14/06/2013
Femme congolaise
Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol. Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terre de cette nation. Honte a la Communaute Internationale, la vrai, car elle assiste en silence a ce Genocide.
Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les femmes Kongolaises ne sont pas violées. C’est une très grave désinformation que d’affirmer le contraire ainsi que de confirme que la RDC est devenu la capitale mondiale du viol. Le fait d’affirmer haut et fort que dans toute la partie Est de cette république des démocrates les Kongolaises sont violées, est un mensonge intelligent et en même temps cynique : La réalité n’est pas toujours la Vérité. En confirmant cette réalité du terrain qui n’est pas la Vérité, ce mensonge déguisé qui sort des laboratoires des ennemis des Kongolais, le commun des mortels transforme les Kongolais en violeurs. Et par ricochet, la tragédie Kongolaise se transforme en un problème Kongolo-Kongolais. Ainsi Paul Kagame, Museveni et consorts seraient blanchis.
Loin de la cher Lecteur !
Ce qui se passe en RDC est beaucoup plus macabres, beaucoup plus barbares et plus tragique que des simples viols de Kongolaises. Tout simplement parce que ceux qui commettent ces actes monstrueux sur les Kongolaises ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Ils n’ont pas non plus des déviations sexuelles telles que la biastophilie, l’agoraphilie ou l’agrexophilie. Nous savons aussi qu’ils ne le font pas pour satisfaire les malades tels que des pictophiles, les pédophiles, les sadiques, les scopophiles et autres, par des productions pornographiques qui alimenteraient le réseau underground en Europe, en Asie et aux Amériques.
Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol.
Nous voulons préciser une chose : selon l’éminent docteur Mukwege Denis, que l'on ne présente plus, la quasi totalité des ses patientes (jusqu’au moment ou nous écrivons ces quelques lignes) sont victimes des RWANDOPHONES en arme.
Par Rwandophones en armes il s’agit :
Ces derniers n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Des qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.
Nous disions donc qu’en RDC, les congolaises ne sont pas violées parce que la VERITE est 1000 fois plus monstrueuse.
Des hommes Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en publique et toujours en présence des proches (grands-parents, parents, époux, frères et sœurs, oncles, tantes, voisins, neveux, etc.…) les congolaises sont abusées sexuellement par plusieurs hommes.
Des qu’ils ont tous fini leur sale besogne (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils mutilent les congolaises en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre ou autres Object tranchants. Il y en a qui vont même jusqu'à tirer un coup de feu dans le vagin des congolaises.
Dans certains cas, le calvaire des congolaises ne s’arrêtent pas la. Ensuite, ils suspendent en l’air les congolaises en les attachant aux poignets, pendant des heures. Lorsqu’elles sont relâchées, elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains parce que le sang n’y a pas circulé pendant plusieurs heures.
Dans autres cas, avant de mutiler les Congolaises, ces montres obligent un membre ou des membres de la famille males à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà abusées a plusieurs.
Aux moindres signes de contestation ou de défense de la Congolaise, le congolais est abattu froidement sans sommation et toujours en présence des siens. Puis le corps de ce congolais est découpé à la machette dans le but terroriser les autres pour qu’ils s’exécutent.
Ces hommes en armes font subir la même chose aux Kongolaises qu’ils rencontrent sur les chemins d’entre deux villages ou sur les chemins menant aux des champs. Ils attendent patiemment dans la brousse et des qu’ils aperçoivent un groupe de paysans, un groupe d’enfants qui vont ou reviennent de l’école, ils surgissent sur le chemin. Et la suite c’est une barbarie sur les Congolaises que même les animaux les plus sauvages sont incapables de faire.
Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérée une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de Kongolaises dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes dans des fosses communes.
Les hommes qui résistent ou qui tentent de défendre les femmes subissent le sort de la viande chez le boucher. C'est-à-dire, après avoir été crible de balles aux jambes, ils sont achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en petits morceau à la machette. Comme d’habitudes, ces monstres humains obligent les proches à assister à cette scène. Les gisements miniers ne sont jamais loin.
Depuis 2009, Refugee Law Project s, une ONG Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide aux hommes violés dans l’Est de la RDC car 100% d'hommes violés ont besoin d’une assistance médicale particulière et bien appropriée.
Selon cette ONG, un peu plus de 25% des hommes Congolais installé dans les camps de réfugié en Ouganda ont été victime d’abus sexuels.
Il y a des centaines de milliers de Kongolaises qui ont leurs entrailles déchirées, profanées et qui vivent un traumatisme qui n’a pas de nom parce qu’elles savent que leur bourreaux rodent toujours.
A n’importe quel moment, à n’importe quels carrefours elles peuvent croiser ces montres humains qui sont capable de recommencer leurs sales besognes de groupes.
Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir passé un séjour en RDC au côté de ces congolaises a l’hôpital de Panzi :
(...) Il ne serait jamais venu à l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de l’épidémie de viols en 1996.
