le 17 septembre, 2012
Roger Lumbala, député de l'opposition
Le député de l’opposition, Roger Lumbala est arrivé, ce dimanche 16 septembre matin, à Paris en France. «Je n’étais pas à Kigali et je ne suis pas en contact avec le M23», a-t-il déclaré, démentant ainsi l’accusation de haute trahison portée contre lui par le gouvernement congolais. Celui-ci se dit toujours déterminé à solliciter son extradition.
Intervenant à Radio Okapi ce dimanche soir, Roger Lumbala a déclaré :
«Je ne suis pas du M23. Je ne suis pas en contact avec les amis du M23. Roger Lumbala est libre d’aller partout, où qu’il veuille en tant que citoyen du monde. Mais, cela ne veut pas dire que je suis allé à Kigali, [au Rwanda, que Kinshasa accuse de soutenir la rébellion du M23 qui sévit dans l’Est de la RDC depuis début mai].»
Le mardi 4 septembre, le ministre congolais chargé des relations avec le Parlement, Lambert Mende Omalanga avait annoncé que le député Lumbala, qu’il soupçonnait de “haute trahison”, avait été mis en résidence surveillée dans la capitale du Burundi. Il s’était par la suite échappé avant de trouver refuge à l’ambassade d’Afrique du Sud à Bujumbura.
Selon lui, ce député avait été interpellé par les services de sécurité du Burundi à Bujumbura, le 1er septembre, après s’être rendu auparavant au Rwanda voisin.
«Si j’étais passé aux aveux, comme ils (dirigeants de Kinshasa) le disent ; quelqu’un qui est interpellé et qui passe aux aveux est-ce qu’on le relâche après ? C’est ça la contradiction», a rétorqué l’incriminé depuis Paris.
Roger Lumbala a plutôt accusé Kinshasa de chercher des bouc-émissaires.
«Quand on veut construire, on n’accuse pas les autres, on ne cherche pas des bouc-émissaires. Je souhaite que le Gouvernement s’occupe de la réforme de l’armée que de chercher des bouc-émissaires.»
Demande d’extradition à Paris
Pour sa part, Lambert Mende a invité Roger Lumbala à venir «dire tout ça devant la justice. Ce n’est pas un média qui juge des affaires pénales. Je pense que c’est une perte de temps de sa part».
Le départ de ce député en France ne change rien à la démarche du gouvernement congolais consistant à solliciter son extradition, a affirmé le ministre Mende, soutenant que les indices de culpabilité pesaient sur Roger Lumbala:
«Ça ne change absolument rien à la volonté du gouvernement de le RDC de voir Roger Lumbala s’expliquer devant la justice congolaise des faits graves qui nous sont parvenus dont il s’est rendu coupable en complotant avec l’agresseur rwandais contre la République démocratique du Congo dans cette guerre qui continue d’endeuiller le Nord-Kivu.»
Au lieu d’adresser sa demande de collaboration judiciaire au Burundi ou à l’Afrique du Sud, a-t-il poursuivi, la RDC va la réorienter vers la France.
Radiookapi.net
Roger Lumbala, député de l'opposition
Le député de l’opposition, Roger Lumbala est arrivé, ce dimanche 16 septembre matin, à Paris en France. «Je n’étais pas à Kigali et je ne suis pas en contact avec le M23», a-t-il déclaré, démentant ainsi l’accusation de haute trahison portée contre lui par le gouvernement congolais. Celui-ci se dit toujours déterminé à solliciter son extradition.
Intervenant à Radio Okapi ce dimanche soir, Roger Lumbala a déclaré :
«Je ne suis pas du M23. Je ne suis pas en contact avec les amis du M23. Roger Lumbala est libre d’aller partout, où qu’il veuille en tant que citoyen du monde. Mais, cela ne veut pas dire que je suis allé à Kigali, [au Rwanda, que Kinshasa accuse de soutenir la rébellion du M23 qui sévit dans l’Est de la RDC depuis début mai].»
Le mardi 4 septembre, le ministre congolais chargé des relations avec le Parlement, Lambert Mende Omalanga avait annoncé que le député Lumbala, qu’il soupçonnait de “haute trahison”, avait été mis en résidence surveillée dans la capitale du Burundi. Il s’était par la suite échappé avant de trouver refuge à l’ambassade d’Afrique du Sud à Bujumbura.
Selon lui, ce député avait été interpellé par les services de sécurité du Burundi à Bujumbura, le 1er septembre, après s’être rendu auparavant au Rwanda voisin.
«Si j’étais passé aux aveux, comme ils (dirigeants de Kinshasa) le disent ; quelqu’un qui est interpellé et qui passe aux aveux est-ce qu’on le relâche après ? C’est ça la contradiction», a rétorqué l’incriminé depuis Paris.
Roger Lumbala a plutôt accusé Kinshasa de chercher des bouc-émissaires.
«Quand on veut construire, on n’accuse pas les autres, on ne cherche pas des bouc-émissaires. Je souhaite que le Gouvernement s’occupe de la réforme de l’armée que de chercher des bouc-émissaires.»
Demande d’extradition à Paris
Pour sa part, Lambert Mende a invité Roger Lumbala à venir «dire tout ça devant la justice. Ce n’est pas un média qui juge des affaires pénales. Je pense que c’est une perte de temps de sa part».
Le départ de ce député en France ne change rien à la démarche du gouvernement congolais consistant à solliciter son extradition, a affirmé le ministre Mende, soutenant que les indices de culpabilité pesaient sur Roger Lumbala:
«Ça ne change absolument rien à la volonté du gouvernement de le RDC de voir Roger Lumbala s’expliquer devant la justice congolaise des faits graves qui nous sont parvenus dont il s’est rendu coupable en complotant avec l’agresseur rwandais contre la République démocratique du Congo dans cette guerre qui continue d’endeuiller le Nord-Kivu.»
Au lieu d’adresser sa demande de collaboration judiciaire au Burundi ou à l’Afrique du Sud, a-t-il poursuivi, la RDC va la réorienter vers la France.
Radiookapi.net
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