mardi 18 juin 2013

Ouganda : Museveni "prépare son fils à diriger l'Ouganda"

Mardi 18 juin 2013

Ainsi vont les dictatures africaines. 


Le principal parti d'opposition de l'Ouganda a accusé le président Yoweri Museveni de préparer son fils pour lui succéder.

Le fils du président, le Lieutenant- Colonel Kainerugaba Muhoozi, qui commande déjà une unité les forces spéciales, a été nommé à la tête de la garde d'élite présidentielle

«La présidence ougandaise devient une affaire monarchique et le président donne clairement l'onction à son fils pour lui succéder", a déclaré le porte-parole de l'opposition Hussein Kyanjo.

Plusieurs membres de la famille de M. Museveni, occupent déjà des positions de haut niveau dans son administration. 

  • Le Général Caleb Akandwanaho - le frère de M. Museveni - Conseiller présidentiel chargé de la défense
  • Sam Kutesa – beau-frère - ministre des Affaires étrangères
  • Janet Museveni - femme - Ministre de la région de Karamoja
  • Lt Col Kainerugaba Muhoozi - fils du président- commandant des forces spéciales
  • Natasha Karugire - fille - secrétaire privé du président
  • Hope Nyakairu – parent de la première dame - Sous-secrétaire d'État aux finances
  • Le Neveu Justus Karuhanga Sécrétaire pour les affaires juridiques (Sa femme a été nommée au cabinet de l'année dernière). 
Le porte-parole de l'Armée Felix Kulaigye a rejeté cette critique :

"Muhoozi n'a commis aucun crime en étant le fils du président. C'est un ougandais et il a tous les droits y compris postuler à la présidence s'il le souhaite", rapporte l'agence Reuters.

Lt Col Muhoozi, 36 ans, a été nommé chef de l'unité des forces spéciales en 2008. Il a reçu une formation militaire au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, selon l'AFP.

M. Museveni est au pouvoir depuis 1987, on s'attend à se qu'il se fasse réélire l'an prochain.
Il avait changé la constitution pour être admis à se présenter de nouveau aux élections en 2006.

Lesquelles élections ont été truquées, si l'on en croit M. Kyanjo du Forum pour le changement démocratique. Charges évidemment niées par M. Museveni. 

La Tribune Franco-Rwandaise

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