mardi 22 janvier 2013

Réponse du Vice-Président de l'Apareco : Non ! Mpuila, nous ne sommes pas de la même école



Ma réponse à Mpuila :

« De qui tirez-vous ces droit et pouvoir de disposer du territoire National qui est la propriété exclusive du peuple congolais tout entier ? »

Monsieur Mpuila, j’ai longuement hésité avant de répondre à vos blablabla et à vos inepties, me demandant, si ça valait vraiment la peine que je gâche mon temps et mon énergie, à vous répondre, parce que Primo, je n’ai pas un esprit des clochers et secundo, un adage africain plein de sagesse déconseille à un homme sensé de rejoindre un insensé vautré dans la marre pour répondre à sa provocation car, ceux qui voudront les départager, ne sauront plus distinguer lequel des deux hommes couverts de boue est normal, et lequel est un handicapé mental !

En lisant votre papier, l’image de la vie de chien de salon m’est venue en tête. Vous vous comportez comme le caniche le fait devant un os. Car vous considérez le Congo comme votre os, votre propriété privée à vous et à vos amis politiques! Dites-moi, Monsieur l’intelligent, de qui tirez-vous ces droit et pouvoir de disposer du territoire national qui est la propriété exclusive du peuple congolais tout entier? 

Dites-moi, Monsieur le donneur de leçon, le Congo est-il un héritage de votre famille ou un bien privé de l’UDPS ? Arrêtez donc de jouer avec la souveraineté de tout un peuple ! Le Congo ne vous appartient pas, ni à vous Mpuila, ni à l’UDPS ni à personne d’autre. Le seul propriétaire du Congo c’est le peuple congolais inclusivement!

Et sachez-le, Monsieur Mpuila, pour nous autres de l’APARECO, il n’y a pas un homme déifié au Congo à qui le peuple devrait obéir même dans ses bêtises et devrait servilement répondre : « Amen ! Alléluia ! » Quant à moi personnellement, le seul Dieu que je connaisse, c’est le Père céleste avec son Fils bien aimé Jésus-Christ et le Saint Esprit.

Monsieur Mpuila, vous n’êtes pas le nombril du Congo !

Oui ! Je veux vous le dire haut et fort : je suis un homme libre, et libre je le demeurerai jusqu’à la fin de mes jours sur cette terre. Je ne suis et ne serai jamais soumis à une dépendance quelconque : sectaire, idéologique, clanique, tribal ou régionaliste. La coterie n’est pas et ne sera jamais ma tasse de thé. 

Le petit esprit de l’épicier du quartier n’est pas mon affaire. Je ne suis prisonnier de rien, ni de l’histoire, ni des sentiments. J’aime le Congo, c’est tout ! 

J’aime les idées fortes, les principes, les grandes visions. C’est pourquoi autant hier, j’avais soutenu Etienne Tshisekedi dans son combat contre la dictature, autant aujourd’hui, je soutiens et partage la grande vision du combat de libération de notre pays engagé par Honoré Ngbanda. Et les générations présentes et futures retiendront ce moment clé de l’histoire de notre pays !

Monsieur Mpuila, abordons un moment un point qui me concerne personnellement dans votre chiffon de papier rempli de grossièretés, de propos orduriers, d’approximations, de confusions, d’arbitraires et d’inexactitudes….

Comment osez-vous affirmer que je suis un transfuge de l’UDPS ? Non, Monsieur Mpuila, je ne suis pas un transfuge de l’UDPS. Je n’ai pas commencé mon combat dans l’UDPS comme vous. Eh oui, c’est sur le banc de l’Université Libre de Bruxelles, dans les années 1979-1980, que j’ai débuté la lutte politique contre la dictature de Mobutu avec des amis au sein du Cercle des Etudiants Zaïrois de l’Université Libre de Bruxelles et dans le Mouvement de Solidarité avec les étudiants zaïrois. Je voudrais savoir où vous étiez et ce que vous faisiez en ce temps-là !

