14/01/2013
L'armée française a entrepris un travail d'usure pour repousser les combattants islamistes vers le nord du Mali. Elle fait face à des hommes lourdement armés qui lui opposent une vive résistance.
1 L'opération Serval est lancée
Jeudi 10 janvier, des avions militaires français déposent quelques dizaines d'hommes à Sévaré. La ville dispose du plus important aéroport de la région. Les soldats français sont là pour le sécuriser. Il doit servir de point d'appui aux forces françaises. C'est de ce lieu stratégique que la contre-attaque malienne est lancée, appuyée par la France.
2 Un soldat français est tué
Vendredi, l'armée malienne lance sa contre-offensive, avec l'appui de la France. Des hélicoptères des forces spéciales françaises attaquent une colonne de pick-up armés qui a quitté Konna et se dirige vers Mopti et Sévaré. Les islamistes se replient non sans riposter. Un hélicoptère Gazelle est touché. Son pilote, le lieutenant Damien Boiteux, âgé de 41 ans, est mortellement blessé.
3 Les islamistes perdent le contrôle de Konna
Dans la nuit de vendredi à samedi, quatre Mirage 2000 D, partis de N'Djamena, au Tchad, larguent chacun deux bombes de 250 kilos. Une douzaine de cibles sont atteintes, notamment des véhicules et des hangars logistiques. L'intervention française permet à l'armée malienne de reprendre la ville de Konna, dont la chute aux mains des islamistes jeudi a accéléré les évènements. Les frappes et les combats font une centaine de morts dans les rangs jihadistes. Parmi eux figurerait Abdel Krim, dit "Kojak", un lieutenant du chef du groupe Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly. Les islamistes sont repoussés au nord.
4 Arrivée massive de troupes françaises à Bamako
Entre samedi et dimanche, environ 500 militaires français débarquent à Bamako. Il s'agit de "marsouins" du 21e régiment d'infanterie de marine de Fréjus et de légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie d'Orange, basés habituellement à N'Djamena. Une compagnie (environ 150 hommes) du 2e régiment d'infanterie de marine, stationnée à Auvours (Sarthe), est également dépêchée de France.
5 Journée de bombardements intensifs
Dimanche, les avions de chasse français frappent le quartier général du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) à Douentza, à 800 km au nord de Bamako. Lundi, la ville est de nouveau bombardée mais les combattants islamistes ont déjà fui.
6 L'aviation cible un camp islamiste
Dimanche, les Mirage 2000 D français bombardent également un camp de combattants jihadistes à Léré, près de la Mauritanie.
7 Des dépôts d’armes, de munitions et de carburant détruits
Dimanche, les frappes visent aussi des positions jihadistes près de la localité de Nampala. Plusieurs dépôts d’armes, de munitions et de carburant du groupe Ansar Dine sont pris pour cibles par l’aviation française.
8 Frappes aériennes au cœur du Nord islamiste
Dimanche, quatre avions de combat Rafale détruisent des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des islamistes près de Gao. Plus de soixante combattants sont tués dans cette seule ville et sa périphérie.
9 Une base importante d'Ansar Dine est bombardée
Dimanche, les avions français frappent aussi à Aghabo, à 50 km de Kidal, dans l'extrême nord-est du pays, selon une source de sécurité régionale. Aghabo est une base importante du groupe islamiste Ansar Dine.
10 Les jihadistes repassent à l'offensive
Lundi, les islamistes s'emparent de la petite ville de Diabali, à 400 km au nord de Bamako. L'attaque est dirigée par Abou Zeid, un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon une source sécuritaire régionale.
( FRANCE 2 / FRANCETV INFO)
L'armée française a entrepris un travail d'usure pour repousser les combattants islamistes vers le nord du Mali. Elle fait face à des hommes lourdement armés qui lui opposent une vive résistance.
1 L'opération Serval est lancée
Jeudi 10 janvier, des avions militaires français déposent quelques dizaines d'hommes à Sévaré. La ville dispose du plus important aéroport de la région. Les soldats français sont là pour le sécuriser. Il doit servir de point d'appui aux forces françaises. C'est de ce lieu stratégique que la contre-attaque malienne est lancée, appuyée par la France.
2 Un soldat français est tué
Vendredi, l'armée malienne lance sa contre-offensive, avec l'appui de la France. Des hélicoptères des forces spéciales françaises attaquent une colonne de pick-up armés qui a quitté Konna et se dirige vers Mopti et Sévaré. Les islamistes se replient non sans riposter. Un hélicoptère Gazelle est touché. Son pilote, le lieutenant Damien Boiteux, âgé de 41 ans, est mortellement blessé.
3 Les islamistes perdent le contrôle de Konna
Dans la nuit de vendredi à samedi, quatre Mirage 2000 D, partis de N'Djamena, au Tchad, larguent chacun deux bombes de 250 kilos. Une douzaine de cibles sont atteintes, notamment des véhicules et des hangars logistiques. L'intervention française permet à l'armée malienne de reprendre la ville de Konna, dont la chute aux mains des islamistes jeudi a accéléré les évènements. Les frappes et les combats font une centaine de morts dans les rangs jihadistes. Parmi eux figurerait Abdel Krim, dit "Kojak", un lieutenant du chef du groupe Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly. Les islamistes sont repoussés au nord.
4 Arrivée massive de troupes françaises à Bamako
Entre samedi et dimanche, environ 500 militaires français débarquent à Bamako. Il s'agit de "marsouins" du 21e régiment d'infanterie de marine de Fréjus et de légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie d'Orange, basés habituellement à N'Djamena. Une compagnie (environ 150 hommes) du 2e régiment d'infanterie de marine, stationnée à Auvours (Sarthe), est également dépêchée de France.
5 Journée de bombardements intensifs
Dimanche, les avions de chasse français frappent le quartier général du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) à Douentza, à 800 km au nord de Bamako. Lundi, la ville est de nouveau bombardée mais les combattants islamistes ont déjà fui.
6 L'aviation cible un camp islamiste
Dimanche, les Mirage 2000 D français bombardent également un camp de combattants jihadistes à Léré, près de la Mauritanie.
7 Des dépôts d’armes, de munitions et de carburant détruits
Dimanche, les frappes visent aussi des positions jihadistes près de la localité de Nampala. Plusieurs dépôts d’armes, de munitions et de carburant du groupe Ansar Dine sont pris pour cibles par l’aviation française.
8 Frappes aériennes au cœur du Nord islamiste
Dimanche, quatre avions de combat Rafale détruisent des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des islamistes près de Gao. Plus de soixante combattants sont tués dans cette seule ville et sa périphérie.
9 Une base importante d'Ansar Dine est bombardée
Dimanche, les avions français frappent aussi à Aghabo, à 50 km de Kidal, dans l'extrême nord-est du pays, selon une source de sécurité régionale. Aghabo est une base importante du groupe islamiste Ansar Dine.
10 Les jihadistes repassent à l'offensive
Lundi, les islamistes s'emparent de la petite ville de Diabali, à 400 km au nord de Bamako. L'attaque est dirigée par Abou Zeid, un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon une source sécuritaire régionale.
( FRANCE 2 / FRANCETV INFO)
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