Le président du M23 Jean-Marie Runiga a posé mardi 27 novembre un certain nombre de conditions « avant le retrait de Goma », notamment « la liberté de mouvement de Tshisekedi » à Kinshasa.
Avant le retrait de Goma, le M23 demande notamment au gouvernement congolais une enquête sur la tentative d'assassinat d'un médecin au Sud-Kivu, d'accorder la liberté de mouvement de l'opposant Etienne Tshisekedi, la dissolution de la Commission électorale congolaise.- S'il le fait, le M23 fera très vite son retrait de Goma », a-t-il déclaré au cours d’un point de presse.
Le Sommet de la CIRGL a obligé samedi 24 novembre à Kampala (Ouganda) le M23 de « se retirer, endéans deux jours, des positions occupées actuellement sur terrain ayant une importance tactique à une distance d’au moins 20 km de la ville de Goma ».
« Pourparlers militaires » à Kampala
Des « pourparlers militaires » se sont tenus lundi 26 novembre à Kampala entre avec des chefs d'état-major général des armées des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et le chef militaire du M23 Sultani Makenga, à la suite du Sommet des chefs d’Etat samedi dans la même ville.
Cette réunion s’est tenue conformément à la 9ème décision de la CIRGL selon laquelle le « processus devra être supervisé par les chefs d’Etat-major général du Rwanda et de la RDC sous la supervision du chef d’Etat-major général de l’Ouganda, avec la participation d’autres chefs d’Etat-major général des autres pays membres ».
« Nous nous sommes vu la nuit dernière et je lui ai fait part de la décision des leaders de la région prise samedi. Il (Sultani Makenga) a accepté de retirer ses forces de Goma et de Sake et également d’arrêter toute avancée militaire.
Il n’a pas à posé de condition parce qu’il sait que les demandes du M23 seront prises en compte par le mécanisme de la CIRGL comme l’indiquent les conclusions du sommet de Kampala », a déclaré à Reuters le chef d’état-major général de l'armée ougandaise Aronda Nyakayirima.
« Quitter Goma n’est pas un problème. Au départ, nous ne voulions même pas prendre la ville. Nous sommes ici parce que le gouvernement nous a cherchés. Si c’est ce qui peut amener la paix au Congo, le M23 pourrait accepter de quitter Goma », a déclaré Sultani Makengaà Jeune Afrique avant de se rendre lundi à Kampala.
Angelo Mobateli Le Potentiel
mercredi 28 novembre 2012
Le M23 exige la liberté de mouvement de Tshisekedi avant son retrait de Goma
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