MARDI, 22 JANVIER 2013
Pas question d’observer continuellement, et de façon passive, les tergiversations de la Communauté internationale dans le dossier brûlant de la RDC face aux forces négatives qui écument la région.
Pas question d’observer continuellement, et de façon passive, les tergiversations de la Communauté internationale dans le dossier brûlant de la RDC face aux forces négatives qui écument la région.
Dans un élan d’autodétermination panafricaniste, la CIRGL et la SADC ont résolu de s’y prendre autrement, en mettant en branle les forces panafricaines.
Le leit motiv de cette démarche, c’est le recours au vieux principe qui soutient que l’Afrique doit trouver elle-même des solutions à ses problèmes. Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense, l’a fait savoir aux chefs d’Etats Majors présents à Kampala. Près de 4000 soldats seront déployés par les pays membres de la CIRGl et de la SADC en vue de lutter contre les groupes rebelles.
Les Etats donataires, dont la RDC elle-même, sont déjà connus. Cette démarche est-elle en contradiction avec ce que prône les Nations Unies, dans le cadre de la Monusco ? Tout porte à croire que tel est le cas.
En effet, beaucoup de leaders politiques dans la région des Grands Lacs ne manquent de sermonner la Monusco, quant au regard détourné vis-à-vis des milliers des populations civiles, victimes des atrocités des mouvements rebelles.
Pendant que les négociations piétinent à Kampala, en raison de la versatilité des dirigeants du Mouvement du 23 mars (M23) dans la présentation de leur litanie des revendications, les choses semblent évoluer autrement dans la région des Grands Lacs et au niveau de la SADC, notamment dans le dossier RDC face aux mouvements rebelles dont principalement le M23.
Les dirigeants des pays membres de ces deux structures régionales, ingénieux, ont préconisé la mise en place d’une force panafricaine neutre, pour le retour de la paix en RDC.
Le leit motiv de cette démarche, c’est le recours au vieux principe qui soutient que l’Afrique doit trouver elle-même des solutions à ses problèmes. Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense, l’a fait savoir aux chefs d’Etats Majors présents à Kampala. Près de 4000 soldats seront déployés par les pays membres de la CIRGl et de la SADC en vue de lutter contre les groupes rebelles.
Les Etats donataires, dont la RDC elle-même, sont déjà connus. Cette démarche est-elle en contradiction avec ce que prône les Nations Unies, dans le cadre de la Monusco ? Tout porte à croire que tel est le cas.
En effet, beaucoup de leaders politiques dans la région des Grands Lacs ne manquent de sermonner la Monusco, quant au regard détourné vis-à-vis des milliers des populations civiles, victimes des atrocités des mouvements rebelles.
Pendant que les négociations piétinent à Kampala, en raison de la versatilité des dirigeants du Mouvement du 23 mars (M23) dans la présentation de leur litanie des revendications, les choses semblent évoluer autrement dans la région des Grands Lacs et au niveau de la SADC, notamment dans le dossier RDC face aux mouvements rebelles dont principalement le M23.
Les dirigeants des pays membres de ces deux structures régionales, ingénieux, ont préconisé la mise en place d’une force panafricaine neutre, pour le retour de la paix en RDC.
En effet, de Kampala où se tiennent les pourparlers Kinshasa-M23, le facilitateur, le Ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, a annoncé aux chefs d’Etat Majors de la CIRGL, une stratégie militaire qui vise à neutraliser les forces négatives qui écument l’Est de la RDC. Il s’agit principalement du déploiement d’une force internationale neutre, de près de 4.000 soldats.
La spécificité de cette force, a-t-il fait savoir, ce qu’elle sera constituée des éléments appartenant aux pays membres de la CIRGL, auxquels viendront s’ajouter ceux des Etats membres de la SADC. « Ce sera une force panafricaine CIRGL-SADC qui va évoluer indépendamment de tout contrôle étranger », a-t-il indiqué. Comme objectif, ces forces vont mettre fin à la crise dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
La Monusco, virée ? Tout porte à croire que la CIRGL et la SADC entendent se passer de toute intervention de la Monusco. Non sans raison, parce que déjà dans l’opinion nationale au Congo et dans la région des Grands Lacs, les leaders politiques ne cachent pas leurs admonestations à l’endroit de cette mission onusienne.
En gros, on la reproche de tergiverser et de détourner son regard vis-à-vis des milliers de civils Congolais, victimes des atrocités perpétrés par des mouvements rebelles. Or, il s’avère que tout approbation du mandat de la force internationale passe obligatoirement par le Conseil de sécurité.
La CIRGL et la SADC vont-elle attendre le quitus de cette institution onusienne ou vont-elles s’en passer ? Toute la question est là. Situation inédite Jamais dans la région des Grands Lacs, les Etats ne se sont mobilisés, pour faire face aux besoins financiers exigés dans le cadre du déploiement d’une force internationale.
Pour la cas d’espèce, la RDC, pays victime d’agression, a déjà disponibilisé une bagatelle somme de près de 20 millions de dollars américains, pour ce faire. D’autres pays, comme l’Afrique du Sud, ont promis d’apporter leur contribution.
Le pays de Jacob Zuma (RSA) a souscrit pour un soutien logistique. Tandis qu’au niveau de la SADC, tout est mis en ordre pour fournir la majorité des troupes à la force internationale neutre.
La spécificité de cette force, a-t-il fait savoir, ce qu’elle sera constituée des éléments appartenant aux pays membres de la CIRGL, auxquels viendront s’ajouter ceux des Etats membres de la SADC. « Ce sera une force panafricaine CIRGL-SADC qui va évoluer indépendamment de tout contrôle étranger », a-t-il indiqué. Comme objectif, ces forces vont mettre fin à la crise dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
La Monusco, virée ? Tout porte à croire que la CIRGL et la SADC entendent se passer de toute intervention de la Monusco. Non sans raison, parce que déjà dans l’opinion nationale au Congo et dans la région des Grands Lacs, les leaders politiques ne cachent pas leurs admonestations à l’endroit de cette mission onusienne.
En gros, on la reproche de tergiverser et de détourner son regard vis-à-vis des milliers de civils Congolais, victimes des atrocités perpétrés par des mouvements rebelles. Or, il s’avère que tout approbation du mandat de la force internationale passe obligatoirement par le Conseil de sécurité.
La CIRGL et la SADC vont-elle attendre le quitus de cette institution onusienne ou vont-elles s’en passer ? Toute la question est là. Situation inédite Jamais dans la région des Grands Lacs, les Etats ne se sont mobilisés, pour faire face aux besoins financiers exigés dans le cadre du déploiement d’une force internationale.
Pour la cas d’espèce, la RDC, pays victime d’agression, a déjà disponibilisé une bagatelle somme de près de 20 millions de dollars américains, pour ce faire. D’autres pays, comme l’Afrique du Sud, ont promis d’apporter leur contribution.
Le pays de Jacob Zuma (RSA) a souscrit pour un soutien logistique. Tandis qu’au niveau de la SADC, tout est mis en ordre pour fournir la majorité des troupes à la force internationale neutre.
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