Mercredi 1 mai 2013
Le gouvernement rwandais a demandé mercredi 1er mai au Conseil de sécurité des Nations la « levée des sanctions » qu’il a prises « contre certains membres du M23» réfugiés au Rwanda, notamment l’ancien chef politique Jean-Marie Runiga et le colonel Baudouin Ngaruye.
Ces éléments du M23 sont présentement installés dans un camp qu’ont visité le même jour la presse locale et internationale ainsi que des membres du corps diplomatique en poste à Kigali.
« Nous demandons la levée des sanctions prises par le Conseil de sécurité contre certains membres du M23 qui sont ici et qui ont décidé de pouvoir renoncer aux mouvements rebelles dont le M23 », a déclaré la ministre rwandaise en charge des réfugiés Séraphine Mukantabana, appelant la communauté internationale à « soutenir le Rwanda dans la prise en charge ».
Début janvier, le Conseil de sécurité a pris de « nouvelles sanctions » contre des responsables du M23 qu’il a considérés respectivement comme « le chef civil du M23 » et « un commandant du M23 soupçonné d’exactions » contre des femmes et des enfants. « Interdits de voyager, leurs avoirs sont également gelés », a-t-il décidé.
« Nous estimons que ces décisions vont faciliter des progrès vers une paix durable dans l’est de la RDC », a commenté dans un communiqué l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, Suzanne Rice, demandant aux membres du M23 «de faire défection et de se démobiliser afin de se dissocier des groupes sanctionnés».
Dans la foulée, elle a évoqué l’éventualité de « mesures supplémentaires du Conseil contre ceux qui persistent à fournir un appui extérieur au M23 ou à contrevenir à l’embargo sur les armes » imposé aux groupes armés actifs en RDC.
« Accueillis au Rwanda pour des raisons humanitaires »
Dans ses explications aux journalistes et aux diplomates en visite dans le camp hébergeant les réfugiés du M23, la ministre Mukantabana a qualifié de « pures inventions » les rumeurs sur le « renvoi » en RDC d’une partie des rebelles du M23.
« Ce ne sont que de pures inventions, car comme vous l’avez remarqué vous-mêmes, ils sont tous là. Et je peux vous assurer que le Rwanda n’a et n’aura jamais, n’a même jamais eu, l’intention de déstabiliser la sécurité de la région et encore moins de ses voisins », a-t-elle démenti.
En conduisant la presse locale et internationale ainsi que de nombreux représentants du corps diplomatique au camp d’internement de 682 rebelles du M23 ayant fui ceux de la faction pro-Makenga dans l’Est du pays, « les autorités rwandaises ont voulu jouer la transparence sur le sort de ces rebelles du M23 réfugiés au Rwanda depuis la nuit du 14 au 15 mars », a commenté RFI.
« Ils ont été accueillis au Rwanda pour des raisons humanitaires, ont été désarmés et ont entrepris des démarches pour être démobilisés », a affirmé la ministre rwandaise en charge des réfugiés Séraphine Mukantabana, qui a aussi qualifié de « bonne chose » la récente reddition à la Cour pénale internationale (CPI) du général renégat Bosco Ntaganda.
Elle a par ailleurs a estimé que la Brigade d’intervention des Nations unies qui sera déployée au Nord-Kivu « ne résoudra pas tous les problèmes ».
Angelo Mobateli
Le Potentiel
Le gouvernement rwandais a demandé mercredi 1er mai au Conseil de sécurité des Nations la « levée des sanctions » qu’il a prises « contre certains membres du M23» réfugiés au Rwanda, notamment l’ancien chef politique Jean-Marie Runiga et le colonel Baudouin Ngaruye.
Ces éléments du M23 sont présentement installés dans un camp qu’ont visité le même jour la presse locale et internationale ainsi que des membres du corps diplomatique en poste à Kigali.
« Nous demandons la levée des sanctions prises par le Conseil de sécurité contre certains membres du M23 qui sont ici et qui ont décidé de pouvoir renoncer aux mouvements rebelles dont le M23 », a déclaré la ministre rwandaise en charge des réfugiés Séraphine Mukantabana, appelant la communauté internationale à « soutenir le Rwanda dans la prise en charge ».
Début janvier, le Conseil de sécurité a pris de « nouvelles sanctions » contre des responsables du M23 qu’il a considérés respectivement comme « le chef civil du M23 » et « un commandant du M23 soupçonné d’exactions » contre des femmes et des enfants. « Interdits de voyager, leurs avoirs sont également gelés », a-t-il décidé.
« Nous estimons que ces décisions vont faciliter des progrès vers une paix durable dans l’est de la RDC », a commenté dans un communiqué l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, Suzanne Rice, demandant aux membres du M23 «de faire défection et de se démobiliser afin de se dissocier des groupes sanctionnés».
Dans la foulée, elle a évoqué l’éventualité de « mesures supplémentaires du Conseil contre ceux qui persistent à fournir un appui extérieur au M23 ou à contrevenir à l’embargo sur les armes » imposé aux groupes armés actifs en RDC.
« Accueillis au Rwanda pour des raisons humanitaires »
Dans ses explications aux journalistes et aux diplomates en visite dans le camp hébergeant les réfugiés du M23, la ministre Mukantabana a qualifié de « pures inventions » les rumeurs sur le « renvoi » en RDC d’une partie des rebelles du M23.
« Ce ne sont que de pures inventions, car comme vous l’avez remarqué vous-mêmes, ils sont tous là. Et je peux vous assurer que le Rwanda n’a et n’aura jamais, n’a même jamais eu, l’intention de déstabiliser la sécurité de la région et encore moins de ses voisins », a-t-elle démenti.
En conduisant la presse locale et internationale ainsi que de nombreux représentants du corps diplomatique au camp d’internement de 682 rebelles du M23 ayant fui ceux de la faction pro-Makenga dans l’Est du pays, « les autorités rwandaises ont voulu jouer la transparence sur le sort de ces rebelles du M23 réfugiés au Rwanda depuis la nuit du 14 au 15 mars », a commenté RFI.
« Ils ont été accueillis au Rwanda pour des raisons humanitaires, ont été désarmés et ont entrepris des démarches pour être démobilisés », a affirmé la ministre rwandaise en charge des réfugiés Séraphine Mukantabana, qui a aussi qualifié de « bonne chose » la récente reddition à la Cour pénale internationale (CPI) du général renégat Bosco Ntaganda.
Elle a par ailleurs a estimé que la Brigade d’intervention des Nations unies qui sera déployée au Nord-Kivu « ne résoudra pas tous les problèmes ».
Angelo Mobateli
Le Potentiel
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