« Je voyais des femmes qui avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient commis par plusieurs hommes en même temps.
Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe était utilisé comme une arme bon marché.
« Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le monde.
J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale.
La situation des enfants est encore pire.
La plupart du temps, lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »
(…) Lorsque débute la conversation, Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente. « J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses enfants. Nous étions 50 femmes.
J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant. » Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire.
Elle me dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine.
« L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. »
Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire.
Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »
(…) Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »
(…) J’interroge le docteur à propos du dirigeant congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix ». Les choses se sont-elles améliorées ?
Le Dr. Mukwege soupire. « Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon travail, sans quoi je mourrai.
Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse. « Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici. Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
(...) « Je les remets sur pied et les renvoie chez elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la première. »
Plus haut, nous avons eu a citer les faux Mai Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Congolais (les vrais) ne peuvent pas violer ou abuser sexuellement, ni voler les biens d’autrui.
Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en asperger. Le résultat est l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marches il y a une condition sinequa non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire encore une femme d’autrui.
Comme dans toutes les pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact avec physique avec une femme qui a ses menstruations. Les consequences du non respect de ses interdits sont horribles pour celui qui ne les observe pas.
En conclusions, nous pouvons affirmer qu’au vu de ces atrocités et le fait que les gisements miniers soient toujours à proximités, ces actes de barbaries sont effectivement une arme de guerre. Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terre de cette nation.
Honte a la Communauté Internationale, la vrai, car elle assiste en silence a ce Génocide.
Nous voulons juste vous rappeler une dernière chose: a chaque fois que vous utilisez votre portable, à chaque fois que vous allumez votre ordinateur, à chaque fois que vos enfants s'amusent avec leur jeux vidéo, à chaque fois que vous portez vos bijoux en or ou en diamant, à chaque fois que vous prenez l'avion, à chaque fois que vous allumez votre écran plat géant,..., et que vous ne posez jamais un acte pour mettre fin à cette tragédie, et bien vous etes COMPLICE.
[Freddy Monanga, FREMONSA]
© KongoTimes
Femme congolaise
Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol. Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terre de cette nation. Honte a la Communaute Internationale, la vrai, car elle assiste en silence a ce Genocide.
Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les femmes Kongolaises ne sont pas violées. C’est une très grave désinformation que d’affirmer le contraire ainsi que de confirme que la RDC est devenu la capitale mondiale du viol. Le fait d’affirmer haut et fort que dans toute la partie Est de cette république des démocrates les Kongolaises sont violées, est un mensonge intelligent et en même temps cynique : La réalité n’est pas toujours la Vérité. En confirmant cette réalité du terrain qui n’est pas la Vérité, ce mensonge déguisé qui sort des laboratoires des ennemis des Kongolais, le commun des mortels transforme les Kongolais en violeurs. Et par ricochet, la tragédie Kongolaise se transforme en un problème Kongolo-Kongolais. Ainsi Paul Kagame, Museveni et consorts seraient blanchis.
Loin de la cher Lecteur !
Ce qui se passe en RDC est beaucoup plus macabres, beaucoup plus barbares et plus tragique que des simples viols de Kongolaises. Tout simplement parce que ceux qui commettent ces actes monstrueux sur les Kongolaises ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Ils n’ont pas non plus des déviations sexuelles telles que la biastophilie, l’agoraphilie ou l’agrexophilie. Nous savons aussi qu’ils ne le font pas pour satisfaire les malades tels que des pictophiles, les pédophiles, les sadiques, les scopophiles et autres, par des productions pornographiques qui alimenteraient le réseau underground en Europe, en Asie et aux Amériques.
Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol.
Nous voulons préciser une chose : selon l’éminent docteur Mukwege Denis, que l'on ne présente plus, la quasi totalité des ses patientes (jusqu’au moment ou nous écrivons ces quelques lignes) sont victimes des RWANDOPHONES en arme.
Par Rwandophones en armes il s’agit :
- Des miliciens « Tutsis » connu sous le nom de « banyamulenge » et « banyabwisha »,
- Des miliciens « hutus » qui exploitent les minerais et autres richesses du sol et du sous-sol de la RDC,
- De l’opposition armée au régime en place à Kigali composé principalement de Hutus installé dans les forets et les montagnes de l’est de la RDC,
- De l’opposition armée au régime en place a Bujumbura composée principalement de Hutus installés dans les forets et les montagnes de la RDC,
- De l’armée régulière de la république du Rwanda et quelque fois du Burundi. Les Ugandais n’y participeraient plus depuis des années,
- Des faux Mai Mai, qui sont en réalités des Hutus manipulés par le régime en place à Kigali,
- Des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo issus des brassages, intégrations, mixages, infiltrations et introductions des Rwandophones Banyamulenge anciens du RCD, puis du CNDP, puis du M23 aussi.
Ces derniers n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Des qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.
Nous disions donc qu’en RDC, les congolaises ne sont pas violées parce que la VERITE est 1000 fois plus monstrueuse.
