samedi 30 mars 2013

Equateur : des militaires fidèles à Bozizé créent la panique à Zongo


Des militaires centrafricains fidèles au président déchu François Bozizé réfugiés à Zongo sèment la panique et la désolation dans cette ville de la province de l’Equateur, renseigne radiookapi.net.

Deux cents militaires centrafricains fidèles au président déchu, François Bozizé, actuellement à Zongo créent l’insécurité et la panique dans cette ville de la province de l’Equateur, rapporte radiookapi.net.
A en croire la source, ces militaires font partie des milliers de réfugiés qui sont arrivés, le week-end dernier de la République Centrafricaine. Avant de noter que ces derniers constituent un danger public dans la mesure où, ils extorquent et torturent de paisibles citoyens.

En outre, la même source renseigne que deux cents militaires fidèles à l’ancien président centrafricains ont également traversé la frontière. Parmi eux, seuls quatre-vingt-quatre ont été désarmés par des éléments des Forces armées de la RDC.

Par contre, d’autres qui sont entrés à Zongo sans passer par des postes frontaliers officiels, détiendraient encore leurs armes.

Pour ce qui est du bilan de ces incidents, l’ONG SAD-Africa, opérant à Zongo, a fait savoir que quatre réfugiés ont été victimes d’extorsion, deux familles congolaises ont été visitées et dévalisées dans la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 mars. La même nuit, deux sentinelles ont été torturées et une autre blessée. Et d’indiquer que quatre personnes suspectées d’être  auteurs de ces actes ont été arrêtées.

Compte tenu de l’ampleur de la situation, une mission conjointe constituée de la Monusco, du commandement de la 3ème région militaire des FARDC, de la Police nationale congolaise, a quitté Mbandaka depuis, le mercredi 27 mars en direction de Zongo via Gemena, en vue d’évaluer la situation sur le terrain, poursuivent ces sources.

Interrogé à ce sujet, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a déclaré que des milliers de réfugiés centrafricains avaient traversé la rivière Ubangi pour s’établir en RDC.

Avant d’affirmer : «Les services congolais de migration et le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) contrôlaient tous les migrants en RDC, pour s’assurer qu’ils ne portent pas sur eux des armes».

Le porte-parole du gouvernement  a, par ailleurs, précisé que des unités des FARDC et de la police avaient été déployées à Zongo pour désarmer tout celui qui demande l’asile en RDC.

Pour rappel, le régime de François Bozizé a été renversé, le samedi 23 mars, par la coalition rebelle de la Séléka. Plusieurs Centrafricains ont trouvé refuge au Congo-Kinshasa.

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