En effet, le gouvernement swazi avait souhaité que les sangomas s’acquittent d’une taxe d’environ 1 dollar pour pouvoir exercer leurs talents de sorciers. Drôle d’idée pour lutter contre la crise: taxer les sorciers (imaginaires).
On les appelle «sangomas». Au Swaziland, comme d’ailleurs en Afrique du Sud, ce sont les sorciers, devins ou autres guérisseurs traditionnels.
Depuis le début de cette année, ils sont sollicités pour aider à renflouer les caisses de l’Etat, dans ce pays enclavé d’Afrique australe. Non pas en faisant utilisant des gris-gris, mais en payant des impôts, un peu comme tout le monde.
En effet, le gouvernement swazi avait souhaité que les sangomas s’acquittent d’une taxe d’environ 1 dollar pour pouvoir exercer leurs talents de sorciers.
Cette proposition avait été motivée par le fait que les sangomas ont, depuis ces dernières années, considérablement augmenté le tarif des consultations. Chose qui a contribué à accroître la méfiance des populations à leur endroit.
Et depuis, les sorciers n’ont plus vraiment le vent en poupe, si l’on puit dire. Car d’après le journal The Star, les sorciers à balai sont désormais interdits de voler au delà de 150 mètres, sous peine d’une amende de plus de 40.000 euros.
Le problème, c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit d’une blague de l’Autorité aéronautique civile du pays. Car, même si les affaires de sorcellerie sont légion au Swaziland, qui peut jurer avoir jamais vu un sorcier à balai?
Les autorités semblent prendre le sujet très au sérieux. Selon elles, tout est susceptible d’être «un sorcier à balai»: un hélicoptère ou un drone en jouet et même des cerfs-volants… Superstition, quand tu nous tiens!
Direct!cd
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