Vendredi, 14 Septembre 2012
La présente note qui a l'ambition de présenter succintement la situation politique actuelle de la RDCongo et de proposer les pistes de solutions, ne nie pas l'existence d'autres problèmes notamment économiques et socioculturels aussi graves qu'importants.
Elle a délibérément choisi, dans ce contexte, de se limiter aux aspects politiques de la crise, lesquels constituent une lourdeur pesanteur pour le décollage des autres domaines de l'activité nationale.
C'est comme qui dirait «faites-moi de la bonne politique et je vous ferai de la bonne économie».
En effet, la bonne gouvernance, le respect des droits de l'homme dont les violations doivent être sanctionnés par une justice indépendante, l'alternance démocratique au pouvoir, la paix et la sécurité pour tous garanties par une armée ainsi qu'une police apolitiques et républicaines font largement défaut en RDCongo.
Tous ces aspects qui fondent la gestion d'un pays qui a l'ambition de compter parmi les Etats modernes, sont malheureusement gérés et actionnés sur fond de la volonté de durer autant que possible au pouvoir sans se soucier le moins du mode du sort des populations que l'on est censé diriger.
Ce gouvernement par défi, caractérisé par des simulacres d'élections dont le vainqueur est connu d'avance, la corruption à grande échelle des soutenurs étatiques et non-étatiques (les multinationales immorales), les violations massives des droits de l'homme, la multiplication d'accords secrets conclu à l'insu du peuple souverain et de ses représentants, lorsqu'il y en a, et autre subordination de l'appareil judiciaire, finit par exacerber les frustrations qui se traduisent par des réformes multiples, tantôt pacifiques, tantôt encore moins violentes et tantôt enfin armées.
Notre pays, la RDCongo se trouve bel et bien aujourd'hui dans ce cas de figure d'un gouvernement par défi.
En effet, certain de perdre les élections, le Président Joseph Kabila a entrepris d'abord, de modifier la Constitution en violation des dispositions pertinentes de celle-ci (le Sénat n'avait pas prévu ce point à l'ordre du jour de sa session extraordinaire) en réduisant le nombre des tours de l'élection présidentielle de deux à un seul pour maximiser sas chances de frauder et ensuite, de placer son frère de tribu et membre fondateur de son parti, le PPRD, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante comme pour tirer la couverture de son côté.
Et c'est ce qui arriva. Malgré les cris et la vigilance de l'opposition, Kabila ayant avec lui la communauté internationale qu'il a soit bernée et flouée, soit corrompue, dans certaines mesures, s'est maintenu au pouvoir au point d'accueillir la Francophonie!
Le sentiment des Congolais aujourd'hui est celui d'un peuple qui se sent abandonné par la communauté internationale, sans qu'il n'arrive à s'expliquer les raisons d'un tel désintérêt, ne serait ce que pour des raisons humanitaires.
Y aurait-il eu à l'insu des Congolais une nouvelle répartition des zones d'influences dans le monde et que la RDCongo serait passée du côté de la Chine, pays peu enclin aux valeurs de démocratie et respect de droits de l'homme, et intéressé seulement par le gain?
La guerre ou la rébellion de M23 qui sévit à l'Est du pays est une affaire du Président Kabila qui ne sait plus garantir l'impunité au général Bosco Ntaganda qui l'a aidé à bourrer les urnes lors des dernières élections.
Il va chercher à prendre tout le monde comme à son habitude, à l'usure, peu importe les pertes en vies humaines et autres dégâts sur l'environnement.
La décision du Président français, Monsieur François Hollande, de venir au sommet de la Francophonie en octobre prochain à Kinshasa a été mal accueilli par la majorité du peuple RDCongolais.
Mais la fenêtre que le Président F. Hollande a ouverte en indiquant qu'il parlera des principes avec tout le monde, opposition et société civile comprises, permet d'espérer.
On peut requalifier la Françafrique comme on veut, mais il ne reste pas moins vrai que les idées y repoussées et condamnées, sont celles de soutenir et d'être les complices des dictateurs africains, d'ignorer les intérêts légitimes des peuples faire les affaires obscures en Afrique.
Tandis que l'idée que la France est, parmi toutes les puissances du monde, celle qui connaît le mieux l'Afrique francophone et ne peut en aucun moment laisser la population d'un Etat francophone africain être décimée, même à petit feu, par un pouvoir qu'il soit légitime ou non.
Le contraire, tel le cas en espèce, la conduirait à un cas de non assistance au peuple en danger. Il y a lieu d'agir et vite en ce qui concerne la RDCongo.
La France et particulièrement les socialistes français, avec un autre François, cette fois là, Mitterrand, au sommet de la Francophonie tenu à la Baule ont fait oeuvre de pionnier dans l'avènement de la démocratie pluraliste en Afrique.
Au sommet de Kinshasa où on a encore affaire à la France, aux socialistes français, Hollande cette fois ci, il est permis de penser que ce sommet est promis pour entrer dans l'histoire de la Francophonie.
La présente note qui a l'ambition de présenter succintement la situation politique actuelle de la RDCongo et de proposer les pistes de solutions, ne nie pas l'existence d'autres problèmes notamment économiques et socioculturels aussi graves qu'importants.
Elle a délibérément choisi, dans ce contexte, de se limiter aux aspects politiques de la crise, lesquels constituent une lourdeur pesanteur pour le décollage des autres domaines de l'activité nationale.
C'est comme qui dirait «faites-moi de la bonne politique et je vous ferai de la bonne économie».
En effet, la bonne gouvernance, le respect des droits de l'homme dont les violations doivent être sanctionnés par une justice indépendante, l'alternance démocratique au pouvoir, la paix et la sécurité pour tous garanties par une armée ainsi qu'une police apolitiques et républicaines font largement défaut en RDCongo.
