lundi 10 décembre 2012
Nord-Kivu
« C’est juste mon corps, devenu insensible, qui était allongé là. Je ne pouvais plus sentir leurs mains, leurs peaux et leurs odeurs », témoigne une fille de 12 ans, violée au début de ce mois par quatre hommes armés au camp de Mugunga 3, à la périphérie ouest de Goma. Celle-ci a d’abord été violée au mois de mai à Rubare, à 60 km au Nord de Goma, lors des combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
« Suite aux roquettes et obus de mortier qui s’abattaient sur notre maison, j’ai fui seule. Et c’est là que je suis tombée entre les mains des hommes armés, puis violée par trois d’entre eux », explique-t-elle
Arrivée au camp de Kanyaruchinya, à la périphérie nord de Goma, la fille a été obligée de fuir encore vers celui de Mugunga 3 à cause des combats qui se poursuivaient le 18 novembre.
Au total, Caritas Goma a enregistré, entre le 20 et le 30 décembre dernier, dix-sept cas de viols perpétrés sur les femmes et jeunes filles déplacées du Mugunga 3. Selon les victimes, tous ces actes ignobles portent la signature des hommes armés non autrement identifiés, dans une région qui grouille de loyalistes, de rebelles et de miliciens Maï-Maï.
Aujourd’hui, ces dix-sept victimes de violences sexuelles sont prises en charge par Caritas Goma, grâce un fonds disponible de Caritas Australie. Les unes sont soignées au centre de santé Afia Mugunga et les cas graves ont été transférés à celui de Carmel. Ceci rentre dans le cadre du programme de prise en charge pour soulager la souffrance de ces femmes à travers quatre volets : médical, psychosocial, socioéconomique et judiciaire.
« C’est juste le début, précise Lycie Baganda, animatrice au programme Violences sexuelles de Caritas Goma. Par peur d’être rejetées par la communauté, très souvent les femmes violées ne se montrent pas. Seuls des cas graves ou connus de tous nous parviennent »…
Le Potentiel
Nord-Kivu
« C’est juste mon corps, devenu insensible, qui était allongé là. Je ne pouvais plus sentir leurs mains, leurs peaux et leurs odeurs », témoigne une fille de 12 ans, violée au début de ce mois par quatre hommes armés au camp de Mugunga 3, à la périphérie ouest de Goma. Celle-ci a d’abord été violée au mois de mai à Rubare, à 60 km au Nord de Goma, lors des combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
« Suite aux roquettes et obus de mortier qui s’abattaient sur notre maison, j’ai fui seule. Et c’est là que je suis tombée entre les mains des hommes armés, puis violée par trois d’entre eux », explique-t-elle
Arrivée au camp de Kanyaruchinya, à la périphérie nord de Goma, la fille a été obligée de fuir encore vers celui de Mugunga 3 à cause des combats qui se poursuivaient le 18 novembre.
Au total, Caritas Goma a enregistré, entre le 20 et le 30 décembre dernier, dix-sept cas de viols perpétrés sur les femmes et jeunes filles déplacées du Mugunga 3. Selon les victimes, tous ces actes ignobles portent la signature des hommes armés non autrement identifiés, dans une région qui grouille de loyalistes, de rebelles et de miliciens Maï-Maï.
Aujourd’hui, ces dix-sept victimes de violences sexuelles sont prises en charge par Caritas Goma, grâce un fonds disponible de Caritas Australie. Les unes sont soignées au centre de santé Afia Mugunga et les cas graves ont été transférés à celui de Carmel. Ceci rentre dans le cadre du programme de prise en charge pour soulager la souffrance de ces femmes à travers quatre volets : médical, psychosocial, socioéconomique et judiciaire.
« C’est juste le début, précise Lycie Baganda, animatrice au programme Violences sexuelles de Caritas Goma. Par peur d’être rejetées par la communauté, très souvent les femmes violées ne se montrent pas. Seuls des cas graves ou connus de tous nous parviennent »…
Le Potentiel
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