vendredi 14 juin 2013

CÔTE D’IVOIRE : MAINTENANT QU’ON A TOUT COMPRIS, QUE FAIT-ON ?


les soldats FRCI ........


Aujourd’hui, l’imposture qui a coirs en Côte d’Ivoire apparaît à peu près clairement aux yeux de la quasi-totalité des habitants de ce pays. 


On a tout compris, à moins de faire partie de ces hommes et femmes, que dans les quartiers on dit être sous l’envoutement de Dramane Ouattara et de sa femme, parce que ce couple aurait requis les compétences de mages et mystiques payés à prix d’or, dans leur acharnement à se payer la Côte d’Ivoire par tous les moyens. 

Chaque habitant de ce pays a pu aujourd’hui se faire une idée de la grosse arnaque que la France et ses alliés ont conduite pendant des années, pour placer leurs hommes au pouvoir. 

Une opération bâtie sur du mensonge grossier, pour faire de ce pays, où chacun pouvait sentir un minimum de sécurité et d’aisance dans son quotidien, une terre de terreur quotidienne où, à vue d’œil, tout va de mal en pire.

On ne reconnaît plus ce pays. Les villes ivoiriennes ne ressemblent plus à rien, et les routes sont si dégradées que voyager est devenu un pari avec la mort : en plus de vous exposer aux attaques de coupeurs de route, FRCI et autres bandits, qui vous détroussent sous le couvert de contrôles impromptus ou sous la menace de leurs armes dont vous n’êtes pas toujours assurés de sortir vivants, le voyage vous crée, à coup sûr, des pathologies que les hôpitaux, dégarnis, ne vous aideront pas à soigner.

Le niveau de vie des Ivoiriens est de plus en plus bas ; les coupures intempestives d’eau et d’électricité entravent durement la permanence de l’activité, et la vie économique prend du plomb. 


Ce sont aujourd’hui les entreprises burkinabés qui raflent tous les appels d’offres, pendant que le chef d’Etat placé par Sarkozy et ses amis nourrit le projet très ambitieux de construire une autoroute de Bouaké à Ouagadougou ! 

Bien sûr ! Bouaké-Ouagadougou ! 

Et, bien évidemment, tout le monde dans ce pays sait pourquoi. Parce que même les plus obtus ont désormais compris pourquoi le Burkina Faso a toujours été le quartier général de la rébellion contre le régime du président Gbagbo.

L’école dans le pays est devenue un souci de dernier plan : le volume horaire pour la validation de l’année scolaire se réduit au fil des mois comme peau de chagrin, sans que ni l’UNESCO, ni le pouvoir imposé ne s’inquiète : quel intérêt ont-ils à donner aux enfants de ce pays une instruction de qualité ? 


Le régime de M. Ouattara semble en mission commandée, pour vider ce pays de toute substance positive : comment expliquer autrement que les universités soient gérées comme de petites officines soumises aux caprices d’un ministre qui n(a aucun scrupule devant les scandales financiers ? 

Pendant ce temps, les enseignements pré universitaires, l’Education Nationale et l’Enseignement Technique, sont confiés à une personne sans aucune contenance, qui multiple elle aussi scandales sur scandales ! Et tout est fait pour que ce pays se retrouve à zéro.

On muselle la presse et l’opinion, pour détruire en silence ! 


On va même jusqu’à poser des actes dont la finalité semble être de recomposer la population : on naturalise, sans aucune forme de procédure, des Burkinabés par centaines de milliers ; une opération qui s’inscrit parfaitement dans le programme dicté au début de la rébellion en 2003, à Linas Marcoussis, par les parrains Français, qui demandaient la naturalisation immédiate de 3. 000.000 de Burkinabés ! Oui ! Trois millions !...

On a compris que le régime placé par la France fait exactement tout selon les choix de Paris. Des choix qui ne peuvent nullement être favorables à ce pauvre pays, ancienne colonie française, que Paris n’a jamais considéré que comme une propriété habitée par des sous-hommes, à l’image de tous les Etats africains anciennement colonisés par Paris.

Misérable situation que celle de la Côte d’Ivoire ! Pauvre terre d’hospitalité ! La France et ses alliés t’ont torturée de nombreuses années, et finalement, dans un massacre inhumain, ils ont détruit le palais présidentiel, déporté, comme au temps colonial, le président Laurent Gbagbo, l’élu de tes enfants, là-bas à La Haye. 


Il est aujourd’hui soumis à une cour de malhonnêteté, de tricherie et de racisme, qui le maintient en captivité, sans la moindre raison juridique. 

Comme il en fut de Samory Touré, le Guinéen, du roi Béhanzin du Dahomey et d’autres fils dignes du continent africains, que l’impérialisme insatiable des occidentaux fit périr loin des leurs. 

Toujours avec la complicité d’eunuques africains, des renégats serviles, qui croient se faire un nom en participant à la crucifixion d’autres enfants du continent.

Pauvre Afrique ! Pauvre Côte d’Ivoire ! Pauvre terre d’Eburnie ! Tout ce qui se fait en ton sein est prioritairement en faveur de l’extérieur ! 


Parce qu’on a décidé de faire de tes enfants des apatrides forcés : on en massacre des dizaines de milliers ; les autres, en attendant de les faire mourir, on les contraint à l’exile ou à la prison, au cachot. Et on organise le « vivre ensemble » chez eux, sans eux, contre eux ! 

On a compris ton malheur. Alors... Oui ! Alors que fait-on maintenant ?

Question difficile ! Mais les Ivoiriens, qui ont cette nature de banaliser et de rire de et avec tout, diraient : « question FRAR ! » C'est-à-dire une question grave, qu’on dit « FRAR » (un concept populaire ivoirien) pour en banaliser la gravité ! 


Et cette question est effectivement une question grave, terrible même; de ces questions dont la réponse est très ardue à trouver, de ces questions auxquelles seul le temps, ou Dieu, peut apporter la réponse !

Que Dieu bénisse, protège et sauve la Côte d’Ivoire !
 

NDA ADJOUA SUZANNE 
AbidjanDirect

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