 2012.
Nous sommes allés, plus loin, avec notre élégance pour publier une lettre ouverte au Président Congolais que ses laudateurs présentent pour un démocrate le plus en vue dans l’histoire récente du Congo (Un défi pour le “Démocrate” Kabila: Mon message au Président Congolais, Son Excellence Joseph Kabila Kabange(25 juillet 2012))
Aujourd’hui je suis plus qu’écœuré, j’ai honte de m’appeler Congolais dans un pays où l’impunité la plus totale et les crimes politiques font partie du système et modèle de gouverner et cela au su et au vu des parlementaires, soient disant élus du peuples dont la mission devrait consister de défendre, justement, ce peuple.
A cause du dollar, non seulement ces hommes politiques ne sont pas en mesure de représenter qui que ce soit, mais ils sont incapables, LA HONTE, d’élever une seule voix pour demander justice de ce qui a clairement été l’enlèvement, la séquestration, les tortures et empoisonnement et maintenant la mort de l’un des leurs.
Oui, je vois d’ici: les roitelets et rossignols du gouvernement viendront avec des excuses et même avec plus d’accusations morbides pour justifier la mort de Diomi. Mais que cela soit clair: devant son bourreau qui dispose tous les moyens de séquestration et toute sorte des mécanismes et des poisons pour faire taire un opposant, une personne affaiblie n’a rien à offrir que son corps affaiblie par les tortures.
Cela ne fait pas de lui un faible, mais un martyr qui consacre sa vie pour une cause juste. Cela a été aussi vrai pour Arman Tungulu, Floribert Chebeya et de tant d’autres compatriotes qui ont été réduits au silence et ont succombé devant les bourreaux du régime de défi qui s’est installé au Congo. C’est aussi, aujourd’hui le cas de l’Honorable Diomi Ndongala.
Je ne cesse de le dire et le répéter: les philosophes nous enseignent que l’on ne peut tout casser sans se faire casser soi même. C’est une leçon que certains dictateurs du monde (Mobutu Sese Seko, Nicolae Ceausescu de Roumanie, Samuel Kanyon Doe de Liberia…) n’ont pas digéré. Assurément c’est une leçon que le Président Congolais, Joseph Kabila et ses parlementaires de malheur n’ont pas encore digéré.
Ils se croient forts, intouchables et au-dessus de toute opposition et justice humaine. Y croire, c’est lire mal l’histoire du monde car, entre temps, les roues de la force de l’histoire continuent à tourner.
Que les forces des Ancêtres Kongo acceptent votre âme, Diomi. Votre nom est désormais inscrit aux côtés des autres martyrs Congolais: Lumumba, Chebeya, Tungulu et de toutes les femmes violées et des fils et fils du Congo massacrés et torturés qui ont payé injustement de leurs vies pour la défense et la libération de la terre congolaise.
Salomon Valaka
© Tous Droits Réservés
27 août, 2012
Le bourreau Congolais vient, une fois de plus, d’atteindre son but: Diomi Ndongala est mort. D’abord, enlevé, ensuite séquestré, torturé, empoisonné, puis tué.
A un certain moment, il devient difficile d’exprimer sa pensée tellement que l’on se sent impuissant devant les forces du mal.
Personnellement, Je ne suis pas étonné d’apprendre de la mort sinistre du Député Diomi Ndongala. L’homme devenait trop gênant pour avoir trop décrié et trop défendu “l’indéfendable”aux yeux du gouvernement: les résultats des élections et Tshisekedi.
Ce qui m’écœure c’est d’abord le jugement hâtif des hommes de Kabila (Claudia Girl, Samy Bakongo, Papy et compagnie) qui sont allés vite en besogne et mener une campagne d’intoxication pour salir la personnalité d’une personne que l’on d’abord accusé (peut-être injustement) de pédophile sans lui avoir jamais accordé l’opportunité de s’expliquer. Nous l’avons écrit: AFFAIRE DIOMI: OÙ EST NOTRE SENS DE JUGEMENT?(30 juin, 2012).
Ce qui m’écœure, c’est aussi le silence benoit, de Etienne Thisekedi, lui qui n’a pas eu le courage ne fut ce que de dénoncer l’enlèvement, puis la séquestration de l’élu du peuple alors que l’homme s’évertuait, nuit et jour pour proclamer et défendre la légitimité de celui-ci, en tant que président démocratiquement élu du Congo. A cet effet, nous invitons nos lecteurs de relire notre article intitulé: AFFAIRE DIOMI: OÙ EST LA VOIX LA PLUS AUTORISEÉ?du2juillet, 2012.
Nous sommes allés, plus loin, avec notre élégance pour publier une lettre ouverte au Président Congolais que ses laudateurs présentent pour un démocrate le plus en vue dans l’histoire récente du Congo (Un défi pour le “Démocrate” Kabila: Mon message au Président Congolais, Son Excellence Joseph Kabila Kabange(25 juillet 2012))
Aujourd’hui je suis plus qu’écœuré, j’ai honte de m’appeler Congolais dans un pays où l’impunité la plus totale et les crimes politiques font partie du système et modèle de gouverner et cela au su et au vu des parlementaires, soient disant élus du peuples dont la mission devrait consister de défendre, justement, ce peuple.
A cause du dollar, non seulement ces hommes politiques ne sont pas en mesure de représenter qui que ce soit, mais ils sont incapables, LA HONTE, d’élever une seule voix pour demander justice de ce qui a clairement été l’enlèvement, la séquestration, les tortures et empoisonnement et maintenant la mort de l’un des leurs.
Oui, je vois d’ici: les roitelets et rossignols du gouvernement viendront avec des excuses et même avec plus d’accusations morbides pour justifier la mort de Diomi. Mais que cela soit clair: devant son bourreau qui dispose tous les moyens de séquestration et toute sorte des mécanismes et des poisons pour faire taire un opposant, une personne affaiblie n’a rien à offrir que son corps affaiblie par les tortures.
Cela ne fait pas de lui un faible, mais un martyr qui consacre sa vie pour une cause juste. Cela a été aussi vrai pour Arman Tungulu, Floribert Chebeya et de tant d’autres compatriotes qui ont été réduits au silence et ont succombé devant les bourreaux du régime de défi qui s’est installé au Congo. C’est aussi, aujourd’hui le cas de l’Honorable Diomi Ndongala.
Je ne cesse de le dire et le répéter: les philosophes nous enseignent que l’on ne peut tout casser sans se faire casser soi même. C’est une leçon que certains dictateurs du monde (Mobutu Sese Seko, Nicolae Ceausescu de Roumanie, Samuel Kanyon Doe de Liberia…) n’ont pas digéré. Assurément c’est une leçon que le Président Congolais, Joseph Kabila et ses parlementaires de malheur n’ont pas encore digéré.
Ils se croient forts, intouchables et au-dessus de toute opposition et justice humaine. Y croire, c’est lire mal l’histoire du monde car, entre temps, les roues de la force de l’histoire continuent à tourner.
Que les forces des Ancêtres Kongo acceptent votre âme, Diomi. Votre nom est désormais inscrit aux côtés des autres martyrs Congolais: Lumumba, Chebeya, Tungulu et de toutes les femmes violées et des fils et fils du Congo massacrés et torturés qui ont payé injustement de leurs vies pour la défense et la libération de la terre congolaise.
Salomon Valaka
© Tous Droits Réservés
27 août, 2012
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