Des hommes Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en publique et toujours en présence des proches (grands-parents, parents, époux, frères et sœurs, oncles, tantes, voisins, neveux, etc.…) les congolaises sont abusées sexuellement par plusieurs hommes.
Des qu’ils ont tous fini leur sale besogne (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils mutilent les congolaises en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre ou autres Object tranchants. Il y en a qui vont même jusqu'à tirer un coup de feu dans le vagin des congolaises.
Dans certains cas, le calvaire des congolaises ne s’arrêtent pas la. Ensuite, ils suspendent en l’air les congolaises en les attachant aux poignets, pendant des heures. Lorsqu’elles sont relâchées, elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains parce que le sang n’y a pas circulé pendant plusieurs heures.
Dans autres cas, avant de mutiler les Congolaises, ces montres obligent un membre ou des membres de la famille males à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà abusées a plusieurs.
Aux moindres signes de contestation ou de défense de la Congolaise, le congolais est abattu froidement sans sommation et toujours en présence des siens. Puis le corps de ce congolais est découpé à la machette dans le but terroriser les autres pour qu’ils s’exécutent.
Ces hommes en armes font subir la même chose aux Kongolaises qu’ils rencontrent sur les chemins d’entre deux villages ou sur les chemins menant aux des champs. Ils attendent patiemment dans la brousse et des qu’ils aperçoivent un groupe de paysans, un groupe d’enfants qui vont ou reviennent de l’école, ils surgissent sur le chemin. Et la suite c’est une barbarie sur les Congolaises que même les animaux les plus sauvages sont incapables de faire.
Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérée une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de Kongolaises dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes dans des fosses communes.
Les hommes qui résistent ou qui tentent de défendre les femmes subissent le sort de la viande chez le boucher. C'est-à-dire, après avoir été crible de balles aux jambes, ils sont achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en petits morceau à la machette. Comme d’habitudes, ces monstres humains obligent les proches à assister à cette scène. Les gisements miniers ne sont jamais loin.
Depuis 2009, Refugee Law Project s, une ONG Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide aux hommes violés dans l’Est de la RDC car 100% d'hommes violés ont besoin d’une assistance médicale particulière et bien appropriée.
Selon cette ONG, un peu plus de 25% des hommes Congolais installé dans les camps de réfugié en Ouganda ont été victime d’abus sexuels.
Il y a des centaines de milliers de Kongolaises qui ont leurs entrailles déchirées, profanées et qui vivent un traumatisme qui n’a pas de nom parce qu’elles savent que leur bourreaux rodent toujours.
A n’importe quel moment, à n’importe quels carrefours elles peuvent croiser ces montres humains qui sont capable de recommencer leurs sales besognes de groupes.
Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir passé un séjour en RDC au côté de ces congolaises a l’hôpital de Panzi :
(...) Il ne serait jamais venu à l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de l’épidémie de viols en 1996.
« Je voyais des femmes qui avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient commis par plusieurs hommes en même temps.
Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe était utilisé comme une arme bon marché.
« Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le monde.
J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale.
La situation des enfants est encore pire.
La plupart du temps, lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »
(…) Lorsque débute la conversation, Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente. « J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses enfants. Nous étions 50 femmes.
J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant. » Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire.
Elle me dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine.
« L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. »
Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire.
Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »
(…) Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »
(…) J’interroge le docteur à propos du dirigeant congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix ». Les choses se sont-elles améliorées ?
Le Dr. Mukwege soupire. « Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon travail, sans quoi je mourrai.
Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse. « Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici. Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
(...) « Je les remets sur pied et les renvoie chez elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la première. »
Plus haut, nous avons eu a citer les faux Mai Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Congolais (les vrais) ne peuvent pas violer ou abuser sexuellement, ni voler les biens d’autrui.
Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en asperger. Le résultat est l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marches il y a une condition sinequa non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire encore une femme d’autrui.
Comme dans toutes les pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact avec physique avec une femme qui a ses menstruations. Les consequences du non respect de ses interdits sont horribles pour celui qui ne les observe pas.
En conclusions, nous pouvons affirmer qu’au vu de ces atrocités et le fait que les gisements miniers soient toujours à proximités, ces actes de barbaries sont effectivement une arme de guerre. Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terre de cette nation.
Honte a la Communauté Internationale, la vrai, car elle assiste en silence a ce Génocide.
Nous voulons juste vous rappeler une dernière chose: a chaque fois que vous utilisez votre portable, à chaque fois que vous allumez votre ordinateur, à chaque fois que vos enfants s'amusent avec leur jeux vidéo, à chaque fois que vous portez vos bijoux en or ou en diamant, à chaque fois que vous prenez l'avion, à chaque fois que vous allumez votre écran plat géant,..., et que vous ne posez jamais un acte pour mettre fin à cette tragédie, et bien vous etes COMPLICE.
[Freddy Monanga, FREMONSA]
© KongoTimes
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