Tous ces aspects qui fondent la gestion d'un pays qui a l'ambition de compter parmi les Etats modernes, sont malheureusement gérés et actionnés sur fond de la volonté de durer autant que possible au pouvoir sans se soucier le moins du mode du sort des populations que l'on est censé diriger.
Ce gouvernement par défi, caractérisé par des simulacres d'élections dont le vainqueur est connu d'avance, la corruption à grande échelle des soutenurs étatiques et non-étatiques (les multinationales immorales), les violations massives des droits de l'homme, la multiplication d'accords secrets conclu à l'insu du peuple souverain et de ses représentants, lorsqu'il y en a, et autre subordination de l'appareil judiciaire, finit par exacerber les frustrations qui se traduisent par des réformes multiples, tantôt pacifiques, tantôt encore moins violentes et tantôt enfin armées.
Notre pays, la RDCongo se trouve bel et bien aujourd'hui dans ce cas de figure d'un gouvernement par défi.
En effet, certain de perdre les élections, le Président Joseph Kabila a entrepris d'abord, de modifier la Constitution en violation des dispositions pertinentes de celle-ci (le Sénat n'avait pas prévu ce point à l'ordre du jour de sa session extraordinaire) en réduisant le nombre des tours de l'élection présidentielle de deux à un seul pour maximiser sas chances de frauder et ensuite, de placer son frère de tribu et membre fondateur de son parti, le PPRD, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante comme pour tirer la couverture de son côté.
Et c'est ce qui arriva. Malgré les cris et la vigilance de l'opposition, Kabila ayant avec lui la communauté internationale qu'il a soit bernée et flouée, soit corrompue, dans certaines mesures, s'est maintenu au pouvoir au point d'accueillir la Francophonie!
Le sentiment des Congolais aujourd'hui est celui d'un peuple qui se sent abandonné par la communauté internationale, sans qu'il n'arrive à s'expliquer les raisons d'un tel désintérêt, ne serait ce que pour des raisons humanitaires.
Y aurait-il eu à l'insu des Congolais une nouvelle répartition des zones d'influences dans le monde et que la RDCongo serait passée du côté de la Chine, pays peu enclin aux valeurs de démocratie et respect de droits de l'homme, et intéressé seulement par le gain?
La guerre ou la rébellion de M23 qui sévit à l'Est du pays est une affaire du Président Kabila qui ne sait plus garantir l'impunité au général Bosco Ntaganda qui l'a aidé à bourrer les urnes lors des dernières élections.
Il va chercher à prendre tout le monde comme à son habitude, à l'usure, peu importe les pertes en vies humaines et autres dégâts sur l'environnement.
La décision du Président français, Monsieur François Hollande, de venir au sommet de la Francophonie en octobre prochain à Kinshasa a été mal accueilli par la majorité du peuple RDCongolais.
Mais la fenêtre que le Président F. Hollande a ouverte en indiquant qu'il parlera des principes avec tout le monde, opposition et société civile comprises, permet d'espérer.
On peut requalifier la Françafrique comme on veut, mais il ne reste pas moins vrai que les idées y repoussées et condamnées, sont celles de soutenir et d'être les complices des dictateurs africains, d'ignorer les intérêts légitimes des peuples faire les affaires obscures en Afrique.
Tandis que l'idée que la France est, parmi toutes les puissances du monde, celle qui connaît le mieux l'Afrique francophone et ne peut en aucun moment laisser la population d'un Etat francophone africain être décimée, même à petit feu, par un pouvoir qu'il soit légitime ou non.
Le contraire, tel le cas en espèce, la conduirait à un cas de non assistance au peuple en danger. Il y a lieu d'agir et vite en ce qui concerne la RDCongo.
La France et particulièrement les socialistes français, avec un autre François, cette fois là, Mitterrand, au sommet de la Francophonie tenu à la Baule ont fait oeuvre de pionnier dans l'avènement de la démocratie pluraliste en Afrique.
Au sommet de Kinshasa où on a encore affaire à la France, aux socialistes français, Hollande cette fois ci, il est permis de penser que ce sommet est promis pour entrer dans l'histoire de la Francophonie.
Dans ce contexte, le peuple congolais est en droit d'attendre du Président F. Hollande, le minimum suivant lequel personne dans ce deuxième pas francophone ne sera dupe.
Il s'agit notamment de:
- amener la communauté internationale à décider de la mise en place de la force internationale neutre aux frontières entre la RDCongo et le Rwanda, force du genre Artémis qui a pacifié l'Ituri.
- obtenir du Président Joseph Kabila l'engagement à ne pas modifier la Constitution, de ne pas s'octroyer un mandat trop long.
- personne n'ayant gagné les élections, obtenir la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition.
- rendre effectifs l'indépendance de la justice et le libre accès aux médias publics
- mettre fin aux interférences dans la vie, la marche et la gestion de l'opposition notamment en la laissant libre de se choisir son porte-parole.
Enfin et sous un angle purement partisan, l'Union pour la nation congolaise, UNC, parti politique dirigé par Monsieur Vital Kamerhe et dont je suis le porte-parole, est un parti de gauche avec comme idéologie, la social-démocratie.
Dans sa quête démocratique du pouvoir en RDCongo, l'UNC s'inspire de la lutte et du savoir-faire du parti socialiste français dont la victoire électorale de 1981 est encore vivace dans nos esprits.
C'est pourquoi elle souhaite une coopération intense avec le Parti socialiste français avec lequel elle a en commun la social-démocratie. A cet égard, des rencontres peuvent être projetées.
Me jean Baudouin Mayo Mambeke
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