Nul n’est besoin de rappeler ici mon parcours politique, cependant, puis-je simplement rappeler à vos bons souvenirs que je n’ai été membre de l’UDPS que durant deux ans seulement, c’est-à-dire de 1990 à 1992 ? Par contre, je suis dans l’Apareco depuis février 2006, soit presque 7 ans ! Cherchez la différence. Je voudrais aussi vous dire sans ambages, que ce queje suis ou fais politiquement ne vient pas de l’UDPS, ni ma conscience politique, ni mon éveil patriotique, ni mon parcours, ni mes relations politiques. Je ne dois donc rien à l’UDPS. Absolument rien !

Deuxièmement, vous prétendez me connaître « trop bien » ! Une telle affirmation ne peut relever que de la vanité, de la paranoïa et de la mégalomanie. C’est la caractéristique même d’un véritable culot ! Corrigez-moi si je me trompe : pour autant que je m’en souvienne, nous n’avons jamais élevé les cochons ensemble, ni avant ni maintenant. Ce n’est donc pas parce que nos chemins se sont croisés quelques fois par le hasard de l’histoire, que cela vous autorise à prétendre que nous nous connaissons bien !

Monsieur Mpuila, sachez-le bien, moi je suis d’une autre école, celle de la vérité, de l’intégrité et du patriotisme. Ce qui ne semble visiblement pas être votre cas. Car vous venez d’étaler au grand public votre incivisme, votre manque cruel de courtoisie, d’éducation et plus dangereux, votre manque de patriotisme !

La vérité ? Parlons-en !

Vos inepties débitées contre le président national de l’Apareco, Honoré NGBANDA, ne nous ébranlent pas, c’est du déjà-entendu, le même refrain, les mêmes mensonges. Car, vous omettez de dire aux Congolais que toute la légende créée sur le fameux personnage «Terminator» est l’invention pure et simple de la presse de l’UDPS sous la direction de BIRINDWA qui a d’ailleurs reconnu que toute cette entreprise avait pour but de nuire au seul responsable des services spéciaux resté fidèle à MOBUTU après avril 1990, au moment où tous les autres ( SETI, MOKOLO, NKEMA et consorts) avaient tourné casaques et basculé dans l’opposition pour se «blanchir» politiquement, alors que c’est eux qui ont évolué auprès de MOBUTU durant la période dure de la dictature (1965-1980) ! 

Et malgré votre légende sur Ngbanda, aucuns des «crimes» dont votre « Secrétariat Technique de l’Opposition » (STOP) avait criblé Honoré NGBANDA n’a été retenus ni mentionnés dans les documents d’enquête des Commissions de la Conférence nationale souveraine (CNS), commissions dirigées toutes par des personnalités de l’UDPS ou de l’USOR à l’époque ! 

Aucun crime d’assassinat ni d’enlèvement ne lui a été imputé. Ce qui n’est pas le cas des leaders que vous adulez, vous, aujourd’hui ! Vous qui parlez de détournement des millions de dollars par Ngbanda, aucun détournement de fonds de l’Etat n’a été retenu contre lui par la Commission de la CNS!

Pour preuve, je vous apprends, Monsieur l’Intellectuel, qu’en 1998, lorsque la Belgique avait bloqué les comptes des dignitaires de la 2è République à la demande de LD Kabila, Honoré NGBANDA avait chargé son avocate, Mme Sukkenic (elle m’excusera l’erreur éventuelle d’orthographe) assistée de Maître MUTOMBO BAKAFWASENDA pour porter plainte contre l’Etat belge. 

Suite à cette plainte, la justice belge dépêcha le Procureur du Roi, le juge LEIZ à Kinshasa pour obtenir des autorités politiques et judiciaires de Kinshasa les preuves du détournement à charge de Mr Honoré NGBANDA. Le juge belge, après trois mois de séjour à Kinshasa, est revenu bredouille à Bruxelles. 

