02/05/2013
Aubin Minaku, le président de l'Assemblée nationale, a éventé le complot. © AFP
La motion de censure déposée le 15 avril à l'Assemblée contre le gouvernement Matata Ponyo n'a finalement pas été votée. Explications...
Climat délétère en RDC au sein du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), principale composante de la majorité présidentielle, après le dépôt au Parlement, le 15 avril, d'une motion de censure destinée à renverser le gouvernement Matata.
Il paraît acquis que c'est un député de l'Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, qui en est à l'initiative.
Mais, selon des sources concordantes, il a reçu l'appui d'Évariste Boshab, le secrétaire général du PPRD.
Toujours selon les mêmes sources, Boshab a ensuite approché Aubin Minaku, le président de l'Assemblée nationale, afin d'obtenir son soutien. Étonné par la démarche, ce dernier en a aussitôt informé le président Joseph Kabila.
Lequel, après avoir convoqué Boshab, l'a mis en garde : « S'il arrive quoi que ce soit à Matata, je dissoudrai l'Assemblée nationale. » Il ne restait plus aux comploteurs qu'une solution : faire machine arrière.
Jeune Afrique
Aubin Minaku, le président de l'Assemblée nationale, a éventé le complot. © AFP
La motion de censure déposée le 15 avril à l'Assemblée contre le gouvernement Matata Ponyo n'a finalement pas été votée. Explications...
Climat délétère en RDC au sein du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), principale composante de la majorité présidentielle, après le dépôt au Parlement, le 15 avril, d'une motion de censure destinée à renverser le gouvernement Matata.
Il paraît acquis que c'est un député de l'Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, qui en est à l'initiative.
Mais, selon des sources concordantes, il a reçu l'appui d'Évariste Boshab, le secrétaire général du PPRD.
Toujours selon les mêmes sources, Boshab a ensuite approché Aubin Minaku, le président de l'Assemblée nationale, afin d'obtenir son soutien. Étonné par la démarche, ce dernier en a aussitôt informé le président Joseph Kabila.
Lequel, après avoir convoqué Boshab, l'a mis en garde : « S'il arrive quoi que ce soit à Matata, je dissoudrai l'Assemblée nationale. » Il ne restait plus aux comploteurs qu'une solution : faire machine arrière.
Jeune Afrique
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