09/05/2013
Place du 30 Juin, Kinshasa
La banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC se serait rétractée. La China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie accordée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
La banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC se serait rétractée. La China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie accordée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. Mais Il semble que l’Etat congolais aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exigerait désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois.
Le partenariat qui lie la République démocratique du Congo à la République populaire de Chine à travers un certain nombre de contrat est devenu une «question qui nécessite un examen en profondeur».
C’est ce qu’a déclaré mardi 7 mai le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo sur les antennes de radio Okapi.
Depuis avril dernier, il circule une rumeur selon laquelle la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC se serait rétractée.
Sans confirmer ni infirmer cette rumeur, le Premier ministre a plutôt indiqué qu’il s’agiit d’une «question qui nécessite un examen en profondeur».
«Comme vous le savez, il y a beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous. Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement.
Le partenariat qui lie la République démocratique du Congo à la République populaire de Chine à travers un certain nombre de contrat est devenu une «question qui nécessite un examen en profondeur».
C’est ce qu’a déclaré mardi 7 mai le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo sur les antennes de radio Okapi.
Depuis avril dernier, il circule une rumeur selon laquelle la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC se serait rétractée.
Sans confirmer ni infirmer cette rumeur, le Premier ministre a plutôt indiqué qu’il s’agiit d’une «question qui nécessite un examen en profondeur».
«Comme vous le savez, il y a beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous. Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement.
Disons que c’est une question d’actualité, nous continuons à y travailler. Peut-être dans les jours à venir, nous vous donnerons une réponse beaucoup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre Matata.
Selon des informations obtenues de certaines sources, note Radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie accordée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. Mais Il semble que l’Etat congolais aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exigerait désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois.
La Sicomines possède deux gisements riches en cuivre et cobalt dans les localités de Dikulwe et de Mashamba dans la province du Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).
Selon d’autres sources, les discussions se poursuivraient encore pour trouver un compromis entre les deux parties, mais on ignore le poids de la Banque mondiale et du FMI dans ces discussions.
Selon des informations obtenues de certaines sources, note Radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie accordée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. Mais Il semble que l’Etat congolais aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exigerait désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois.
La Sicomines possède deux gisements riches en cuivre et cobalt dans les localités de Dikulwe et de Mashamba dans la province du Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).
Selon d’autres sources, les discussions se poursuivraient encore pour trouver un compromis entre les deux parties, mais on ignore le poids de la Banque mondiale et du FMI dans ces discussions.
© KongoTimes
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