Et les comptes de Mr NGBANDA ont été tous rouverts. Je vous ai cité trois témoins, deux belges et un congolais. Tous des juristes ! Quelles sont vos preuves, Monsieur l’Intellectuel? Arrêtez donc de distraire les Congolais pour les détourner de vos turpitudes !

La vérité ! Parlons-en encore !

Je vous demande d’abord de balayer devant votre porte, enlevez la poutre de votre œil avant de parler de la paille qui est dans d’œil du voisin! Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ! Oui, je vous le dis droit dans les yeux, les congolais ne sont plus dupes de vos mensonges et manipulations.

Oui ! la vérité, toute la vérité et rien que la vérité !

La vérité, c’est que le peuple congolais a été avili par le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) et ses fondateurs, en le faisant danser, jours et nuits, les « saka yonsa » et « djalelo ».

La vérité, c’est que nos mamans, femmes, jeunes filles ont été livrés en spectacle, contraint de se trémousser les fesses pour le plaisir des porteurs de toque de léopard.

La vérité, c’est que le régime de Mobutu n’a pas débuté en 1990, mais bien par l’assassinat du seul et vrai héros national P.E Lumumba. Et que la période entre1965 et 1975 fut le point culminant de l’accaparement du pouvoir absolu par le groupe de Binza dont fut membre le leader que vous adulez, alors que Ngbanda était sur les bancs des études jusqu’en 1972.

Et il a évolué comme haut fonctionnaire de l’Etat jusqu’au mois d’Avril 1990, date de la fin de la dictature du MPR/Parti-Etat et du début de la transition. Il ne fit son entrée sur la scène politique (et donc dans le cercle de décision auprès de Mobutu) qu’en 1991 dans le gouvernement de…Etienne Tshisekedi. 

Avant cette date, je vous mets au défi de trouver un seul journal congolais ou européen qui a cité le nom d’Honoré Ngbanda dans une quelconque affaire politique ou judiciaire du Zaïre !

La vérité, c’est que les conjurés de la pentecôte ont été pendus par le pouvoir sanguinaire de Mobutu et ses amis du groupe de Binza. Honoré Ngbanda a-t-il jamais été membre de ce groupe? Qu’en ‘est-il de votre leader ?

La vérité, c’est que, Pierre Mulele a été sauvagement dépecé en morceau par les sbires du régime de Mobutu et ses amis du MPR, les porteurs de toque de léopard le 3 octobre 1968. Monsieur Mpuila, peut-être vous ne le savez pas, je voudrais vous dire que cet événement douloureux est gravé dans ma mémoire jusqu’à présent, puisque je l’avais suivi et vécu. 

Les enfants de Pierre Mulele sont mes amis d’enfance, leur père était donc comme mon père ! Monsieur Mpuila, pouvez-vous dire aux congolais les personnes qui gouvernaient le Congo à cette époque ? 

Honoré Ngbanda faisait-il parti du pouvoir ? Non ! Il venait plutôt de faire son entrée, le même mois d’octobre 1968, à l’Université Lovanium de Kinshasa ! Consultez les archives si vous avez des doutes.

La vérité, c’est que, le lieutenant-colonel Kalonda et la bande à Kalume furent fusillés par la soldatesque de Mobutu et consorts. Monsieur Mpuila, est ce que vous saviez que le feu lieutenant-colonel Kalonda était un membre de ma famille? Que lors de son ignoble exécution, j’étais à Kinshasa avec ses jeunes enfants chez ma tante ?

La vérité ! Parlons-en, Monsieur Mpuila, et répondez donc d’abord à ces questions, avant de vilipender gratuitement le leader de l’APARECO, de réclamer le débat et de donner des leçons de probité aux cadres de l’APARECO que nous sommes :

Pourquoi, vous et vos amis, occultez-vous de parler de la période politique allant de 1961 à 1990 ? Alors que c’est la vraie période de la dictature du MPR/Parti-Etat!


Pouvez-vous dresser la liste de toutes les victimes politiques de la période allant de 1961 à 1990 tout en précisant pour chaque cas qui étaient les responsables politiques, judiciaires ainsi que des services de renseignements à côté de Mobutu ?

Où étiez-vous lorsque Gizenga était dans l’opposition pendant 30 ans, de 1960 à 1990?

Qui de vous ou de Gizenga doit demander pardon au peuple congolais ?

Qui doit demander pardon au peuple congolais pour les crimes commis de 1961 à 1990 durant la période de la dictature mprienne?

Qui a radicalisé la dictature au Zaïre en rédigeant la constitution institutionnalisant le MPR comme Parti-Etat en 1970 ? Qui en a fait l’interprétation qui a exclu toute possibilité de créer un second parti politique? N’est-ce pas le leader que vous adorez comme un dieu ?

Qui doit demander pardon aux familles, Kimba, Anani, Mahamba, Mulele, Kalonda, Kalume, Tshunza, etc. ? Citez-moi par contre les noms des familles pour lesquelles Honoré Ngbanda doit demander pardon, et donnez-nous en surtout vos preuves, Monsieur le donneur de leçon !

La vérité est que ceci n’est qu’une partie de la vérité !

Car la vérité, Monsieur Mpuila, est que vous et vos amis aimez délibérément falsifier l’histoire de notre pays en vue de vous donner bonne conscience en vous affublant le beau rôle et en vous arrogeant faussement le monopole du combat politique. Non ! Monsieur Mpuila, vous n’avez pas ce monopole et vous ne l’aurez jamais!

La vérité est que vous aimiez caporaliser tout le monde autour de votre dieu. Et bien, je vous le dis en face, Monsieur Mpuila, ça ne marchera pas avec l’APARECO !

La vérité est que vous êtes allergique à toute critique formulée contre vous et votre leader, alors que l’esprit démocratique doit justement être ouvert aux critiques du peuple !

En tout état de cause, sur cette question, je tiens également à vous dire ceci, et prennez cela comme une sérieuse mise en garde : nous n’accepterons plus ces attaques inutiles, insultes odieuses et ces dénigrements gratuits. 

Nous ne tolérerons plus jamais ce manque de respect, de courtoise, de correction, de politesse à l’égard de notre président national. Vous avez eu tort d’interpréter notre retenu comme étant un signe de faiblesse ! Monsieur Mpuila, croyez-moi, je vous le dis très sérieusement, à partir d’aujourd’hui, chaque attaque de l’UDPS obtiendra une réplique cinglante et nous verrons entre les deux leaders de l’UDPS et de l’APARECO qui a le placard le plus chargé. Les documents de l’histoire sont-là pour trancher !

Enfin, s’agissant de votre fameux accord politique qualifié erronément de « Traité de Nice », ainsi que vos explications développées dans votre papier, je vous conseille vivement de revoir vos notions de sciences politiques et de droit avant d’exiger impoliment un débat quelconque. 

Car vos thèses sont honteusement ridicules pour un intellectuel ! Même, un néophyte dans ces domaines ne commettrait pas pareilles bourdes et ne proférerait pas de telles inepties !

Dans cette affaire du « Traité de Nice », la seule question qui vaille la peine, parce qu’elle touche au cœur des intérêts supérieurs du peuple congolais est celle de savoir de qui vous avez reçu mandat de négocier et d’engager le Congo et le peuple congolais, pour aller jusqu’à vous arroger le droit de vous autoproclamer souverain et de négocier la vente de plusieurs parties du territoire congolais ? 

Tout le reste n’est que bla bla, charabia, acrobatie et élucubration intellectuelle !

Bruxelles, 12 janvier 2013
NDALA WA NDALA
Vice-Président national
& Secrétaire Général ai
de l’APARECO

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